Le soldat poignardé à Tel Aviv, Alon Shiloni, succombe à ses blessures

Après l’attentat dont il a été victime, il a été transporté dans un état critique à l’hôpital Shiba de Tel Hashomer. Pendant plusieurs heures, les médecins ont tout tenté pour le sauver. Malheureusement, ils ont dû finalement constater son décès. Son nom a été publié dans les médias : il s’agit du sergent Almog Shiloni, qui était âgé de 20 ans. Son frère jumeau, interrogé par les médias israéliens, a déclaré : « Il voulait juste retourner à sa base et il a été poignardé ».Almog Shiloni, âgé de 20 ans, a été poignardé ce lundi, en début après-midi après une lutte avec le terroriste qui tentait de saisir son arme.Son frère jumeau, Sahar, très affecté par l’assassinat de son frère Almog, a appelé le gouvernement israélien « à se réveiller ». « Nous vivons dans un monde imaginaire où nous nous convainquons que tout va bien », a-t-il déclaré. « Aujourd’hui c’est mon frère, demain ce sera le frère de quelqu’un d’autre. Personne ne peut vraiment comprendre ma douleur… . Seul mon double me comprendrait. »Sahar est né cinq minutes avant son frère. Il a déclaré : « Almog était un enfant fort, toujours souriant. Nous avons fêté notre 20e anniversaire il y a un mois dans un pub à Jérusalem.almogNous étions assis avec nos copines, nous avons ri.Je lui ai dit que j’espérais pour lui que tout ce qu’il voulait se réaliserait. Il voulait se marier avec Noy. Il n’y a pas de mots pour exprimer ce que je ressens en ce moment. Je ne peux pas le comprendre. Son sac est ici, avec nous, et je le garde pour voir si peut-être il va revenir. »Noy, la petite amie d’Almog depuis les deux dernières années et demi, décrit leur dernière conversation : « Je lui ai parlé au téléphone et tout à coup, j’ai entendu tomber son téléphone sur le sol, je criais dans le téléphone pendant dix minutes, mais il n’y avait pas de réponse. J’ai entendu quelqu’un crier dans le fond du téléphone qu’il y avait quelqu’un inconscient et qu’ils étaient à la station de la Haganah. J’étais à Tel Aviv à l’école et j’ai couru. Je l’ai vu allongé sur le sol couvert de sang alors qu’on tentait de le réanimer. C’était un spectacle terrible. À ce moment, je me suis évanouie. Ils m’ont conduit à l’hôpital Ichilov dans une ambulance où l’on m’a donné des sédatifs. Mes parents m’ont amené ici. Almog est un ange. Il est souriant tous les jours, il est une personne précieuse ».Publié le 10. novembre 2014 – 21:25 Claire Dana-Picard