La fuite du côté syrien du Golan vers Israël, de centaines de soldats de la Force de Désengagement et d’Observation de l’ONU (UNDOF) –Indiens, Autrichiens et Philippins – dans des camions et véhicules blindés, battait son plein, très tôt, lundi 11 mars. Debkafile les cite, affirmant aux officiers de Tsahal, qui gèrent le côté israélien de l’enclave, que leurs commandants les ont exhortés à s’en aller au plus vite comme ils le pouvaient, parce que « Nous ne pouvons plus nous porter garants de votre sécurité ».

On s’attend à ce que beaucoup d’autres troupes de l’ONU prennent le même chemin, au cours de la journée, en passant la frontière, pour trouver refuge dans les camps de Tsahal.

Leurs officiers, disent-ils, avaient déjà envoyé leurs affaires à l’étranger, dans l’attente de véhicules prêts à faire mouvement pour la traversée, dès qu’ils recevraient l’autorisation de leurs gouvernements respectifs, à Vienne, New Delhi et Manille, ou de la part du Secrétariat de l’ONU à New York.

Nos sources militaires rapportent que cette sortie en masse signale la rupture des lignes de l’UNDOF, forte de 1000 hommes, qui surveillait depuis 39 ans les 8 kms carrés de la zone de séparation, entre la Syrie et Israël.

Elle avait été mise sur pied en 1974, pour mettre fin à la guerre de harcèlement qui se poursuivait, comme séquelle de la guerre de Yom Kippour, entre Tsahal et les brigades blindées cubaines transportées par air depuis l’Angola, par l’Union Soviétique, pour soutenir l’armée syrienne.


Des observateurs de l’ONU trouvent refuge en Israël à la lueur de l’aube sur le Golan

L’effondrement des forces de l’ONU a commencé, dès que le gouvernement croate a rappelé ses 100 soldats, la semaine dernière.

Alors que les soldats de la paix s’enfuient, la Russie ne va probablement pas interférer aujourd’hui, pour savoir qui va prendre le contrôle de la zone de séparation sur le Golan qui faisait la partition entre la Syrie et Israël.

Debkafile fait part de trois candidats potentiels qui visent à s’emparer de cette bande de terre pour différentes raisons :

1.Les forces de la milice islamiste des Martyrs de Yarmouk, du mouvement rebelle syrien, qui a fait connaître sa revendication, la semaine dernière, en kidnappant 21 « casques bleus », observateurs de l’ONU sur le Golan et les a libérés un peu plus tard en Jordanie.

On redoute, à Washington, Jérusalem et Amman, que ces groupes associés à Al Qaeda ne perdront pas de temps pour détourner la bande frontalière hautement stratégique du Golan, dotés d’armes chimiques et même de missiles Scud D, pillés dans les bases de l’armée syrienne.

Ils pourraient même préméditer une attaque, au cours des visites du Président Barack Obama à Jérusalem et Amman, qui débuteront le 20 mars.

Les sources militaires de Debkafile dévoilent qu’en phase avec la fuite des observateurs de l’ONU, des renforts militaires israéliens se massent à la frontière du Golan syrien.

2. Les Etats-Unis, la Jordanie et/ou Israël peuvent intervenir pour maintenir les Islamistes à distance, en employant leurs vastes unités des forces spéciales dans des incursions terrestres ou par des essaims de drones armés.

3. Des unités de la milice du Hezbollah ont été repérées dimanche soir en train de faire mouvement depuis le Sud-Liban vers les zones de la frontière libano-syrienne adjacente de la zone de séparation du Golan.

DEBKAfile Article original Reportage Spécial 11mars 2013, 5:25 AM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski/ Lessakele Blog Article original

TAGS : Golan ONU Jerusalem Amman Obama USA UNDOF Syrie Israel

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Richard

Et la Finul se gave de kebab avariés……