La mère du Franco-Palestinien Salah Hamouri a déclaré lundi espérer qu’il figurerait dans la deuxième vague de prisonniers palestiniens d’Israël relâchés en échange du soldat Gilad Shalit, au lendemain d’une déclaration en faveur de sa libération du rabbin Ovadia Yossef.
« On regarde ça avec beaucoup de prudence », a cependant précisé Denise Hamouri à l’AFP.
Le rabbin Yossef, dirigeant spirituel du parti orthodoxe israélien Shass, visé selon la justice israélienne par le projet d’assassinat pour lequel Salah Hamouri a été condamné, s’est dit favorable à sa libération, lors d’une rencontre dimanche avec l’ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot.
« On va voir si son nom figure sur la liste » du deuxième contingent de 550 prisonniers libérés par Israël en échange de Gilad Shalit, après un premier groupe de 477 en octobre, a ajouté Mme Hamouri. « On espère qu’il fasse partie de cette deuxième vague », a-t-elle dit.
La France réclame que le jeune homme, qui selon l’administration pénitentiaire israélienne ne peut pas être élargi avant mars, soit libéré dans le cadre de cet échange de prisonniers.
Le ministre israélien de l’Intérieur, Eli Yishaï, dirigeant du Shass, un parti ultra-orthodoxe sépharade allié à la droite au pouvoir en Israël, a participé à l’entretien avec l’ambassadeur de France et le rabbin Yossef.
Né à Jérusalem de mère française et de père palestinien, Salah Hamouri, 26 ans, a été arrêté le 13 mars 2005 et reconnu coupable en 2008 par un tribunal militaire israélien de projet d’assassinat du rabbin Ovadia Yossef. Condamné à sept ans de prison, il a toujours clamé son innocence.
JERUSALEM, 12 déc 2011 (AFP)
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