Un ancien membre de la Knesset, Azmi Bishara, impliqué dans un accord sur les otages
Selon un rapport du journal français Le Figaro publié dimanche, Azmi Bishara, un ancien député israélien qui a fui au Qatar après des soupçons d’espionnage contre Israël, aurait joué un rôle crucial dans l’élaboration d’un accord entre Israël et le Hamas lors d’un sommet à Paris. Actuellement conseiller principal de l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, Bishara aurait contribué à la rédaction de cet accord, visant à établir un cessez-le-feu et à libérer des otages.
L’accord élaboré à Paris proposait la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 personnes enlevées par des Israéliens, notamment des femmes, des soldats, des individus de plus de 50 ans et des personnes gravement malades. Selon les détails de l’accord, les femmes soldats libérées bénéficieraient d’une libération plus favorable que les autres otages, incluant même des prisonniers condamnés à perpétuité pour meurtre.
De plus, chaque libération d’otage du Hamas serait suivie d’une journée de cessez-le-feu dans les combats à Gaza, ce qui pourrait potentiellement prolonger la trêve jusqu’à six semaines lors de la première phase de l’accord.
Le gouvernement israélien était censé prendre une décision officielle concernant cet accord vendredi, mais la réunion a été écourtée en raison de sa proximité avec le Shabbat. Une nouvelle réunion du cabinet est prévue dimanche à 18h30 pour finaliser la décision.
L’implication de Bishara dans cet accord suscite des interrogations et des débats, notamment en raison de son passé controversé et de ses liens avec le Qatar. Cependant, l’objectif principal de l’accord demeure la recherche d’une solution pacifique et la libération des otages, une perspective qui suscite l’espoir et l’attention tant en Israël que dans la région.
Azmi Bishara est un homme politique et intellectuel arabe israélien né le 22 juillet 1956 à Nazareth, en Israël. Il a été membre de la Knesset, le parlement israélien, de 1996 à 2007, représentant la Liste arabe unie. Bishara est également un écrivain et un universitaire, ayant obtenu un doctorat en philosophie politique à l’Université Humboldt de Berlin.
Pendant son mandat à la Knesset, Bishara a été une figure controversée en raison de ses positions politiques radicales et de son soutien aux droits des Palestiniens. Il a souvent été critique envers la politique israélienne envers les Palestiniens et a plaidé en faveur de l’établissement d’un État palestinien indépendant.
En 2007, alors qu’il était soupçonné d’espionnage pour le Hezbollah libanais lors de la guerre du Liban de 2006, Bishara a quitté Israël et s’est réfugié au Qatar, où il vit depuis lors. Ces allégations ont alimenté les tensions politiques en Israël et ont conduit à des poursuites judiciaires contre lui en son absence.
Depuis son exil au Qatar, Bishara est devenu un commentateur politique et un analyste, continuant à exprimer ses opinions sur les questions politiques de la région. Ses liens avec le Qatar et son rôle de conseiller auprès de l’émir Tamim bin Hamad al-Thani ont suscité des interrogations et des critiques de la part de certains cercles politiques en Israël et dans d’autres pays de la région.
Jforum.fr
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J’ai toujours soutenu qu’en étant soumis à des lois votées par des députés arabes, les Juifs ne vivent pas réellement dans un état Juif. En 1948, Ben Gourion a commis une grave faute en incluant des arabes dans la déclaration d’indépendance d’Israël, non signée par la Droite Israélienne. D’ailleurs, si 99 députés Juifs ont refusé la création d’un état palestinien, tous les députés arabes ont voté contre cette résolution, et sont donc des traitres à l’État Juif et des ennemis de la Nation Juive. Ce n’est pas le premier député arabe qui crée des problèmes aux Juifs, il faut en tirer les conclusions qui s’imposent et agir sans tarder.
Voilà pourquoi mettre des depuis arabes israéliens à la Knesset n’est pas une bonne solution, des traitres de papier israélien se servent d’israël comme tremplin pour mieux se rémunérer ailleurs et de jouer les forts , écœurant cette politique d’accepter tout et n’importe quoi…..