Roger Waters explique les propos antisémites révélés dans un documentaire
Dans une déclaration publiée sur son site Internet et partagée sur X, l’ancien leader des Pink Floyd, Roger Waters a justifié son projet d’écrire « Dirty kyke » (sale youpin) sur un cochon gonflable lors de ses concerts. Il avait voulu écrire des insultes antisémites sur un cochon gonflable qui était utilisé comme accessoire de scène lors d’un concert.
Le film de Campaign Against Antisemitism, The Dark Side of Roger Waters ( (« Le côté obscur de Roger Waters »), présenté par le journaliste d’investigation John Ware et sorti la semaine dernière, présente également des interviews de Norbert Statchel, l’ancien saxophoniste de Waters, et du légendaire producteur de musique Bob Ezrin, qui a produit le célèbre album de Pink Floyd, The Wall . , ainsi que des succès pour U2 et Taylor Swift.
Parmi divers incidents, Statchel affirme que Waters s’est mis en colère à cause de la nourriture végétarienne dans un restaurant et a exigé que les serveurs « emportent la nourriture juive », que Waters s’est moqué de sa grand-mère qui a été assassinée pendant l’Holocauste et qu’un collègue l’a averti de ne pas réagir s’il voulait garder son emploi. Ezrin, quant à lui, raconte un incident au cours duquel Waters lui a chanté une chansonnette impromptue sur l’agent de l’époque, Bryan Morrison, dont le dernier couplet s’est terminé par des mots du type « Parce que Morri est un putain de Juif ».
Dans une déclaration publiée sur son site Web et partagée sur X, Waters a semblé confirmer que l’e-mail de 2010 était authentique mais ne s’est pas excusé d’avoir utilisé ce terme.
Il a écrit : « Les mots offensants auxquels j’ai fait référence entre guillemets dans un e-mail il y a 13 ans étaient mes idées de réflexion sur la façon de rendre les maux et les horreurs du fascisme et de l’extrémisme apparents et choquants pour une génération qui n’apprécie peut-être pas pleinement la menace omniprésente. Ils ne sont pas la manifestation d’une quelconque bigoterie sous-jacente comme le suggère le film. Plutôt l’inverse. »
Waters, qui doit se produire au London Palladium les 8 et 9 octobre, a longtemps nié être antisémite, malgré son habitude d’offenser les Juifs du monde entier, semblant souvent s’éloigner de son soutien aux droits des Palestiniens.
JForum avec www.jewishnews.co.uk
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