Plus de détails sur l’élimination de Saleh Al-Arouri à Beyrouth

Le 2 janvier en soirée, une opération à Beyrouth a conduit à la mort de Saleh Al-Arouri, chef adjoint du bureau politique du Hamas, ainsi que de plusieurs autres dirigeants du mouvement présents au Liban.

Bien que la responsabilité de cette opération n’ait pas été revendiquée par Israël, un responsable américain anonyme a déclaré à l’Agence France-Presse que l’attaque était d’origine israélienne. Les informations sur l’incident suggèrent que l’opération pourrait ne pas avoir été menée par un drone, comme initialement supposé, mais plutôt par des missiles guidés lancés par un avion de combat israélien, selon une source de sécurité libanaise.

un expert en armement, indique que les progrès technologiques récents permettent l’utilisation de divers types de munitions, tirées à longue distance depuis un avion de guerre. Il estime que le type de missile utilisé dans cette opération pourrait être une bombe de petit diamètre, telle que la « GBU-39 » de Boeing ou la « GBU-53 » de Raytheon. Ces bombes sont connues pour leur poids léger et leur capacité de guidage laser vers la cible.

cet expert explique également que les méthodes traditionnelles de localisation de cibles, telles que les agents sur le terrain, sont de moins en moins nécessaires grâce aux développements technologiques. La localisation peut désormais se faire par le suivi du signal d’un téléphone portable, d’une carte de crédit bancaire, d’un courrier électronique, ou de toute autre connexion Internet utilisée par la cible. La technologie de guidage laser peut être employée soit par des agents au sol déterminant le point de ciblage, soit par un système optique embarqué dans la tête du missile qui suit une image téléchargée.

Il souligne également que la combinaison de ces technologies permet des opérations précises avec un minimum de dommages collatéraux, comme observé dans cet assassinat. Cependant, il indique qu’il est parfois difficile d’obtenir des images de fragments de missiles en raison des mesures de sécurité imposées sur la zone ciblée.

En ce qui concerne les caméras de surveillance, cet expert mentionne qu’elles peuvent être piratées pour surveiller une personne ou une zone spécifique. Malgré l’appel du Hezbollah à éteindre ces caméras dans la banlieue sud de Beyrouth, des clips vidéo provenant de caméras de surveillance ont été diffusés sur les réseaux sociaux après l’assassinat d’Al-Arouri. Ces informations suggèrent que certaines caméras étaient toujours opérationnelles.

 

Des témoins oculaires ont rapporté qu’une voiture en face de l’appartement avait été prise pour cible au moment de l’attaque, laissant penser qu’elle aurait pu être utilisée par des agents sur le terrain pour faciliter l’opération.

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