« Ne me parlez pas de démocratie »: Pascal Praud s’agace contre le président de Reporters sans frontières sur CNews

Le secrétaire général de Reporters sans frontières a accusé la chaîne de CNews de promouvoir un « spectre politique relativement restreint », ce qu’a réfuté Pascal Praud en énumérant les personnalités qui refusent leurs invitations.

Marion Monforta

Le recours déposé par Reporters sans frontières a reçu le feu vert du Conseil d’État, mardi 13 février, qui a exigé d’accroître le contrôle de CNews par l’Arcom. Le lendemain matin, le secrétaire général de l’ONG de défense de la liberté de la presse, à l’initiative de cette demande, s’est rendu dans l’émission L’Heure des pros pour discuter avec le présentateur Pascal Praud de cette décision. « Ce n’est pas une question de ligne éditoriale. Dans l’audiovisuel est prévu un pluralisme interne, c’est-à-dire que, sur chaque antenne, en audiovisuel, et particulièrement en télévision, on doit entendre des opinions différentes et une grande diversité. C’est ce que prévoit la loi et l’Arcom trouve que vous ne l’avez pas assez respectée. Le spectre politique est relativement restreint », a estimé Christophe Deloire sur le plateau, provoquant la colère de la figure de proue de la rédaction.

« Je vais vous poser une question. Quand madame Binet, Sophie Binet voit un micro de CNews et qu’elle refuse de parler, je fais comment ? Quand j’invite Sandrine Rousseau tous les jours et qu’elle ne vient pas, je fais comment ? Et quand j’invite Jean-Luc Mélenchon et qu’il ne vient pas, je fais comment ? » a défendu Pascal Praud en citant les exemples réfractaires de la secrétaire générale de la CGT, de la députée écologiste de Paris et du fondateur de La France insoumise.

« Ces gens-là ne veulent pas venir parce qu’ils ne veulent pas parler à Éric Naulleau ou à Charlotte d’Ornellas. Ils refusent la conversation. Et vous m’accusez, moi, d’un manque de pluralisme ? Ne parlez pas de pluralisme, s’il vous plaît. Ne parlez pas de démocratie et ne donnez pas de leçons », a conclu le journaliste avec agacement.

La décision du Conseil d’État suscite des réactions divergentes au sein de la sphère médiatique, avec des appels à renforcer le pluralisme et des préoccupations quant à la liberté d’expression. Certains responsables politiques, dont le patron des Républicains, Éric Ciotti, ont exprimé leur inquiétude quant à une possible « inquisition » parmi les opinions des chroniqueurs et des journalistes.

JForum.fr avec  www.lejdd.fr

 

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Damran

Il faut être nombreux demain soir sur la chaîne Cnews entre 19 heures et 21 heures, pour faire exploser l’audimat et montrer aux censeurs à la solde du Micron, que nous ferons de la résistance si la chaîne était sanctionnée/censurée.
Il reste encore en France, des vieux communistes moisis qui parasitent encore les sphères du gouvernement et dans ses officines, ils ont été nourris à la Pravda et au communisme aveugle qui a fait plus de dégâts que le nazisme.
Honte à ces ordures qui ont pu se reproduire et inculquer leur poison à des jeunes torchonistes qu’il faut combattre sans cesse….

Franck DEBANNER

Les déjections propagandistes de Rats porteurs Sans Froc, sont à éliminer à vue, sans sommations.

jean

le président du conseil d’état est socialiste, donc, si l’on en juge par les républiques socialistes qui ont existé ou existent encore, il est normal qu’il soit pour le délit d’opinion.

KIGEM

QUE DOIT ON SIGNIFIER À FRANCE INTER ET FRANCE INFO LEUR FERMETURE DÉFINITIVE POUR NON RESPECT DE PLURALISME.