l’Islam; Culture de l’honneur, châtiments corporels et cruauté.

par David Duquesne

7 octobre 2023, un pick-up s’enfonce au milieu d’une foule en liesse à Gaza qui jubile devant le corps nu et démantibulé d’une jeune femme juive, Shani Louk. Les smartphones se dressent simultanément pendant que des hommes crachent sur le corps supplicié de la jeune femme, d’autres s’acharnent violemment sur elle en la frappant avec des planches de bois, Allah Akhbar est répété à plusieurs reprises. Durant les massacres commis durant ce pogrom, les tueurs du Hamas étaient équipés de caméras Go-pro afin d’immortaliser les scènes de barbarie à la gloire du Hamas.

En mars 2012, Mohamed Merah exécute trois militaires français, un enseignant et trois enfants de confession juive, il hurle Allah Akhbar et filme lui aussi avec une caméra Go-pro ses crimes.

Lors de la seconde guerre du Golfe, à partir de 2003, Abou Moussab al-Zarqaoui responsable d’Al Qaïda en Irak, va s’adonner à des décapitations d’otages occidentaux filmées et mises en ligne. Sur les marchés de Bagdad, les cassettes vidéo de ces exécutions se vendent comme des petits pains, notamment celle de Nick Berg, jeune otage de confession juive.

En Arabie Saoudite ou en Iran, les condamnations à mort sont souvent publiques. Les musulmans qui sont coupables de conversion au christianisme chez les Saouds, finissent crucifiés et décapités. Leurs corps restent pourrir plusieurs jours au soleil.

Durant la guerre d’Algérie, les fellagas aux ordres du FLN massacraient dans des conditions abominables les pieds noirs, les harkis et laissaient un spectacle effroyable aux militaires français qui découvraient des femmes enceintes éventrées, des hommes émasculés avec leur sexe dans la bouche avant d’avoir été égorgés. Les musulmans coupables de fumer étaient amputés de leur nez. Le FLN ne cherchait pas à cacher les horreurs qu’il commettait.

Trente ans plus tard, toujours en Algérie, le FIS (Front islamique du salut NDRL) et le GIA (Groupe islamique armé NDRL) s’adonneront aux mêmes actes barbares, des villages complets en Kabylie connaîtront un funeste sort avec des boucheries que découvriront les autorités algériennes. Le FIS avait prévenu durant ses meetings : S’il parvenait aux responsabilités, il ferait égorger plus de deux millions d’Algériens car mauvais pratiquants de l’islam.

Avant que la bataille de Lépante n’arrête l’expansion ottomane, les Turcs racontaient leur jubilation de violer des femmes et de torturer des infidèles (os brisés, yeux crevés, dents cassés, ongles arrachés, éventrations, peaux écorchées vives etc).

Tamerlan était réputé pour décapiter tous les hommes des villes chrétiennes et hindoues qu’il avait conquises. Il dressait des pyramides de têtes publiquement pour éradiquer toute idée de révolte. Il récupérait les têtes pour s’en servir à bord de ses vaisseaux et les catapultait sur les fortifications des ports qu’il agressait. L’objectif était de marquer des points psychologiquement.

Lors de la conquête de l’Espagne par les forces islamiques, les chroniques musulmanes comme chrétiennes rapportent une histoire qui illustre l’utilisation de la terreur dans la guerre psychologique. Peu de temps après que les forces islamiques eurent débarqué, la chair de cadavres de certains chrétiens tués dans la bataille fut bouillie dans de larges chaudrons, sous le regard des prisonniers chrétiens terrifiés qui furent convaincus que les musulmans étaient cannibales. Puis les musulmans libérèrent les prisonniers, qui, comme rapporte Al-Kardabus, « racontèrent à chaque chrétien qu’ils rencontrèrent ce qu’ils avaient vu, si bien qu’Allah remplit leurs cœurs de panique. »

Daesh n’a rien inventé lorsqu’il livrait ses vidéos de mises à mort barbares en mondovision sur le net.

Il ne s’agit donc pas simplement de faire la guerre et d’éliminer des ennemis mais de les humilier, de toucher à leur dignité et de se servir de cette cruauté pour jeter l’effroi publiquement. Le message est clair, s’opposer c’est non seulement prendre le risque de se faire tuer mais aussi de souffrir dans des conditions inhumaines et offrir ce spectacle à la vue du maximum de personnes.

Il faut aussi évoquer la charia dans son application pénale qui offre une palette de châtiments corporels publiques très dissuasifs.

Ces faits récurrents dans l’histoire de l’expansion de l’islam sous toutes ses formes ; islam médiéval ou islamisme contemporain, ou pseudo parti nationaliste luttant contre le colonisateur ramènent à cette fameuse culture de l’honneur et de l’archouma (« honte«  en arabe), qui voit des hommes musulmans outrés par l’arrogance d’une femme ou d’un non-musulman leur tenant tête, réagir en les massacrant dans la sphère publique. Les exemples ne manquent pas malgré les ruses de sioux utilisées par les pouvoirs publics et les médias cherchant obstinément à cacher le profil identitaire de ces hommes, opérant souvent en bandes, parfois seul contre une femme.

Ce qu’on a vu se mettre en place dans les banlieues, réceptacles de l’immigration extra-européenne et principalement nord africaine, parallèlement à l’islamisme est très bien décrit par Driss Ghali :

« L’univers mental des Maghrébins est habité par deux valeurs fondamentales : l’Honneur et la Justice. Il est relativement étanche aux thèmes de la Liberté et de l’Egalité. Il n’y a rien de surprenant à cela quand on se penche sur la formation des peuples et des mentalités en Afrique du Nord. Les Maghrébins ont en commun l’expérience d’un monde dangereux où l’Etat de Droit est inexistant ou très éloigné. Vivre dans le Constantinois du XVIIIe ou dans le Rif du XIXe siècle, c’est lutter 7j/7 pour ne pas être opprimé et asservi par plus fort que soi. D’où le recours à l’honneur comme une référence essentielle qui permet de justifier le pouvoir des uns (les caïds, les scheiks, les émirs) par la protection qu’ils offrent aux autres. Le rôle de la tribu ne se comprend pas autrement : elle était une « marketplace » où les individus troquaient leur soumission contre de la protection et donc la préservation de l’honneur. »

Dans les années soixante-dix et au début des années quatre-vingt, je me souviens avoir été témoin à plusieurs reprises de violences publiques de pères de familles maghrébins à l’encontre de certains de leurs garçons, lorsque la gendarmerie ou la police se rendait à leurs domiciles quand leurs rejetons avaient commis des actes illégaux. Ces garçons étaient livrés à eux-mêmes dans la cité et faisaient un peu ce qu’ils voulaient. Le deal était qu’ils ne ramènent pas le déshonneur, la honte, « l’archouma » sur leurs parents. Si tel était le cas, la violence du père ou des frères aînés pouvait être apocalyptique. Étant moi-même de culture musulmane par ma mère qui a quitté l’islam, j’ai moi-même été victime de ces violences car ma mère reconduisait un legs culturel qui structurait son comportement. Elle avait été éduquée ainsi et ne savait pas faire autrement. Il fallait toujours qu’elle exhibe sa violence dans la rue et qu’elle prenne tous nos voisins à témoin. C’était très humiliant pour moi.

Les caïds des quartiers fonctionnent aussi de cette façon, la démonstration publique est vitale pour asseoir leur domination sur la cité et prévenir toute remise en cause de cette autorité. Le caïd dans la culture arabo musulmane est quelqu’un qui est vu positivement. C’est un homme possédant une très grande influence et autorité sur les femmes et les hommes de sa tribu, de son entourage, de sa famille, de son quartier, il affirme son autorité par la violence physique et verbale. Les personnes ayant une certaine autorité (profs, policiers, chauffeurs de bus… ) sont ses rivaux. S’il les dominent, ça lui aidera à gagner plus de respect dans sa tribu. Dans notre culture le caïd est un voyou, mais dans le monde arabe, celui-ci est un meneur, un chef, un leader. Le caïd peut s’approprier de l’argent (vol), des femmes (harcèlement) qui appartiennent aux autres tribus. C’est son droit naturel. Cette image du caïd très valorisée dans l’éducation des jeunes maghrébins explique, pour moi, en grande partie leur attitude.

Et c’est là où on arrive au drame de Crépol avec la mort violente du jeune Thomas de 16 ans, et une quinzaine de blessés. Les agresseurs auraient affirmé qu’ils allaient « tuer du Blanc » et « gérer des Françaises », c’est à dire s’accaparer des femmes d’une tribu rivale. Les autres communautés en dehors du système clanique du quartier reproduisant le clanisme du bled, sont vues comme ennemies. Humilier les hommes du « clan de Crépol » devant « leurs femmes » était l’objectif. Les jeunes filles présentes lors de ce bal auraient subi des actes inappropriés venant du groupe en question. Il m’est arrivé d’être témoin de scènes intimidantes dans certains quartiers où un couple de jeunes amoureux, non issu de la « diversité », était importuné par un groupe de « jeunes ». Ces derniers recherchaient l’humiliation du garçon devant sa copine afin de démontrer à celle-ci que son ami n’était pas en mesure de la protéger. Ils finissaient souvent par tabasser le malheureux. Ces mêmes garçons surveillaient leurs sœurs dans la cité, au nom de l’honneur de leurs familles.

 L’explication sociologique du drame de Crépol est avant tout culturelle et ne peut faire l’impasse sur le religieux, l’histoire de la civilisation en question et aussi sur le tribalisme solidaire et le clanisme agressif qui structurent certaines communautés en lien avec la civilisation concernée. Leurs papiers d’identité française ne changent rien à l’affaire et ne gomment pas ces aspérités religieuses et culturelles.

Source : perditions-ideologiques.com – Par  David Duquesne
https://perditions-ideologiques.com/2023/11/27/culture-de-lhonneur-chatiments-corporels-et-cruaute/

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o.icaros

« L’univers mental des Maghrébins est habité par deux valeurs fondamentales : l’Honneur et la Justice. » Quel honneur y-a-t-il à se conduire comme un monstre? Peut-on parler de « culture de l’honneur »? J’accorde à ces mots une valeur qui est absente de cette culture. On ne peut pas toujours comparer le passé au présent. Ce qui compte pour nous c’est le présent et ne plus se conduire comme avant. Mais nous ne partageons pas la même temporalité.

ELGITOR

Les chrétiens d’Espagne ont fait ces cruautés aussi pour sauver les âmes des juifs , mais pas seulement , les Mayas au Méxique ont subi le même traitement car trop primitifs . Les autodafés de documents inestimables et bien sur les tonnes d’or pour la reine Isabelle de Castille la Catholique. Y a t-il un dénominateur commun avec l’ islam ?