L’Europe imposera le passeport vert, et réglera ses comptes

Teste sur le passe sanitaire

Le teste sur la passe sanitaire digital a été lancé le 15 mars sur les vols aller-retour vers San-Francisco et Los Angeles, et s’ajoute à celui lancé le 11 mars vers Pointe-à-Pitre et Fort-de-France.

Alors que des controverses stériles comme la France sait en faire, liées aux passeports vaccinaux, les passes sanitaires digitaux et numériques incluant la possibilité d’intégrer l’état sanitaire des passagers (vaccins et tests) se développent de plus en plus et sont expérimentés en phase de test.

Le 11 mars denier Air France et le Groupe ADP ont lancé un teste sur l’AOKpass, mis au point par MedAire International SOS, la Chambre internationale du commerce (ICC) et la SGS (Société Générale de Surveillance).

Le 15 mars Air France et le groupe ADP ont étendu ce test aux vols aller-retour Paris CDG-San Francisco et Los Angeles. Comme le teste vers Fort-de-France et Pointe-à-Pitre le test vers San Francisco et los Angeles durera quatre semaines.

Parcours fluide et facilité.

Ce test est entièrement gratuit pour le passager et s’effectue sur la base du volontariat.

Le client télécharge l’application AOKpasse disponible sur tous les types de smartphones et effectue son test LAMP ou PCR dans un des laboratoires partenaires. Une fois le teste effectué, le laboratoire remet au passager les résultats sous la forme d’un document PDF et un QR code, à télécharger de manière sécurisée sur l’application AOKpass.

A l’aéroport, le jour du départ, une signalétique spécifique oriente le voyageur vers un parcours prioritaire lors de l’embarquement. Au moment de la vérification des formalités de voyage, le voyageur présente son téléphone en lieu et place d’un test papier. L’ICC AOKpass confirme alors que le test présenté est valide et conforme à la règlementation du pays de destination, via un réseau sécurisé par la technologie « blockchain ». A l’arrivée à Paris (uniquement), le passager retrouve la signalétique spécifique et bénéficie d’un accès prioritaire lors du passage des formalités de police aux frontières, lors duquel il présente à nouveau le DR code sur l’application AOKpass.

L’obligation vaccinale, une exigence éthique et politique

Un an après le début de la pandémie, il serait temps d’acquérir une culture de la concertation, d’assumer les arbitrages courageux qui s’imposent à nous, y compris lorsque nos principes sont soumis à l’épreuve du réel. Nous aurions pu débattre de ses multiples enjeux dès l’annonce de l’étude clinique de phase 2/3 du vaccin à ARNm de Pfizer-BioNTech, le 29 juillet 2020.

Dès le mois d’avril 2020 Trump qui était la risée des idiots utiles, a mis sur la table plusieurs milliards de dollars, assurant que les vaccins seraient disponibles en octobre 2020. Pfizer a attendu le lendemain de l’élections pour annoncer la mise au point de son vaccin. Pendant ce temps nos braves dirigeants, les gens polis et bien éduqués se gaussaient de Trump, et se sont retrouvés les derniers à passer commande du sésame capable de nous sortir de la crise. Pire ils ont passé leur temps à mégoter sur les prix des vaccins au lieu de chercher à sauver les vies A TOUT PRIX.

Passeport vaccinal, un débat de gauche, des droitdelhommistes

En dépit de certaines vicissitudes actuelles (difficultés d’approvisionnement, souci de pharmacovigilance à propos d’un vaccin), la campagne vaccinale commence à présenter des résultats encourageants. Ils sont pour beaucoup liés à une acceptation sociale qui s’est renforcée alors que la défiance prédominait avant les premières injections fin décembre 2020.

Le « passeport sanitaire » ou le « pass sanitaire » permet à ses détenteurs de retrouver des droits restreints pour des raisons de santé publique se voit conférer la valeur symbolique d’un droit à la liberté. L’impatience de retrouver une vie sociale limitant les risques de contamination est compréhensible. Le 17 février une consultation intitulée « Que pensez-vous du passeport vaccinal ? » a été menée sous l’égide du Conseil économique, social et environnemental. Elle s’est achevée le 7 mars. Les résultats ont été rendus public le 16 mars. Sur 110 507 participants, 67,1 % d’entre eux se sont déclarés « très défavorables », contre 20,2 % « très favorables ». Les motifs d’opposition sont les atteintes aux libertés privées, les incertitudes pesant sur l’efficacité et la sûreté du vaccin et le risque de discrimination, entre les citoyens. Cela montre une grande ignorance de la population, entretenue en partie par les médias. Beaucoup ignorent les bienfaits de la vaccination, comme seul remède à la pandémie. Contaminer autrui, gène encore moins. L’exemple d’Israël qui a retrouvé une vie « normale » a démontré la chute de la pandémie, et aussi de la contamination.

Tout le monde s’est vu imposé une interdiction de voyager au risque de diffuser le virus et de contaminer d’autres personnes. Au moment où plusieurs millions de personnes sont à présent vaccinées (près de 500 M dans le monde) pourquoi vouloir leur interdire de voyager alors qu’ils sont sans danger, ce qui n’est pas le cas des non-vaccinés et ceux qui ne veulent pas se faire vacciner au risque d’être les vecteurs volontaires de la pandémie.

Des pans entiers de l’économie mondiale sont mis à mal du fait des confinements divers qui sont devenus insupportables. La solution après laquelle tout le monde coure aujourd’hui, est la vaccination. Dès à présent et chaque jour un peu plus, des millions de personnes pourraient voyager, aller au restaurant, cinéma, théâtre, et tous les autres lieux à ce jour interdits. Cela pourrait relancer en partie une économie moribonde.

La France en grande partie responsable du désastre européen, risque simplement de faire exploser l’unité européenne en voulant imposer ses choix délirants. Les pays de l’Est se dissocient de la politique dite Européenne, l’Allemagne se dit prête à recourir au vaccin russe – ce qui en dit long quant au faux procès fait à AstraZeneca- sans compter l’Autriche le Danemark et d’autres pays comme la Grèce et Chypre qui se rapprochent d’Israël.

Donc, outre le fiasco de Macron en France, avec sa gestion du Covid, la France et l’Allemagne pourraient en payer le prix fort au niveau européen.

Le Covid a précipité la chute des entreprises déjà chancelantes, l’Europe risque d’être dans cette liste.

Que l’Europe cherche à mettre en place le passeport vaccinal un peu contre la France, en dit long quant aux risques de règlement de compte entre pays européens.

Déjà des demandes d’enquête apparaissent liées aux négociations avec les laboratoires pharmaceutiques et les achats de vaccins. D’autres demandes se feront jour sur d’autres sujets.

Après le Brexit, qui a permis au Royaume-Unis de s’être mieux sorti de la pandémie, d’autres pays pourraient réfléchir pour sortir de cette galère. En France Marine Le Pen pourrait surfer sur le sujet et rafler quelques voix supplémentaires qui la mèneraient à la victoire en 2022.

Conclusion : le « virus chinois » comme le disait Trump fait beaucoup de dégâts en occident.

JForum