« Un camarade a été lynché au sol » : à Paris, des élus du Parti Socialiste ciblés par des black blocks
Jeudi 1er-Mai 2025, dans l’après-midi, des black blocks ont attaqué le point fixe du Parti Socialiste (PS), boulevard de l’hôpital à Paris (13e), lors de la manifestation des travailleurs. D’abord protégés par leur service d’ordre, les élus ont dû attendre l’intervention de la police.
Le stand du PS « détruit »
Ce jeudi matin, le préfet de police, Laurent Nuñez, disait craindre « des débordements ». Ce fût le cas, peu avant 15 heures, aux abords du local du PS.
Sur X, la porte-parole du parti, Chloé Ridel, rembobine les événements qui viennent de se dérouler dans le 13e arrondissement : « Nous avons été insultés, puis attaqués par des black blocks. Ils ont arraché nos drapeaux et nos banderoles, ont donné des coups de pied, coup de poings, lancé des pétards. Un camarade a été traîné et lynché au sol, un autre élu a été blessé. Notre service d’ordre nous a défendu avec courage jusqu’à l’arrivée de la police. Notre stand a été détruit. »
Pris pour cible, le député Jérôme Guedj a, lui, été escorté par les forces de l’ordre.
Rassemblement du 1er-Mai à Paris : le stand du PS pris pour cible par des individus encagoulés, le procureur de la République saisi
« Nous avons été insultés puis attaqués par des black blocks », a dénoncé la porte-parole du Parti socialiste.
Le stand du Parti socialiste a été pris pour cible par des individus vêtus du noir et pour certains encagoulés, lors du traditionnel défilé du 1er-Mai à Paris, ont dénoncé jeudi plusieurs responsables du parti. « Les socialistes tenaient un point fixe festif sur le boulevard de l’Hôpital à Paris. Nous avons été insultés puis attaqués par des black blocks : ils ont arraché nos drapeaux et nos banderoles, ont donné des coups de pied, coups de poing, lancé des pétards, a affirmé sur X la porte-parole du PS Chloé Ridel. Un camarade a été traîné et lynché au sol, un autre élu a été blessé. »
« Des dépôts de plainte sont en cours. Nous ne laisserons rien passer », a annoncé le patron du PS, Olivier Faure sur X. « Violences graves et inacceptables. Ces perturbateurs sont les ennemis des travailleurs et de la gauche », a assuré le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, sur le même réseau social, ajoutant qu’il allait saisir le procureur de la République.
Le député Jérôme Guedj pris à partie
Selon la préfecture de police, « l’incident » a eu lieu « un peu avant 15 heures, boulevard de l’hôpital ». Les forces de l’ordre sont intervenues pour « rétablir le calme », après « la prise à partie d’élus aux abords du local d’un parti politique ». Sur X, Bruno Retailleau a précisé que la police a « procédé à des interpellations ». Le ministre de l’Intérieur a apporté son « soutienaux militants agressés », dénonçant « la violence politique que l’extrême gauche essaie d’installer » en France.
Selon un reporter de franceinfo présent dans le cortège, l’élu socialiste Jérôme Guedj a, par ailleurs, été invectivé quand il passait à côté du cortège de la CNT (Confédération nationale du travail).Il y a eu quelques jets de projectiles et deux personnes ont été arrêtées. Les gendarmes mobiles sont intervenus pour mettre fin à l’événement. « Les crétins décérébrés, pseudo-antifas et cagoulés de noir, sont arrivés. Injures, crachats, et enfin coups de poing et mortier », a raconté sur X(Nouvelle fenêtre) Jérôme Guedj. Interrogée sur LCI pour savoir si les socialistes n’étaient pas les bienvenus dans le cortège, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet a répondu que « ce sont les violences qui ne sont pas les bienvenues ».
À 15 heures 30, la préfecture de police de Paris révélait avoir procédé à 13 interpellations au total, la plupart pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences et/ou dégradations.
Jérôme Guez a flirté avec la gauche pensant que celle-ci verrait plus ses idées que ses origines. Mais il est rattrapé par la patrouille des antisémites : pour ces derniers, J. Gue est, sera et restera toujours un juifs quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse.
Tous ceux qui se disent juifs de gauche anti-Netanyahou et pro solution à 2 états pensent acheter ainsi leur paix : que nenni !
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