« Les magasins de Gaza sont pleins « 

« Les magasins de Gaza sont pleins; des marchés submergés de marchandises »

« Il n’y a pas de pénurie alimentaire à Gaza, et il n’y en a jamais eu », déclare un responsable israélien familier avec la situation dans la bande de Gaza.

ARIEL KAHANA

Alors que les États-Unis et d’autres pays font pression sur Israël pour qu’il augmente son aide alimentaire à Gaza, les responsables israéliens familiers avec la situation affirment que Gaza a été submergée par l’aide alimentaire. Les responsables israéliens critiquent sévèrement les représentants américains, dirigés par l’ambassadeur David Schenker, les accusant de faire écho au mensonge sur la « famine à Gaza ».

Chaque soir à 20 heures, un forum quadrilatéral a lieu avec des représentants d’Israël, des États-Unis, des Nations Unies et de l’Égypte, où est présenté un rapport quotidien sur la situation humanitaire à Gaza.

Israël est représenté dans ce forum par le Coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT) du ministère de la Défense. Les Américains sont représentés par l’envoyé spécial pour les questions humanitaires au Moyen-Orient, David Satterfield. Ensemble, ils comptent combien de camions ont été inspectés et sont entrés dans la bande de Gaza, combien ont déchargé leur contenu à l’intérieur et combien ne l’ont pas fait, ainsi que l’ampleur de la faim à Gaza.

« Il n’y a pas de pénurie alimentaire à Gaza, et il n’y en a jamais eu », a déclaré un responsable israélien familier avec les détails. « Les magasins sont pleins, les marchés regorgent de marchandises, de fruits, de légumes, de shawarma, de pitas, il y a de tout. Savez-vous pourquoi ils ne pillent plus les convois ? Parce qu’il n’y a pas de pénurie. Les quantités entrantes ne sont pas normales.

Récemment, le commandant du COGAT, le général de division Ghassan Alian, a publié une déclaration inhabituelle : « Israël ne constitue pas un goulot d’étranglement lorsqu’il s’agit de fournir une aide humanitaire. L’ONU doit faire le travail qui lui est confié et le faire correctement. »

Ce n’est là que la pointe de l’iceberg de ce que pensent les responsables de l’aide à huis clos.

« Il n’est pas nécessaire d’ouvrir un passage dans le nord de Gaza, ni le port d’Ashdod, ni un couloir aérien à Gaza, car la nourriture ne manque pas. Le couloir aérien est une opération folle, les parachutages sont inutiles : ils sont chers et les quantités sont faibles, mais ils photographient bien. Les Nations Unies ne peuvent pas distribuer ce qui entre, alors pourquoi en aurait-il besoin davantage ? a déclaré un responsable israélien familier avec les données.

Malgré ces données, Satterfield a déclaré la semaine dernière à l’American Jewish Committee (AJC) qu’« il existe un risque immédiat de famine, pour la plupart, sinon la totalité, des 2,2 millions de personnes à Gaza ». Et ce, malgré le fait qu’au cours des trois jours précédents, environ 300 camions entraient chaque jour dans la bande de Gaza.

Israël estime que la façon dont s’expriment les hauts responsables de l’administration Biden fait écho aux fausses affirmations des partisans du Hamas aux États-Unis, comme si un génocide avait lieu à Gaza.

« La rhétorique de Satterfield et d’autres est choquante », a déclaré un responsable de la diplomatie publique. « La seule explication de la disparité entre ce qu’ils savent et ce qu’ils disent doit être politique. Ils disent ce qui sera agréable à entendre pour les électeurs. On voit d’ailleurs que la politique dans la pratique ne change pas.»

Publié à l’origine par Israël Hayom.

JForum.fr avec jns

Palestiniens armés et masqués vus à bord de camions chargés d’aide humanitaire internationale entrant à Gaza par le terminal israélien de Kerem Shalom, dans le sud de la bande de Gaza, le 3 avril 2024. Photo d’Abed Rahim Khatib/Flash90.