L’antisémitisme et l’insécurité, en Europe et en France en particulier, ayant atteint des chiffres record ces dernières années, et des pics alarmants après la dernière opération militaire de Gaza. La réaction de la communauté juive ne s’est pas fait attendre et l’Agence Juive annonce des chiffres records pour l’ Alyiah. Mais cette fuite quasi-contrainte d’une communauté pourtant remarquablement intégrée et dotée d’un profond sentiment d’appartenance à la République, ajoutée au départ d’un grand nombre d’entrepreneurs, artistes et professions libérales, ulcérés par la politique confiscatoire de gouvernements successifs en pleine panique, ne pouvait se faire sans alerter les autorités, dont la réaction ne s’est pas faite attendre. Au pays des droits de l’homme et du tout « liberté, égalité, fraternité », l’arme la plus couramment utilisée contre le citoyen et ses entreprises reste l’épouvantail fiscal. Les termes « rétention, spoliation, abus sociaux, confiscation, pour ne pas dire racket, ne seront évidemment pas utilisés dans cet article.

L’Administration fiscale emploie désormais des moyens intrusifs les plus sophistiqués pour mettre à nu le contribuable en ayant recours à des procédures extraordinaires directement empruntées à la lutte contre le crime organisé.

A cet effet, la loi du 6 Décembre 2013 a donné naissance à «l’Office Central de Lutte contre la Corruption et les Infractions financières et fiscales » avec à sa tête un poste de procureur financier avec une compétence nationale en la personne de Mme E. HOULETIE.

Cette nouvelle loi antifraude a durci les sanctions et a instauré le délit de                   

« fraude fiscale en bande organisée».

Ainsi le contribuable, particulier ou entreprise, s’étant fait assister et ayant reçu les conseils d’un fiscaliste, avocat, expert comptable –  ce qui est recommandé compte tenu de l’épaisseur du Code Général des Impôts et du Code de Procédures Fiscales, totalisant près de 8 000 pages à eux 2 – se verront l’un et l’autre, contribuable et conseil, poursuivis comme « criminels ou terroristes » si l’administration considère qu’ils ont fraudé ou cherché à berner le fisc en « bande organisée ».

Les conséquences d’un tel crime de lèse fiscalité ?  Le texte prévoit une amende pouvant atteindre 2 millions d’euros et une condamnation à 7 ans d’emprisonnement. Autrement dit, les délits fiscaux, avérés ou non, tombent désormais sous des lois similaires à celles réprouvant le trafic international de stupéfiants, le grand banditisme et le terrorisme.

En son article 706-80, cette loi permet aux enquêteurs du fisc de surveiller les personnes suspectes de fraude fiscale, sur l’ensemble du territoire national, d’infiltrer une organisation ou institution quelle qu’elle soit en se faisant passer pour co-auteur ou complice des infractions de fraude fiscale, d’intercepter des conversations téléphoniques, de sonoriser et fixer des images dans des lieux publics ou privés, de capter et saisir en tous lieux, les données informatiques, de confisquer dès la phase d’enquête et avant tout jugement, des biens, voitures, immobiliers, tableaux, bijoux ayant servi ou provenant de la commission de l’infraction supposée …

Cette même loi, répressive et arbitraire, votée à l’Assemblée Nationale, introduit le délit de présomption de blanchiment de fraude fiscale. Elle impose à la personne poursuivie et/ou son conseil, d’établir son innocence et non plus au ministère public de démontrer la culpabilité du contribuable… Il s’agit d’un retour à de vieux principes du droit français, pourtant abolis récemment, d’où il découle que le citoyen est présumé coupable tant qu’il n’a pas fait la preuve de son innocence.

Pour couronner le tout, cette loi vise à transformer la France en  un vaste champ inquisitoire contre les créateurs d’entreprises, entrepreneurs, commerçants,  banquiers, fiscalistes, expert-comptables, ou avocats et notaires, leur interdisant de développer leurs activités en toute tranquillité et transparence.

Les Juifs fuyant l’insécurité et l’antisémitisme, sont évidemment les premiers visés.

Tandis que le terrorisme continue de tuer en visant des enfants et des hommes au seul motif qu’ils sont juifs, que le gouvernement se félicite de ses actions lorsque le nombre de voitures brûlées lors de manifestations n’atteint pas les quelques milliers, la chasse aux comptes étrangers est ouverte avec son lot de perquisitions dans les beaux quartiers de Paris, ces banlieues cossues et dans les fortes concentrations de fidèles de la communauté, accrochant au passage nombre de ces responsables contraints de plier à la régularisation au prix d’amendes fiscales d’un montant de 25 % dans les meilleurs des cas à 80 % et plus pour les moins chanceux.

Enfin pour les besoins de la répression, un statut protecteur pour « Le Lanceur d’Alerte » est mis en place dans la loi et qui ne pourra être sanctionné ou faire l’objet de mesures discriminatoires de quelque ordre que ce soit pour avoir relaté ou témoigné de faits constitutifs d’un délit ou d’un crime.

Ainsi des contribuables ayant régularisé en déclarant leur compte bancaire détenu à l’étranger auprès de la cellule de dégrisement, ne trouvent pas moins de dénoncer en relatant les astuces données par leur conseil et obtenir des services fiscaux le statut de « Lanceur d’Alerte »avec une baisse de leur taux de pénalités fixé dans le cadre de leur régularisation.

Les services fiscaux encouragent la délation « légalisée ».

Les juifs de France représentent une manne fiscale estimée à plusieurs milliards d’euros et sous couvert que cette nouvelle loi s’applique à tous les français, l’administration va chercher dans cette niche fiscale selon l’adage populaire « les juifs ont de l’argent », les fonds qui lui manquent pour boucler son budget.

Il ne faut attendre aucune amélioration de cette situation inquisitoire particulièrement défavorable pour les juifs de France, tandis que le pays s’enfonce dans une crise sans précédent, sur le chemin de la Grèce et ses surprises électorales.

Malheureusement, la situation terriblement instable du Moyen Orient, a conduit les partenaires financiers traditionnels des Juifs en quête d’Aliyah à prendre des mesures de protection selon la bonne vieille technique du « parapluie ».

Depuis quelques mois les banquiers israéliens font pression sur leurs clients non déclarés dans leurs pays de résidence fiscale, pour qu’ils quittent leurs établissements craignant d’être poursuivis pour «blanchiment de fraude fiscale».

Toutes les filières de Conseil,  Fiscaliste, Gestionnaires de patrimoine, Banquiers, Expert-­comptables, avocats ou notaires, intermédiaires en tous genres ayant participé à des conseils ou montages suspectés d’évasion fiscale ou simplement d’optimisation fiscale , sont traqués et dans le collimateur d’une administration aveugle, aux pouvoirs discrétionnaires.

Mais Bercy ne veut pas en rester là. Contraints de faire face à la crise et aux obligations des ratios budgétaires imposés par l’Europe , les technocrates impavides et peu conscients des réalités qui composent ce ministère, concoctent une remise en cause des CERFA permettant aux associations agréées de collecter leurs fonds en faisant profiter leurs donateurs de réductions d’impôts à hauteur de 66 %.

Cette réforme, si elle aboutit fera sonner le glas des plus représentatives associations juives de France.

Toute diminution du taux d’avantage fiscal octroyé pour un don contre remise d’un CERFA, entraînera dans son sillage une réaction de la communauté juive dont la seule issue, faute d’institutions gérant sa vie communautaire, associative et cultuelle, sera de migrer hors d’EUROPE pour rejoindre les pays à l’antisémitisme contrôlé, et dont les règles fiscales, à visage humain, respectent la liberté individuelle d’entreprendre.

Israël, de son coté, malgré le refroidissement dans l’enthousiasme des banquiers et autres partenaires financiers, reste la destination privilégiée des jeunes et des plus démunis.

Israël reste le bouclier à la combinaison des forces anciennes et nouvelles d’un antisémitisme social et fiscal.

Bercy, pour l’instant, n’a pas trouvé le moyen de taxer le MIEL et le LAIT.

Joseph GHEBALI

Fiscaliste

 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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David

Le 1er janvier, les accords d’échange de données bancaires avec la Suisse sont entrés en vigueur. Le début de la fin pour le paradis fiscal ?

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Et si, en 2017, la Suisse décidait de réellement en finir avec son statut de paradis fiscal ? Le 1er janvier, l’ordonnance sur l’échange automatique de renseignements (EAR) entre l’Union européenne et les banques du pays est officiellement entrée en vigueur, plus de trois ans après la signature de la convention. Concrètement, cela signifie qu’à partir de cette année, certains banques, organismes de placements ou société d’assurance doivent communiquer les donnée de leurs clients résidant à l’étranger à l’Administration fédérale des contributions (AEOI), qui les distribuera ensuite aux administrations financières de 55 pays afin d’assurer une traçabilité. Une manière de lutter plus efficacement contre l’évasion fiscale en Europe, que l’UE estime à mille milliards d’euros par an. Oui, vous avez bien lu.

Jusqu’à présent la Suisse, soucieuse de protéger son statut de paradis fiscal et la manne de capitaux étrangers qui transitent chaque année par son secteur bancaire, refusait catégoriquement de transmettre des informations aux pays étrangers qui ne fournissaient pas la preuve d’une évasion fiscale. Un prérequis ubuesque puisque la preuve se trouve la plupart du temps dans… les données bancaires du suspect. Après la parution des “Swiss Leaks”, qui révélaient l’existence d’un système de fraude internationale organisé parmi 100 000 clients de la banque HSBC, la France avait bien tenté d’obtenir un droit d’accès aux données mais la Suisse avait encore refusé, arguant que les informations parues dans les fuites avait été “volées”. Désormais, les données bancaires seront automatiquement transférées chaque année, tout en restant strictement privées.

La fin d’une “quête du Graal”
Si, pour le moment, la mise en place de l’EAR concerne 55 pays “précurseurs”, Berne a annoncé qu’elle comptait conclure d’autres accords avec au moins une trentaine de pays supplémentaires dès cette année. Entre-temps, les premiers paquets de données devraient être envoyés dès le 1er janvier 2018. Comme le rappelle le quotidien suisse Le Temps, la mise en place de l’EAR signe la fin d’une “quête du Graal” à la fois politique et technique, qui voit la Suisse s’aligner enfin sur les législations fiscales européennes et internationales. Un changement d’attitude probablement impulsé par la mise à l’amende des banques helvétiques, en décembre 2015, par la ministère de la Justice américain. Elles avaient alors dû s’acquitter d’un milliard de dollars, avec la promesse que les amendes continueraient à pleuvoir. Entre 2006 et 2014, selon les données de la Banque centrale suisse, le volume de capitaux étrangers est passé de 560 à 180 milliards d’euros. Que les plus aisés d’entre nous se rassurent s’ils nous lisent, il leur reste encore plusieurs atouts, comme l’usage d’un prête-nom domicilié en Suisse, pour contourner soigneusement la nouvelle législation. Et au pire, ce ne sont pas les paradis fiscaux qui manquent.

Albert K.

La décision de fermeture n’interviendra pas avant l’élection présidentielle, a laissé entre mardi entendre Christian Eckert, le secrétaire d’Etat au Budget.

Fermera, fermera pas ? Depuis plusieurs mois, l’incertitude règne sur le sort qui sera réservé au STDR (service de traitement des déclarations rectificatives). Alors que le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, avait évoqué l’été dernier une fermeture prochaine de la cellule de régularisation , la décision n’interviendra pas avant l’élection présidentielle. « Je souhaite que l’on se fixe des échéances pour la fermeture du STDR, peut-être pas avant la fin de la législature, mais au moins avant la fin de l’année », a-t-il déclaré mardi matin lors d’un point avec la presse. Ce qui signifie que cette décision devrait a priori revenir à la majorité issue des urnes en mai prochain.

Depuis sa création en 2013, le succès de cette cellule de régularisation ne se dément pas. L’Etat a récupéré quelque 7 milliards d’euros de recettes par ce biais. Malgré un ralentissement des nouveaux dossiers, la prévision de 2,4 milliards pour 2016 sera tenue, a précisé Christian Eckert. Il faut dire que les services du fisc ont encore un gros stocks d’affaires à étudier. Lors du dernier comptage à fin novembre, un peu moins de la moitié des 48.000 demandes déposées avaient été traitées.

Fermeture prochaine

L’annonce d’une fermeture prochaine a tout de même eu un petit effet sur le rythme des régularisations. Cette déclaration aurait poussé de nouveaux contribuables à se mettre en règle, d’autant qu’ en même temps les pénalités ont été durcies. D’ailleurs, les pénalités aujourd’hui (25 % pour les fraudeurs « passifs », 35 % pour les « actifs ») ne sont pas sensiblement inférieures, à celles d’un redressement fiscal, sauf qu’une régularisation permet d’échapper aux poursuites pénales. « Nous avons constaté un rebond des nouveaux dossiers en fin d’année dernière, en particulier en provenance d’Israël où les banques demandent à leurs clients de régulariser leur situation », constate Marc Bornhauser, avocat fiscaliste. Les « Panama papers », en revanche, n’auraient pas eu d’effet massif sur les régularisations.

Ce qui pousse le plus souvent les contribuables à se mettre en règle, c’est la perspective de la mise en place de l’échange automatique. Une centaine d’Etats se sont engagés, en 2018 au plus tard, à instaurer un échange d’informations sur les comptes bancaires de leurs ressortissants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le gouvernement envisage de fermer la cellule française. Pour certains, l’Etat aurait pourtant tout intérêt à la maintenir ouverte. « Nous transmettons au fisc des dossiers tout ficelés. Même s’il y a une petite décote, l’administration y gagne », souligne Vincent Halbout, avocat spécialiste des régularisations. Mais le caractère temporaire de la cellule accélère sûrement les régularisations.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0211700161752-evades-fiscaux-incertitude-sur-lavenir-de-la-cellule-de-regularisation-2057855.php#wvftUbsxuQKqws1u.99

Samama

Fraude fiscale : que risque-t-on ?
Par Amandine Vanstaevel le 11/06/2013 à 07:00 – mis à jour le 23/06/2016 à 11:09 | 8 094 Vues
Ne pas déclarer un compte bancaire à l’étranger peut vous coûter cher, très cher. Quels sont les risques encourus si vous êtes découvert ?

Le printemps est la saison des déclarations d’impôts. Mais, elle correspond également au resserrement du fisc sur la question de la fraude fiscale. Que tout ceux qui ont quelque chose à cacher, le fasse bien car les sanctions peuvent être très lourdes. Plus, que ce que vous pouvez imaginer.

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Quand suis-je considéré comme fraudeur ?
Pour être en fraude fiscale, deux « critères » sont à remplir :

• Des faits matériels qui permettent au contribuable de se soustraire en partie ou en totalité à l’impôt donc il est sujet.
• Une intention consentie de fraude.

Attention, faire semblant d’avoir oublié de déclarer quelques sommes ou encore de dire que vous vous êtes trompé en remplissant votre déclaration d’impôt, est une excuse qui ne fonctionne plus !

Selon le gouvernement français, il y aurait plus de 3.000 fraudeurs français qui ont transféré des fonds à l’étranger sans en avertir personne, dans l’espoir de peut-être ne jamais se faire avoir et économiser un bon petit pactole. Le coût de cette fraude est estimée entre 25 et 40 milliards d’euros par an, pour l’Etat français et, finalement, pour les honnêtes citoyens qui eux, déclarent leur revenu et qui voit quand même, leurs impôts augmenter.

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Vous risquez gros !
Cette année, comme vous l’aurez compris, le fisc ne rigole pas et a entrepris une véritable chasse aux sorcières. Ainsi, si vous vous faites avoir, il ne vous fera aucun cadeau, soyez en certain !

Certes, il n’existe plus vraiment de peines de prison pour fraude fiscale (bien que toujours inscrit dans le code pénal) mais votre compte en banque risquerait, tout de même, d’en prendre un sale coup. En effet, cela peut rapidement ruiner votre vie : une amende maximale de 75.000 €, une peine de prison pouvant aller jusqu’à 7 ans de prison ferme (rare dans la pratique), l’obligation de publier, aux frais du condamné, le jugement dans 2 ou 3 journaux nationaux, et la perte des droits civiques pendant 5 à 10 ans. De plus, ils devront régulariser leurs comptes et rembourser 60 % de l’argent dissimulé.

Attention aux récidivistes, la facture s’annonce beaucoup plus salée et peut aller jusqu’à 500.000 €. A savoir que pour lutter contre la fraude fiscale, le délai de prescription a été rallongé à 10 ans, notamment en prévision d’un éventuel échec d’accord avec les pays protégeant le secret bancaire.

Bon à savoir : fraude fiscale et redressement fiscal sont deux choses totalement différentes. Ce dernier vise à réparer les erreurs ou omissions du contribuable.

Au final, frauder en vaut-il vraiment la chandelle ? Quelques milliers d’euros contre la liberté, on a vite fait de choisir quand on est averti des risques. Ainsi, si jusqu’alors vous êtes passé entre les mailles du filet, il n’est pas loin le jour où Bercy vous attrapera et ce jour-là, pas sûr qu’il vous relâche de sitôt.

Shinbeth8200

Arlette Ricci, l’héritière de la maison de couture Nina Ricci, est accusée d’avoir caché pendant plus de 20 ans au fisc français un patrimoine de plus de 17 millions d’euros, logé en Suisse. Elle est jugée ce jeudi en appel pour fraude fiscale.

L’héritière de la maison de couture Nina Ricci est jugée à partir de ce jeudi en appel pour fraude fiscale, elle qui avait écopé d’une des plus lourdes condamnations prononcées dans ce type d’affaires : un an de prison ferme et un million d’euros d’amende.

Arlette Ricci, 75 ans, est accusée d’avoir caché pendant plus de vingt ans au fisc français un patrimoine de plus de 17 millions d’euros, logé en Suisse.

Sa dette fiscale globale, objet d’un autre contentieux, toujours en cours, est évaluée à 10 millions d’euros. En 2015, l’héritière a été en première instance reconnue coupable de fraude fiscale pour les années 2007 à 2010, de blanchiment et de faillite frauduleuse.

Sa fille n’a pas fait appel

Ont également fait appel l’avocat Henri-Nicolas Fleurance, condamné en première instance à un an de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende, et tenu de rembourser le fisc avec sa cliente ; ainsi que deux sociétés civiles immobilières (SCI) montées selon les enquêteurs dans le seul but de soustraire à l’impôt une maison à Paris et une propriété en Corse.

Ouest-France Abonnement
La fille d’Arlette Ricci, Marguerite Vignat, n’a pas fait appel de sa condamnation à huit mois de prison avec sursis. Le procès doit se tenir jusqu’au 14 décembre devant la cour d’appel de Paris.

L’avocat de Mme Ricci, Me Jean-Marc Fedida, espère que ces nouvelles audiences verront un « retour à la sérénité judiciaire », après un premier procès qui s’était selon lui déroulé dans une atmosphère de « corrida ».

« Un certain amusement »

Le 13 avril 2015, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné l’héritière à trois ans de prison, dont deux avec sursis, et un million d’euros d’amende.

Il avait condamné en des termes très durs une « atteinte exceptionnelle à l’ordre public économique et au pacte républicain » et souligné « la volonté particulièrement déterminée (de Mme Ricci) de persister » dans la fraude.

Apprenant à l’été 2009 que son nom figurait sur les « listes Falciani », l’héritière avait ainsi, selon les juges, choisi « d’organiser sa résidence fictive en Suisse » plutôt que de « régulariser sa situation » en France.

Le tribunal a également souligné que « Mme Ricci ne faisait pas de mystère de (sa situation fiscale) à l’égard de ses proches et semblait en tirer un certain amusement ».

Ricci, un des premiers des « listes Falciani »

À l’avocat Henri-Nicolas Fleurance, le tribunal avait reproché d’avoir « franchi les limites, qui n’ont rien d’obscur pour un professionnel averti du droit, qui séparent (…) la mission de conseil de la complicité de délit de fraude fiscale ».

Ricci est l’un des premiers, et l’un des plus célèbres patronymes à avoir émergé en 2009 des fameuses « listes Falciani », du nom de l’informaticien de la filiale suisse de la banque HSBC qui les a divulguées.

En première instance, les avocats de la défense avaient contesté, sans succès, la régularité d’un procès s’appuyant sur ces listings, dénonçant la façon dont les autorités françaises les avaient exploités.

Marchands d’art, ministre, banques…

Depuis Arlette Ricci, d’autres procès de fraudeurs du fisc ont marqué les esprits, à commencer par celui de l’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac. Ce dernier sera fixé sur son sort le 8 décembre. Le parquet a requis contre lui trois ans de prison ferme.

Le tribunal correctionnel de Paris rendra ensuite en janvier sa décision concernant les héritiers de la famille de marchands d’art Wildenstein, poursuivis pour avoir fraudé le fisc à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros.

Après les particuliers viendra peut-être le tour de certaines banques, soupçonnées d’avoir orchestré à grande échelle l’évasion fiscale de riches contribuables français.

Le parquet national financier (PNF), créé après le scandale Cahuzac pour muscler la répression en matière de fraude fiscale de haute volée, a demandé le renvoi en procès de deux géants bancaires, le Suisse UBS et le Britannique HSBC.

Shinbeth8200

Un très beau texte de Catherine Levy

APPELEZ MOI SIONISTE !
Vous nous appeliez Judéens au temps du roi David
Vous nous appeliez hébreux après notre exil forcé
Vous nous appeliez zélotes pendant notre résistance
Vous nous appeliez juifs durant les pogroms , les déportations , les inquisitions et conversions .
Vous nous appelez sioniste depuis que nous avons retrouvé notre terre
De Canaan à Massada , de Judée jusqu’à Varsovie , de Rome jusqu’en Espagne , de Constantinople à Tel aviv je suis resté le même ..
Je suis resté le peuple élu pour étancher vos haines et votre mépris de l’humanité .
Je suis le peuple de d.ieu qui a traversé le temps , les siècles , les pays , les déserts et les nations
Je suis l’empêcheur des ténèbres de tourner en rond , le caillou dans la chaussure des méchants
Je suis celui dont personne ne voulait mais que tout le monde regrette
Je suis le plus jalousé et le plus méprisé , attirant autant de convoitises que de réprobations
Je suis celui que vous ne pouvez pas voir mais que vous scrutez en permanence .
Je suis le reflet dans le miroir de vos contradictions
Appelez moi sioniste si cela vous permet d’effacer votre honte à peine bue
Appelez moi sioniste si cela vous rassure quand vous me refusez le droit à l’existence
Appelez moi sioniste si cela n’ écorche plus vos langues d’aphasiques de l’histoire
Appelez moi ainsi , oublieux de votre propre erreur de genèse .
Mais sachez que j’aime le nouveau nom que vous m’avez concédé
Alors appelez moi sioniste quand je porte fièrement mon drapeau reconquis
Et puis , appelez moi sioniste quand je me défends de mes voisins inassouvis de terres et d’orgueil
Surtout , Appelez moi sioniste quand je soigne des enfants de tous horizons et de toutes religions .
Mais appelez moi sioniste aussi quand j’apporte à la science les découvertes les plus fondamentales.
N’oubliez pas de me citer , moi sioniste , quand je tends une main loyale à mes cruels voisins
Pensez à m’appeler sioniste aussi quand je veux la paix même au prix de concessions démesurées
Ah oui! appelez moi sioniste quand je donne au Monde les plus grands artistes, les plus grand chercheurs , les plus grands humanistes. le plus grand des physiciens quantiques des quantiques
Appelez moi comme vous voulez ….mais sachez que je reste le même peuple , beau , fier ,uni , humain , noble , défenseur des libertés et amoureux de la vie .
© Catherine Lévy –
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1151791541553406&id=1151714601561100

Shinbeth8200

Il y a seulement 70 ans ! les Juifs étaient menés à l’abattoir comme des moutons.
> Il y a seulement 60 ans !
> Pas de pays. Pas d’armée.

Sept pays arabes déclarèrent la guerre au petit Etat juif, seulement quelques heures après sa création !
> Nous étions alors 650 000 Juifs contre le reste du monde arabe !

Pas de Tsahal (armée de défense d’Israël).

Pas de puissante Armée de l’Air, seulement des gens courageux avec nulle part où aller.
> Liban, Syrie, Irak, Jordanie, Egypte, Libye, Arabie Saoudite
> attaquèrent tous en même temps.
> Le pays que l’ONU nous a « donné » était un désert à 65%.
> Le pays est sorti de nulle part !

> Il y a 35 ans ! Nous avons combattu les trois armées les plus
> puissantes du Moyen-Orient, et nous les avons balayées en six jours.

Nous nous sommes battus contre différentes coalitions de pays arabes, qui avaient des armées modernes et de nombreuses armes soviétiques, et nous les avons toujours battues !

Aujourd’hui nous avons :
> Un pays,
> Une armée,
> Une puissante Armée de l’Air,
> Une économie à la pointe de la technologie, qui exporte des millions de dollars.
> Intel – Microsoft – IBM y développe des produits, chez nous.
> Nos docteurs remportent des récompenses pour leurs recherches dans le domaine médical.

> Nous faisons fleurir le désert, et vendons des oranges ,des fleurs et des légumes au monde entier.
> Israël a envoyé ses propres satellites dans l’espace !
> Trois satellites en même temps !
> Nous sommes fiers d’être au même rang que :
> Les États-Unis, qui ont 250 millions d’habitants,
> La Russie , qui a 200 millions d’habitants,
> La Chine , qui a 1.3 milliards d’habitants ;
> Les Européens – France, Grande-Bretagne, Allemagne – qui ont 350 millions d’habitants.

> Les seuls pays au monde à envoyer des objets dans l’espace !
> Israël fait aujourd’hui partie de la famille des puissances nucléaires,
> Avec les États-Unis, la Russie , la Chine , l’Inde, la France , et la
> Grande-Bretagne.

> ( Nous ne l’avons jamais admis officiellement, mais tout le monde le sait )
> Et dire qu’il y a seulement 60 ans,
> Nous étions menés, honteux, sans espoir, au massacre !
> Nous nous sommes extirpés des ruines fumantes de l’Europe,
> Nous avons remporté nos guerres ici avec moins que rien
> Nous avons construit notre petit « empire » à partir de rien.

Qui est le Hamas pour me faire peur ?
> Pour me terrifier ?
> Vous me faites rire !
> Pessah’ a été célébré ;
> N’oublions pas de quoi il s’agit.
> Nous avons survécu à Pharaon,
> Nous avons survécu aux Grecs,
> Nous avons survécu aux Romains,
> Nous avons survécu à l’Inquisition en Espagne,
> Nous avons aux pogroms en Russie,
> Nous avons survécu à Hitler,
> Nous avons survécu aux Allemands,
> Nous avons survécu à l’Holocauste,
> Nous avons survécu face aux armées de sept pays arabes,
> Nous avons survécu à Saddam.
> Nous survivrons aux ennemis présents également

Pensez à n’importe quelle époque de l’histoire humaine !

Pensez-y, pour nous, le peuple juif,
> La situation n’a jamais été meilleure !
> Alors regardons le monde en face,

Rappelons-nous :
> Toutes les nations ou les cultures
> Qui un jour ont voulu nous détruire,
> N’existent plus aujourd’hui – alors que nous vivons toujours !
> L’Égypte?
> Les Grecs ?
> Alexandre de Macédoine ?
> Les Romains ? (Quelqu’un parle-t-il encore latin de nos jours ?)
> Le troisième Reich ?
> Et regardez-nous,
> La nation de la Bible ,
> Les esclaves d’Égypte,
> Nous sommes toujours là,

Et nous parlons la même langue !
> Ici, et maintenant !
> Les Arabes ne le savent pas encore,
> Mais ils vont apprendre qu’il y a un Dieu.
> Tant que nous gardons notre identité, nous sommes éternels.

Alors excusez-nous de ne pas nous inquiéter,
> De ne pas pleurer,
> De ne pas avoir peur.
> Les choses vont bien ici.
> Elles pourraient certainement aller mieux,

Cependant :
> Ne croyez pas les médias,
> Ils ne vous disent pas
> Que les fêtes continuent d’avoir lieu,
> Que les gens continuent à vivre,
> Que les gens continuent à sortir,
> Que les gens continuent à voir des amis.

Oui, notre moral est bas.
> Et alors ?

C’est seulement parce que nous pleurons nos morts pendant que d’autres se réjouissent du sang versé.

> C’est la raison pour laquelle nous gagnerons, en fin de compte.

JAMAIS NE DORT NI NE SOMMEILLE LE GARDIEN D’ISRAËL !

Faites suivre cet DISCOURS à toute la communauté ,
> Et à des gens dans le monde entier.
> Ils font partie de notre force

PARTAGEZ SUR VOS MURS AVEC VOS AMIS

Tobelem

Vous devriez prendre plus de renseignements sur les gens qui écrivent des articles pour vous… Joseph Ghebali s’est réfugié en Israël. Énormément de gens ont été escroqué par ce voyou qui est condamné en France à de la prison ferme
Merci

Armand

Un peu de détente .

Effectivement le fisc français prend il tous les juifs pour des Al Capone ?
Souvenons nous .

17 octobre 1931 : Al Capone, victime de l’IRS

 » Ce ne sont pas les agents fédéraux menés par Eliott Ness qui sont parvenus à faire condamner Al Capone mais bien les agents spéciaux du fisc. Plus précisément, les agents de l’IRS (Internal Revenue Service). Ces derniers mettront cinq longues années avant de récolter suffisamment de preuve pour appréhender le gangster.
A l’époque, Alphonse Capone est à la tête d’un empire de commerce de l’alcool, un secteur extrêmement prospère en ces temps de prohibition, mais aussi de prostitution, de jeux et de racket. Il ne possède aucun bien du point de vue légal. Sa maison de Floride est au nom de sa femme, celle de Chicago de sa mère. Capone ne répertorie aucune information afférente à ses états financiers. Ce sont ses commis comptables qui s’en chargent.
A la tête de l’IRS, Elmer Irey prépare alors de fausses identités pour deux de ses agents. Ces derniers s’infiltrent et parviennent à mettre la main sur les livres comptables incriminants. Ils font apparaître des revenus mirobolants : Al Capone doit 215 millions de dollars à l’Etat !
capone
Elmer Irey travaille alors de pair avec le procureur général George E. Q. Johnson pour assurer l’emprisonnement d’Al Capone. Le 5 juin 1931, ce dernier est inculpé de 25 chefs d’accusation pour fraude fiscale commise entre 1925 et 1929. Pris au dépourvu – « C’est absurde ! Vous ne pouvez pas taxer de l’argent illégal ! », se serait-il exclamé -, Al Capone tente l’impossible pour maîtriser la situation. Il embauche cinq tueurs à gage dont la mission était de venir à New York pour abattre le procureur Johnson. Mais les services secrets les repèrent à temps et mettent Johnson et sa famille sous haute protection. Capone tente aussi de négocier sa peine en plaidant coupable. Enfin, il essaie de soudoyer le jury mais le juge change sa composition quelques minutes avant la tenue du procès le 7 octobre 1931.
Dix jours plus tard, le 17 octobre, les membres du jury reconnaissent Al Capone coupable de fraude fiscale au terme de neuf heures de délibération. Il n’est inculpé d’aucune autre activité illicite. Il écope d’une peine de onze ans, la plus sévère jamais infligée en matière de fraude fiscale.  »

Faut il préciser que Meir Lansky le comptable et le cerveau de la mafia à cette époque avait été refoulé par les autorités israéliennes quand il avait voulu rapatrier sa fortune et finir ses jours en Israël .

levarois

Cet article ne me plaît pas beaucoup parce qu’il me semble que cette loi contre la fraude fiscale n’est pas spécialement dirigée contre les Juifs; à ma connaissance, elle s’applique indistinctement à tous les contribuables français quelle que soit leur religion alors pourquoi affirmer que c’est une loi antisémite ? il me semble que c’est un amalgame dangereux d’affirmer que les Juifs sont systématiquement poursuivis pour fraude fiscale , comme le gangster Al Capone sous la prohibition, quand les adeptes des autres religions ne le sont pas; certes, en ce moment les Juifs sont peut-être confrontés davantage que les autres à cette loi; mais c’est dû au fait que les Juifs qui cherchent à émigrer vers Israël sont plus nombreux que les autres à cause des attentats antisémites qui sont commis en France.

Yossef

Encore un ARTICLE qui me DEGOUTE !

Comment est-ce que JFORUM puisse tolérer et poster un tel article ?

Qui est Joseph GHEBALI ?,

Cet article loin de dénoncer la réalité, est anti-productif. Au lieu de dénoncer l’antisémitisme, cet article est profondément antisémite. Il contribue même à la détestation de la communauté juive.

Ainsi, lorsqu’on lit en diagonale ce texte, nous voyons une succession de mots :

Les Juifs, premières cibles du fisc, L’antisémitisme et l’insécurité, l’épouvantail fiscal. « rétention, spoliation, abus sociaux, confiscation, pour ne pas dire racket, » L’Administration fiscale, la lutte contre le crime organisé. «l’Office Central de Lutte contre la Corruption et les Infractions financières et fiscales » « fraude fiscale en bande organisée». poursuivis comme « criminels ou terroristes » cherché à berner le fisc en « bande organisée ». une condamnation à 7 ans d’emprisonnement, trafic international de stupéfiants, le grand banditisme et le terrorisme. Les personnes suspectes de fraude fiscale, d’infiltrer une organisation ou institution quelle qu’elle soit, délit de présomption de blanchiment de fraude fiscale. Les Juifs fuyant l’insécurité et l’antisémitisme, sont évidemment les premiers visés. « Le Lanceur d’Alerte » faits constitutifs d’un délit ou d’un crime, Les services fiscaux encouragent la délation « légalisée ».

Et de continuer,….

Les juifs de France représentent une manne fiscale estimée à plusieurs milliards d’euros , « les juifs ont de l’argent », les partenaires financiers traditionnels des Juifs en quête d’Aliyah – « selon la bonne vieille technique du « parapluie ». les banquiers israéliens font pression sur leurs clients «blanchiment de fraude fiscale». montages suspectés d’évasion fiscale. dans le collimateur d’une administration aveugle. Israël reste le bouclier à la combinaison …

Si je n’étais pas juif, si je ne connaissais pas ma communauté, et si je lisais cet article d’un seul trait,……… Je deviendrais immédiatement ANTISEMITE en PUISSANCE.

ACCOLER : juifs, crime organisé, corruption, infractions financières, criminels, terroriste, grand banditisme, « fraude fiscale en bande organisée», et Les juifs de France représentent une manne fiscale estimée à plusieurs milliards d’euros, « les juifs ont de l’argent »

C’en est TROP !!!

Dans quel monde vivons nous ?

Le fruit pourri lorsque le vers est à l’intérieur.

Loin d’être une SAINTE, la communauté juive n’est ni plus ni moins différente, mais en aucun cas le tableau que vous voulez nous faire croire.