Les États-Unis fixent une échéance à Israël pour mettre fin à l’opération à Gaza d’ici la fin de l’année
Les relations entre les États-Unis et Israël connaissent un nouveau chapitre, alors que des informations contradictoires émergent sur la position américaine quant à la durée de l’offensive israélienne contre le Hamas à Gaza. Selon des sources israéliennes relayées par Politico, l’administration Biden aurait explicitement indiqué à Israël qu’elle devrait conclure son opération militaire d’ici la fin de l’année.
Lors de la récente visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Israël, des responsables israéliens ont exposé leurs plans et anticipations quant à la durée des combats dans le sud de Gaza. Face à cette présentation, Antony Blinken aurait répondu de manière laconique, soulignant que « vous n’avez pas beaucoup de crédit », selon les informations fournies par Politico.
Cette position contraste avec les déclarations de Jon Finer, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, qui a affirmé lors du Forum sur la sécurité d’Aspen à Washington que les États-Unis n’avaient pas imposé de délai précis à Israël pour mettre fin à ses opérations militaires de grande envergure contre le Hamas.
Bien que les détails exacts des échanges entre responsables israéliens et américains puissent varier, ces déclarations divergentes suggèrent des divergences d’interprétation sur les attentes temporelles liées à l’opération à Gaza. Certains responsables américains ont également laissé entendre la possibilité d’une transition vers une stratégie moins intense, se concentrant spécifiquement sur des individus liés au Hamas, après la phase actuelle de l’opération terrestre dans le sud de la bande de Gaza.
La question de la temporalité revêt une importance particulière, car elle soulève des interrogations sur la capacité d’Israël à atteindre ses objectifs militaires dans un délai donné. La pression américaine, qu’elle soit officielle ou implicite, pourrait influencer les décisions stratégiques d’Israël dans les semaines à venir.
Malgré les conseils américains de ne pas pénétrer dans certaines zones sensibles comme les tunnels terroristes ou les hôpitaux, Israël a choisi de suivre son propre plan pour neutraliser efficacement le Hamas. Un haut responsable israélien a souligné que la décision d’aller à Gaza était motivée par la nécessité de détruire le Hamas et de libérer les otages, ajoutant que les risques inhérents à de telles actions étaient bien calculés.
Ces événements surviennent dans un contexte où Israël poursuit ses opérations militaires dans le sud de Gaza, visant à affaiblir le Hamas et à mettre fin à ses capacités d’attaques contre Israël. La récente attaque du 7 octobre a été un catalyseur majeur de cette offensive, mettant en lumière la nécessité pour Israël de garantir que le Hamas ne représente plus une menace significative.
L’incertitude persiste quant à la voie à suivre pour résoudre le conflit à Gaza. Alors que les responsables américains ont indiqué que la phase actuelle de l’opération terrestre israélienne pourrait durer plusieurs semaines, les spéculations se tournent vers une possible transition vers des actions moins intensives après cette phase.
Cependant, les divergences apparentes entre les déclarations de responsables israéliens et américains laissent entrevoir des discussions complexes et des ajustements potentiels dans les relations entre les deux alliés. La gestion future du conflit dépendra également des développements sur le terrain et des résultats atteints par Israël dans sa lutte contre le Hamas à Gaza. La pression diplomatique et les considérations stratégiques continueront de façonner l’évolution de cette situation.
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