Frappe de Drone au Liban : Le Petit-Fils de Nasrallah Parmi les Victimes, selon un Rapport
Une frappe de drone israélien a tué samedi le petit-fils du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, Abbas Ahmed Halil, ainsi que deux autres membres du Hezbollah à Neqoura, dans le sud du Liban, selon un reportage de la radio syrienne Voix de la Capitale dimanche.
D’après certaines sources, le petit-fils de Nasrallah n’était pas la cible de l’attaque. Il aurait été le chauffeur de hauts gradés du Hezbollah et aurait perdu la vie dans le véhicule visé par la frappe de drone.
Bien que cette information n’ait pas encore été confirmée par des sources officielles, le rapport fait référence à la même attaque lors de laquelle Tsahal a annoncé la mort de trois membres du Hezbollah dans un véhicule dans le sud du Liban, suite à une frappe de drone israélien.
Le journal Al-Manar, affilié au Hezbollah, a également rapporté des frappes aériennes dans le village de Kila, au sud du Liban, ainsi que des bombardements d’artillerie dans les villages d’Aitaroun et de Belida, près de la frontière avec Israël. Cette escalade survient dans un contexte de confrontation continue entre Israël et le Hezbollah depuis octobre dernier.
Les frappes israéliennes ont permis l’élimination de plus de 200 combattants du Hezbollah et d’une cinquantaine de civils au Liban depuis octobre, tandis que les attaques en provenance du Liban ont coûté la vie à une douzaine de soldats israéliens et à cinq civils. Cette violence a entraîné le déplacement de dizaines de milliers d’Israéliens et de Libanais de part et d’autre de la frontière.
Le Hezbollah a récemment déclaré qu’il cesserait ses attaques si Israël mettait fin à son offensive sur Gaza, mais qu’il était prêt à continuer les combats si la guerre à Gaza se poursuivait. Vendredi, le Hezbollah a annoncé la mort de quatre membres au Liban. Le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a exprimé jeudi à Reuters que l’arrêt des combats à Gaza la semaine prochaine pourrait ouvrir la voie à des pourparlers indirects pour mettre fin aux hostilités à la frontière.
La situation demeure tendue dans la région alors que les deux parties continuent de s’affronter, alimentant ainsi les craintes d’une escalade plus importante des violences.
Jforum.fr
 |
 |
