Le chef du parti libéral-démocrate allemand (FDP), Christian Lindner, a dressé un parallèle entre la manière dont Recep Tayyip Erdogan gère l’après coup d’Etat en Turquie et celle dont Hitler avait imposé le nazisme.

Selon M.Lindner, le dirigeant turc s’efforce à construire « un régime autoritaire qui est adapté uniquement à lui-même ».

« Parce que les droits et les libertés des individus ne sont plus d’application en Turquie, il ne peut pas être un partenaire pour l’Europe », indique-t-il dans une interview avec Bild am Sonntag.

Le président fédéral du FDP a également qualifié de « veule » la politique du gouvernement allemand à l’égard de M.Erdogan et s’est déclaré indigné par le fait que les négociations sur l’adhésion de la Turquie au sein de l’Union européenne n’étaient pas suspendues jusqu’à présent.

Ankara au lendemain de la tentative de putsch (16 juillet 2016)

Toujours d’après lui, le coup d’Etat avorté en Turquie ressemble à l’incendie du palais du Reichstag le 28 février 1933, qui avait été présenté comme un coup des communistes allemands utilisé à des fins politiques par les nazis.

Depuis la tentative de putsch du 15 juillet dernier, des milliers de militaires turcs ont été arrêtés par les autorités. Dans le même temps, 60.000 fonctionnaires ont été renvoyés et des milliers de passeports ont été annulés.

On peut se demander pourquoi trop peu de dirigeants dénoncent l’attitude dictatorial de ce musulman qui détruit la démocratie de son pays. Il nous fait là une brillante démonstration que démocratie et islam sont incompatibles, et que la seule possibilité pour les pays musulmans de devenir démocratiques passe par une laïcité imposée.

Les Allemands veulent rompre l’accord UE/Turquie sur les réfugiés

Selon un sondage réalisé par l’institut de sondage d’opinion Emnid, une majorité d’Allemands souhaitent que l’Union européenne rompe l’accord sur les réfugiés conclu avec la Turquie.

Au total, 52% des Allemands se prononcent en faveur d’une telle démarche, alors que 35% s’y opposent.

En 2015, environ 1,1 millions de réfugiés sont arrivés en Allemagne. Aujourd’hui, l’afflux de nouveaux réfugiés dans le pays s’est réduit au minimum. Cependant, en cas de rupture de l’accord avec Ankara, la crise migratoire pourrait reprendre de plus belle en Allemagne, ce qui serait susceptible d’entraîner des conséquences politiques sérieuses pour Angela Merkel à l’approche des élections au Bundestag.

66% des sondés sont en outre favorables à la cessation des négociations sur l’adhésion d’Ankara au sein de l’Union européenne en raison des purges lancées en Turquie suite au coup d’Etat militaire avorté.

Réfugiés syriens

© PHOTO: REUTERS/MURAD SEZER

L’UE signe un accord avec la Jordanie pour aider les réfugiés syriens

L’accord signé entre Bruxelles et Ankara en vue de régler la crise des réfugiés en Europe prévoit que la Turquie surveille mieux ses frontières et accueille les migrants. En échange, l’UE s’est engagée à supprimer les visas pour les ressortissants turcs souhaitant effectuer un séjour court au sein de l’Union européenne.

Dans le même temps, l’UE doit verser à Ankara 6 milliards d’euros nécessaires pour loger les migrants sur le territoire turc.

Jforum.fr avec  Sputnik

 

 

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