Le nom d’Arnaud Beltrame est sur toutes les lèvres depuis l’attentat terroriste de Trèbes.
Le gendarme avait échangé sa place contre celle d’une otage aux mains de Radouane Ladkim, le terroriste, qui l’a ensuite assassiné. L’Élysée a annoncé un hommage national pour récompenser la bravoure du gendarme. Un geste qui a touché et impressionné. L’héroïsme de ce lieutenant-colonel fait désormais l’objet de multiples reportages en France… mais aussi à l’étranger. Chine, Russie, Turquie ou encore Brésil ont consacré quelques minutes à son histoire.
La mort de A. BELTRAME est certe malheureuse et sacrificielle, mais pas héroïque. Un peu à contre-courant, mais en parlant d’otages, le militaire aura été abusé. Il ne s’agit pas d’otages, car il n’y avait pas de negociations, et donc pas de sauvetage à obtenir. S’il avait eu un plan pour désarmer ou neutraliser le terroriste, ou si son échange avait aidé à ce que le terroriste soit abattu, vivant ou mort, il aurait valider son héroïsme. Ce n’est qu’un gâchis d’une vie contre une autre vie, conforté par l’idée que l’islamisme peut être soigné, (on a d’ailleurs inventé la notion aberrante de « deradicaliser »), et c’est dans cet esprit, admirable certe, mais dans l’erreur, que l’homme s’est risqué.
Nous savons, nous, en Ysraël, que aucune négociation n’est possible dans ce type de situation, et donnons le plus rapidement possible l’assaut, pour minorer les pertes…
Le seul fait de traduire chaïd par martyr est une corruption de langage.
Le martyrologue, c’est ce laisser tuer pour une cause, et non pas une cause de tuer et en mourir. Le tueur avait le projet du second plan.
Persuadé d’obtenir la « félicité eternelle », de l’Autre côté.
Le comportement de A. BELTRAME Z’L n’est pas à suivre. Un vide pour ses proches…