La Russie fait monter les tensions en accusant Washington d’agression vicieuse en Syrie sous couvert d’un groupe-tiers
La dernière revendication du ministère russe des Affaires étrangères, jeudi 30 août, était que «les États-Unis et leurs alliés n’auront que 24 heures pour préparer leur groupe de défense antimissile en cas d’attaque contre la Syrie». Le plus important exercice naval russe en mer Méditerranée a commencé le samedi 1 er septembre avec la participation de 25 navires de guerre et sous-marins et de 30 avions, dont des avions de combat et des bombardiers stratégiques.
À Washington, l’ambassadeur russe a mis en garde les États-Unis contre un «acte d’agression injustifié et illégal en Syrie». À Moscou, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que le groupe de frappe de la coalition déployait environ 70 véhicules lance-missiles au Moyen-Orient et était prêt à attaquer la Syrie en moins de 24 heures. Elle a indiqué que son arsenal comprend près de 380 missiles de croisière et les destroyers de l’US Navy Karni et Ross, chacun transportant 28 missiles de croisière Tomahawk. Selon Zakharova, le groupe de frappe des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni se compose actuellement d’avions, d’avions stratégiques et tactiques sur des bases en Jordanie, au Koweït et en Crète ».
Mercredi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé les Etats-Unis d’avoir planifié une attaque par des armes chimiques sous fausse bannière [qui serait, selon lui, menée par l’Ahrar al Sham, relayé par les SAS britanniques sur le terrain, au nom des Occidentaux, pour accuser le régime] dans la province syrienne d’Idlib, afin de prendre des mesures. Cette fausse attaque servirait alors de prétexte à une nouvelle frappe. Par un retournement classique de l’hôpital qui se moque de la charité (ou de la poêle qui se moque du chaudron), Lavrov a accusé les Etats-Unis d’avoir planifié une «provocation» en Syrie pour contrecarrer la prochaine offensive russo-irano-syrienne contre les rebelles à Idlib, afin de sauver les «terroristes» syriens – tout comme l’Amérique l’aurait fait en Libye et en Irak.
Exercice naval russe , la tension militaire russo-américaine , est , en Syrie
Adaptation : Marc Brzustowski
Russia notches up military tensions by pouring out charges of coming US aggression in Syria
Poutine sait très bien jusqu a ou aller.
Les Russes jouent un jeu dangereux mais ils n iront jamais jusqu a l affrontement pour ses deux alliés de m..de locaux.
Juste une jesticulation.
Quand à Trump nul doute qu il frappera l Iran et ou la Syrie de manière très dure avec ou sans l accord d’Obama Macron.