Tsahal dans une attaque inhabituelle au cœur du Liban révèle quelle arme stratégique du Hezbollah a été détruite.
L’armée israélienne a mené une attaque à grande échelle sur le territoire libanais. Des avions de combat de l’armée de l’air ont récemment attaqué deux complexes militaires de l’organisation terroriste Hezbollah, qui constituaient des atouts importants pour l’organisation, notamment un complexe militaire utilisé par une unité de missiles sol-air.
En réponse aux tirs de barrage du Hezbollah :
Il y a peu de temps, des avions de combat de l’armée de l’air ont attaqué deux complexes militaires du Hezbollah. Les complexes constituaient des atouts importants pour l’organisation, notamment un complexe militaire utilisé par l’unité de missiles sol-air de l’organisation terroriste.
En outre, il y a peu de temps, des avions de combat, des avions de l’armée de l’air et d’autres forces de Tsahal ont attaqué une série de cibles de l’organisation terroriste Hezbollah dans les régions de Rab al-Taltin, Ramya, Mi al-Jebel et Ayta al-Sha’- ab au sud du Liban, parmi les cibles attaquées, des infrastructures du terrorisme, une brigade de terroristes, une position de lancement de missiles et un quartier général opérationnel. Durant la journée, un certain nombre de stations de lancements de missiles depuis le territoire libanais dans les régions de Yiftah et Avivib ont été détectés.
En outre, plus tôt dans la journée, un missile sol-air a été lancé sur un avion piloté à distance de l’armée de l’air en territoire libanais, l’engin n’a pas été endommagé et a poursuivi sa mission, le missile n’a pas pénétré en territoire israélien.
Le feu nourri au nord : le Hezbollah a fait une démonstration sur ce qui se passerait si la menace multiforme s’étendait.
En moins de 24 heures, l’organisation terroriste a intensifié ses méthodes d’attaque contre Israël, lançant un barrage comprenant des dizaines de roquettes. Alors, quelle est la particularité de ce barrage ? Le Hezbollah s’est engagé dans une opération appelée « inondation », c’est-à-dire des tirs massifs sur cette partie de la zone désignée. Objectifs : les sites stratégiques et sensibles tels que les bases militaires et les symboles du gouvernement.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a menacé hier (vendredi) dans son discours devant des milliers de militants et les hauts gradés de l’organisation qu’il « ne sera pas en mesure de contenir l’assassinat de son ami Cheikh Salah al-Aruri » au cœur de la région la plus sûre. En moins de 24 heures, le Hezbollah a intensifié ses méthodes d’attaque contre Israël et a lancé un barrage qui comprenait selon le Hezbollah 62 roquettes et selon le porte-parole de Tsahal environ 40 roquettes. On peut estimer qu’une partie des roquettes est tombée sur le territoire du sud du Liban.
Quelle était la particularité de ce barrage puissant ? Le fait que le Hezbollah l’ait lancé vers une zone est évident. Selon la tactique iranienne, il s’agit d’une méthode « d’inondation ». C’est une arme des faibles. Vous n’avez pas une arme puissante ? Utilisez une arme réduite, mais selon la méthode « inondation » ou « essaimage » – pour rendre la tâche difficile à l’adversaire, notamment en défense. Lors de l’attaque surprise du 7 octobre, les terroristes du Hamas ont eu recours à la même méthode, en se lançant dans une trentaine de centres d’infiltrations,et dans une seule.
Le tir de barrage intense de ce matin est une démonstration d’un état de guerre au cours duquel les membres du Hezbollah lanceront des milliers de roquettes, mais en se concentrant sur des sites stratégiques et sensibles tels que les infrastructures nationales, les bases militaires et les symboles du gouvernement. Ces lancements ont pour objectif de rendre plus difficiles les systèmes de défense aérienne de Tsahal et de les pénétrer avec au moins quelques roquettes ou missiles individuels, à partir d’une masse plus large lancée en barrage. Dans une guerre multi-arènes, il y en aura des dizaines, voire des centaines de cibles similaires
Le système « Tal Shamayim » ( pluie du ciel) , après un an et demi de désactivation a été réactivé. Le système, l’un des plus grands de ce type au monde, fonctionne principalement pour la détection et l’alerte du type ballon d’observation, qui est l’un des piliers du système de défense aérienne israélien. Il aide le système de contrôle de l’armée de l’air à se forger une image précise et large de l’espace aérien israélien et de ses environs.
Selon le hezbollah, jusqu’à présent, 152 membres de l’organisation ont été tués par les tirs de Tsahal depuis le début de la guerre, dont environ un tiers étaient des membres de la force Radwan. Mercredi dernier, le chef adjoint du Hamas, Saleh al-Aaruri, a été tué dans une attaque de missiles laser guidés israélien dans le quartier Dahiya de Beyrouth, avec les membres du Hamas Azzam Akre et Samir Effendi Selon ces informations, trois missiles ont touché un bureau du Hamas dans une banlieue de la capitale libanaise, considérée comme un bastion du Hezbollah, le Liban attribuant l’assassinat à Israël, qui a refusé de commenter officiellement ces informations.
Al-Aaruri, 57 ans, était l’un des fondateurs de la branche militaire du Hamas. Il a purgé des peines de prison en Israël, avant d’en être expulsé et de s’installer en Syrie. Parmi les attaques marquantes qu’il a menées figurait l’enlèvement et le meurtre des trois garçons en 2014, après quoi l’opération « Tzuk Eitan » a éclaté. Il a également participé à l’accord visant la libération de Gilad Shalit et a même été vu à ses côtés lors de sa libération en 2011.
En 2017, Aaruri a été nommé adjoint de Haniyeh et un an plus tard, il a effectué une rare visite dans la bande de Gaza au sein d’une délégation du Hamas pour des négociations sur la série avec Israël. La même année, les États-Unis l’inscrivent sur leur liste de sanctions et lui offrent une récompense de cinq millions de dollars pour toute information permettant son arrestation. Ces dernières années, il passait son temps entre le Liban, la Turquie et le Qatar, tout en planifiant des attaques sur le territoire israélien.
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