Israël-Russie, ça se complique…

Malgré les efforts déployés pour réconcilier et coordonner les positions, les différences entre l’échelon militaire russe et Israël demeurent.

Moscou exige effectivement la cessation de presque toutes les opérations offensives israéliennes en Syrie.

Israël-Russie, de l’eau dans le gaz ! L’affirmation de la Russie selon laquelle des avions de l’armée de l’air israélienne opérant depuis le Liban ont mis en danger la semaine dernière deux vols civils, témoigne du fait que, malgré les efforts déployés pour réconcilier et coordonner les positions entre les armées russes et israéliennes, les divergences subsistent.

La Russie exige explicitement qu’Israël, non seulement réduise ses opérations offensives en Syrie, mais les stoppe complètement. Les Russes ne le disent pas explicitement.

Mais ils tentent de formuler des règles du jeu plus strictes. Le Kremlin exige d’une part une coordination plus étroite avec les forces russes en Syrie et d’autre part la prévention des activités israéliennes dans la région.

L’affirmation selon laquelle l’armée de l’air israélienne a mis en danger deux avions de passagers signifie pour Moscou qu’Israël doit s’abstenir d’attaques aériennes.

Et les zones concernées comprennent l’espace aérien situé entre Chypre et la côte syrienne, au-dessus de la mer Méditerranée ou dans l’est de la Syrie. Comme ces zones sont utilisées par des avions civils, la marge d’action d’Israël est quasi inexistante.

Aviation civile ?

Reste à définir ce que les Russes entendent par « aviation civile ». Le Jumbo 747, qui opère dans le cadre de la société iranienne « KASHAM PRESS AIR », est-il considéré comme un avion civil par les Russes?

Les Russes eux mêmes, savent pertinemment que cette compagnie opère au service des gardes de la révolution iraniens, sous couvert d’une compagnie aérienne civile, personne n’est dupe.

A Jérusalem, les dernières déclarations de Moscou ont été étudiées à la loupe.

Il parait évident que les forces armées russes tentent désormais d’empêcher Israël d’opérer en Syrie.

Le réchauffement des relations entre les deux pays sur le plan politique, ne se traduit donc pas dans les faits.

La reprise du dialogue entre la Russie et Israël, tant sur le plan militaire que politique, n’a pas affecté le ministère de la Défense et l’armée russe.

Les Russes ont fait leur choix

La raison en est que l’armée russe a apparemment décidé d’abandonner une certaine neutralité vis-à-vis d’Israël.

Les Iraniens, alliés d’Assad, s’installent durablement en Syrie, sans rencontrer trop d’opposition de la part du Kremlin.

Et même si l’armée et le ministre de la Défense russes ne soutiennent pas nécessairement les Iraniens, ils sont apparemment de plus en plus attachés – psychologiquement et opérationnellement – aux exigences du régime de Bachar Assad. Un régime  qui réclame la fin des attaques israéliennes contre la Syrie.

Les Russes ont fait leur choix. Ils ont choisi Assad.

Voilà qui explique également pourquoi le président russe, Vladimir Poutine, rechigne à rencontrer le Premier ministre, Benjamin Netanyahou.

Les Russes ont également affirmé que 14 des 16 missiles lancés par Israël sur des cibles situées au sud-ouest de Damas ont été interceptés par la DCA syrienne.

C’est une affirmation sans fondement. Une annonce destinée à prouver au monde que les batteries de missiles S-300, fournies par Moscou au régime de Damas, ont bien fonctionné. Là encore, les experts militaires israéliens et occidentaux sont formels, les S-300 ne sont pas encore opérationnels en Syrie.

coolamnews

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^¨

il ny a plus de syrie; assad est un dirigeant fantoche, maintenu pour la façade, pour justifier la présence des autres. comme daesh a justifier la présence des russe et des iraniens. et des turques qui par ailleur les soutenaient par derriere.
tout ceci n’est qu’une mascarade qui cache des desseins bien plus sordides, diabolique, qui sont de s’emparer d’israel. ça c’est la réalité difficile a concevoir et a avaler.
mais ce qui se passe dans cette affaire est deccrit dans le tanah noir sur blanc, détails par détails.
c’est l’énorme avantage d’israel; dieu lui a montré déjà l’issue de cette confrontation.
ez:
Tu diras: « Je veux marcher contre ce pays aux villes ouvertes, surprendre des gens paisibles qui vivent en toute sécurité, habitant tous sans remparts, n’ayant ni verrous ni portes, » 12 pour faire du butin et te livrer au pillage, pour porter la main sur des ruines repeuplées et sur un peuple rassemblé d’entre les nations, en possession de biens et de richesses, et qui habite le nombril de la terre. 13 Cheba et

Élie de Paris

Voilà qu’apparaît un des traits les plus anciens d’Ysraël.
Ça remonte les millénaires, depuis les Patriarches, nos pères fondateurs, et c’était les femmes, leurs épouses, nos Matriarches, qui reparaient leurs pots cassés.
Nos Peres avaient la fâcheuse propension, ontologique, à considérer que le mal _ chez l’autre_ pouvait être vaincu naturellement, par les mots, et qu’il fallait penser que les égarements étaient passagers.
Ne considérer que le bien chez l’autre. Le ‘hav zé’ hout reste un mode actuel de considération.
Au point qu’on place le danger au second plan.
Et on part  » analyser » les paroles de Poutine, talmudiquement !
Comme s’il avait pondu un sermon, bien pensé, aux paroles choisies, etc à la manière de nos Sages…
Point du tout. Il mettrait une réelle baffe à Bibi que certains diraient qu’il a chassé un moustique, d’autres qu’il lui massait la joue, ou que c’était par affection, voire une pratique courante chez certaines ethnies de souhaiter le salut ! Faire circuler le sang…
Des mystiques iraient jusqu’à dire qu’ainsi, tout le mal a été passé dans ce geste, et qu’à présent tout ira pour le mieux.
En fait, nous avons là le Mauvais, le vrai méchant, qui nous connaît très bien, et jongle dans ces mécanismes qui sont automatiques chez nous, et qui nous ont tant coûté dans notre histoire quadri-millenaires, toutes ces alliances et traités vaseux tous rompus, nous conduisant à cet exil actuel, et ce statut que d’aucuns considèrent précaire, voire une parenthèse de l’histoire.
Nous voulons voir le sourire, mais pas les dents.
Nous sommes en situation de pré guerre. Point barre.
Et nous devons montrer, vraiment, jusqu’à quel point nous pouvons/devons aller.
Les accolades diplomatiquement correctes, c’est fini. Les sourires idiots, confiants et hypocrites aussi.
Nous devrons être convainquant.
Le risque sera pour l’ennemi beaucoup, beaucoup plus important que la chandelle…
Et nous ? C’est à l’Eternel que nous nous confions.
Avant nos armes, et notre technologie, ou nos partenariats…

Élie de Paris

Petite précision…
Les cauchemars des dictateurs sont polarisés sur l’éventualité que une autre, ou d’autres nations veuillent submerger, ou envahir, soumettre ou détruire la leur, de nation. (Pharaon est un prototype)
En fait, ils attribuent leurs propres ambitions aux autres, et finissent donc par occasionner les pires guerres de l’humanité.
Ils veulent, dans leur terreur, nous prévenir qu’ils vont « faire un malheur » sans qu’ils aient été menacés, et accordent un budget disproportionné aux armements…
Ces comportements paranoïaques les rendent réellement dangereux et poussent les autres nations à s’armer également, ce qui, dans un circuit diabolique, finit par justifier _artificiellement _ le sur’armement de ces dictatures.
Et multiplier leurs grains de folie.
https://youtu.be/-ZpbjzIzMAQ