Israël attaque plus fort en Syrie et au Liban

Israël frappe des cibles en Syrie et au Liban

Les Forces de défense israéliennes ont annoncé avoir mené des attaques en Syrie tôt samedi, en réponse aux tirs en provenance du pays, où des forces affiliées à l’Iran sont actives. Parallèlement, Israël a également ciblé ce qu’il a qualifié d' »infrastructure terroriste » du Hezbollah dans le sud du Liban, incluant un site de lancement utilisé par le groupe soutenu par l’Iran, suite à des attaques transfrontalières plus tôt vendredi.

Des avions non identifiés auraient également attaqué des cibles liées à l’Iran dans l’est de la Syrie le même jour, selon les médias arabes. Bien que des sources locales rapportent divers chiffres de victimes, les États-Unis n’ont pas confirmé d’attaques. Cette différence dans la communication a suscité des spéculations, certains observateurs suggérant que les attaques contre des dépôts d’armes et des convois de fournitures iraniennes pourraient être l’œuvre d’Israël.

Ces événements accentuent les tensions déjà vives dans la région, avec une intensification des activités militaires à la frontière israélo-libanaise entre le Hezbollah et l’armée israélienne.

Vendredi, Israël a lancé une série d’attaques contre des cibles du Hezbollah au Liban, impactant significativement la position du groupe près de la frontière. Le porte-parole militaire israélien, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que ces frappes visaient le déploiement du Hezbollah près de la frontière nord.

Bien que les échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël à la frontière soient récurrents depuis l’attaque du Hamas en octobre, le conflit reste principalement confiné aux zones frontalières, basé sur des règles d’engagement non écrites.

Israël a affirmé ne pas chercher à ouvrir un front dans le nord, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti que Beyrouth serait transformée « en Gaza » en cas de guerre totale déclenchée par le Hezbollah.

Les récentes frappes israéliennes ont visé des rampes de lancement, des complexes militaires et des escouades militantes. Dans le même temps, l’Iran ne semble pas enclin à une guerre totale, probablement en raison de sa situation économique précaire et des conséquences qu’une telle guerre aurait sur le Hezbollah, sa principale force mandataire.

Cependant, l’Iran continue d’utiliser ses forces par procuration en Syrie, au Liban et au Yémen pour attaquer les intérêts américains, avec plus de 100 attaques de drones et de roquettes contre les forces américaines uniquement.

Certains anciens responsables américains critiquent la politique de clémence présumée du président Joe Biden envers l’Iran, appelant à une approche plus ferme. Certains vont jusqu’à suggérer de cibler directement l’Iran pour mettre fin à ses actions agressives.

Face à ces tensions croissantes, l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett a appelé les États-Unis et Israël à « s’attaquer directement à l’Iran », qualifiant ce dernier de « pieuvre terroriste ». Bennett soutient qu’il est temps de cibler le régime iranien pour mettre fin à ses activités déstabilisatrices à travers le Moyen-Orient.

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