Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Ainsi le Conseil d’Etat sans doute un peu aidé par le Ministère de l’intérieur, a été incapable de voire l’antisémitisme fascisant de deux associations ci-dessous nommées.
Lisons les proses qu’ils affichent sur leurs sites eux les spécialistes du terrorisme lâche et aveugle :
Comité Action Palestine
Le 14 mai 1948, jour de la « création de l’Etat israélien », est commémorée par les Palestiniens comme la Nakba, la Catastrophe. Cinq cents villages détruits, 800 000 Palestiniens expulsés de leurs terres, de très nombreux massacres, les sionistes franchissaient alors une étape majeure dans leur projet colonial entrepris dès la fin du XIXème siècle. Cautionné par les puissances occidentales, le mythe sioniste selon laquelle la Palestine était «une terre sans peuple pour un peuple sans terre» a constitué l’un des plus grands mensonges de l’histoire et a servi de justification à la politique sioniste de colonisation et d’épuration ethnique. Les réfugiés et déplacés palestiniens sont aujourd’hui près de 8 millions. Un tiers d’entre eux vivent encore dans les 58 camps établis après la Nakba à Gaza, en Cisjordanie et dans plusieurs pays voisins comme la Jordanie, le Liban, la Syrie.
Plus de 70 ans de crimes et de massacres
En recommandant la partition de la Palestine, la Résolution 181, adoptée par l’ONU le 29 novembre 1947, est l’acte fondateur de la Nakba. Elle attribue aux Juifs 56 % du territoire palestinien, alors qu’ils représentent moins du tiers de la population et sont installés sur à peine 7 % des terres. Légitimement refusée par les Palestiniens, elle permet aux sionistes de rendre effective leur stratégie de spoliation et de domination du pays. Selon des plans préétablis, ils conduisent dès fin 1947 une politique de terreur et du fait accompli afin d’accélérer le nettoyage ethnique et le vol des terres. Dans les semaines et les mois qui suivront, 418 villes et villages seront détruits, plus de 15000 palestiniens seront assassinés et dans plus de 70 villages, la population sera entièrement massacrée.
Le propre de l’antisémitisme, à la différence du racisme (et cela pour l’EUJF qui passe son temps à confondre et à assimiler les deux phénomènes) c’est que l’antisémitisme se fonde sur des fantasmes de pure haine, et qui sont des mensonges absolus.
Exemple de ces fantasmes
  • Les Juifs tuent des petits enfants et utilisent leur sang pour faire les galettes de Pâques.
  • Les Juifs empoisonnent les puits pour tuer des chrétiens.
  • Les Juifs dirigent le monde pour leurs seuls intérêts
  • Les Juifs sont à l’origine de la Shoah.
  • Le vaccins anti-covid est une arme des Juifs ( Fin mars, le site Conspiracy Watch a ainsi relayé un tweet qualifié d’antisémite. «Pendant que Buzyn refusait de fermer les frontières, son mari Lévy empêchait Didier Raoult de publier ses résultats. Tandis que Jérôme Salomon liquidait notre stock de masques. Mais bon officiellement l’empoisonnement des puits au moment de la peste relève du mythe», )
  • Les Juifs ont le nez et les doigts crochus
  • Les Juifs ont massacré des millions de palestiniens.
Et dans le texte ci-dessus, qui décrit des fantasmes haineux et totalement mensonger, Juifs et sionistes sont clairement les mêmes personnes, ce que les Juges du Conseil d’Etat n’ont ni voulu entendre ni voulu voir.
Si un pouvoir en place se range, armes et bagages aux cotés des antisémites, c’est qu’il n’y a plus rien à faire dans ce pays. Et si en plus, les soi-disant dirigeants de la Communauté qui n’ont rien trouvé de mieux que de dire que Zemmour est un antisémite parce qu’il a dénoncé l’islamo gauchisme c’est qu’il ne faut plus rien attendre d’eux.

Antisionisme radical: les membres du Conseil d’État savent-ils lire?

Le ministère de l’Intérieur accusait les collectifs Palestine Vaincra et Comité Action Palestine d’”appel à la haine, à la discrimination, à la violence” et de “provocation à des actes terroristes”. Ils pourront continuer leurs activités sur le sol français.

Dans l’actualité des lendemains d’élection présidentielle, la nouvelle est passée quasiment inaperçue : le Conseil d’État, statuant en référé, a invalidé vendredi 29 avril la décision du Ministère de l’Intérieur de dissoudre deux associations propalestiniennes radicales, le “Collectif Palestine Vaincra” et le “Comité Action Palestine”. Au-delà de son aspect purement judiciaire, cette décision illustre le double discours de la France au sujet du conflit israélo-arabe et de ses retombées en France.

Des suspicions d’« appel à la haine, à la discrimination, à la violence » et « provocation à des actes terroristes » selon l’Intérieur

C’était le 25 février dernier : à quelques heures du traditionnel dîner du CRIF, le ministre de l’Intérieur annonçait sa décision de dissoudre deux associations propalestiniennes radicales, en raison de leurs appels “à la haine, à la discrimination et à la violence” et de leur soutien affiché à des actes terroristes. Un rapide coup d’œil sur le site Internet du Collectif Palestine Vaincra permet de comprendre que la décision du ministre Darmanin était pleinement justifiée sur le plan des faits.
Celui-ci affirme en effet soutenir “la lutte du peuple palestinien contre le sionisme, l’impérialisme et les régimes réactionnaires arabes pour la libération de toute la Palestine de la mer au Jourdain (ce qui est confirmé par le logo sur lequel l’État d’Israël est entièrement effacéet soutenir “la Résistance qui est le seul moyen pour le peuple palestinien de reconquérir ses droits historiques et légitimes. Nous la soutenons sous toutes les formes qu’elle juge nécessaire et légitime, y compris armée”.

La France et ses “maîtres sionistes”

On ne saurait être plus explicite. Ce soutien sans faille et sans tabou s’accompagne de campagnes menées sur le territoire français en faveur du boycott d’Israël, de la libération de terroristes condamnés et emprisonnés en Israël et de la cause palestinienne en général. La rhétorique du Comité Action Palestine est largement similaire, avec des communiqués mettant en cause la politique de la France “aux ordres de ses maîtres sionistes” et autres déclarations du même acabit. Parmi les “partenaires” du Collectif figure en bonne place le mouvement terroriste FPLP, branche de l’OLP d’obédience marxiste dont la phraséologie du Collectif s’inspire manifestement.
Dans ces circonstances, la décision du Conseil d’État s’apparente à un blanc-seing offert aux associations propalestiniennes les plus radicales, pour poursuivre leurs activités sur le sol français, au nom de la “liberté d’expression”. La lecture des deux décisions en référé est instructive. On y apprend notamment que le Collectif a prétendu devant le Conseil d’État que sa charte “faisait état de son soutien à la cause palestinienne sans prôner la violence ou la lutte armée”, alors même que cette charte affirme soutenir la “résistance” palestinienne “sous toutes les formes qu’elle juge nécessaire et légitime, y compris armée”.

Mensonge flagrant

On reste sidéré qu’un mensonge aussi flagrant ait pu convaincre les membres éminents de la plus haute juridiction administrative française. Les juges du Conseil d’État savent-ils lire? La position du Conseil d’État est exactement à l’opposé de celle que défend le ministre de l’Intérieur, mais également le président de la République Emmanuel Macron, qui a régulièrement affirmé que l’antisionisme était une forme d’antisémitisme. Comment comprendre dès lors ce double discours des autorités politiques et judiciaires françaises sur ce sujet ?
Comme le rappelle Yves Mamou dans un livre récent (Le grand abandon, Les élites françaises et l’islamisme), ce sont les élites – et notamment les grands corps de l’État – qui sont parfois le plus en pointe pour soutenir l’islamisme et pour laisser émerger sur le territoire français une “nation musulmane”, dont les valeurs sont contraires à celles de la République. La décision du Conseil d’État corrobore cette analyse. Comme dans l’affaire Sarah Halimi, la justice française, jusque dans ses plus hautes instances, s’avère être le “maillon faible” dans la lutte contre l’antisionisme et l’antisémitisme, et pour le respect des principes républicains et de l’État de droit menacé par l’islam radical et ses soutiens. Les belles proclamations dans le sens contraire du président Macron ne modifient en rien cette triste réalité.

JForum – Causeur

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

10 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Henriette Irène

Si j’étais française, je voterais pour Eric Zenmmour surtout pas pour « micron », un affabulateur , càd un conteur de fables ! Mais je suis belge, et ne puis voter pour un Français. Dieu merci, je ne suis pas française. Un livre est paru : « l’homme qui n’aimait pas la France ». Plein de scandales sur les épaules. J’avais un ami politicien en Belgique qui a fait voter la loi contre l’antisémitisme ! Très courageux, mais l’antisémitisme n’a pas vraiment liieu à Bruxelles, du moins. J’ai de toute façon quitté ma religion, religion de fris, de culpabilisation, (catho). J’ai vu un tube où un rabbin disait que toutes les religions sont inutiles. Je pencherais plutôt pour le bouddhisme, philosophie de sagesse et d’humanité.
L’humanité manque beaucoup dans ce monde de fric surtout. Je me refuse de devenir asociale, car posséder un « coeur » permet d’aider les autres. du moins ceux qui en ont besoin. Mon père, d’origine juive, avait du coeur, mais il est décédé lorsque j’avais dxihuit mois. Le destin touche tout le monde et l’on ne peut lutter contre le destin….j’avais un médecin juif qui m’a dit un jour « vous parlez comme une juive » et comme j’aime réfléchir
j’ai commencé à penser le pourquoi ! Au pensionnat catholique, je n’aimais pas leur côté « accusateur et culpabilisateur » . et une religion à fric

Henriette Irène

Macron que je nomme « micron » (en grec, petit) est un bonhomme qui fait beauoup d’esbrouffe. Il dit constamment le pour et le contraire, et s’emmele les pinceaux. Lui et sa « femme » forment un couple d’escrocs au détriment de son pays.
Je ne vivrais jamais en France, je vis en Belgique où les choses sont plus calmes. J’avais un ami juif, du nom fransisé, je ne lui ai jamais posé de question. Un homma admirable qui remettait les pendules à l’heure concernant « notre psychiatrie idiote et dangereuse ». J’ai un ami musulman mais qui a vécu parmi des amis juifs (Tunisie) et il m’a appris à ne pas détester les musulmans, car il disait qu’il y a des bons et des mauvais partout. Il est cent pour cent pour Israël. Nous en parlons très souvent et il souffre de voir ce que fait l’UE et les Palestiniens en leur versant des millions d’euros……

Henriette Irène

Je me suis souvenue, lors de mon enfance, qu’on accusait les Juifs d’empoisonner les puits ! J’avais un ami musicien qui y croyait dur comme fer ! Je l’ai convaincu que les Juifs n’étaient pas ce qu’il pensait. Nous avons joué ensemble, lui violon et moi piano, un morceau de Georges Perlman. Tout d’abord il disait que c’était engagé ». Je lui ai dit : « écoute et tais-toi ». Il a aimé et et comme il avait un voisin juif, (C’était le Concerto israéli de G. Perlman. Magnifique musique) qui l’a félicité. Il avait énormément de préjugés qu’il a « perdus ».
J’ mélloigne du sujet mais je ne voudrais pas vivre un seul instant en France, porte ouverte à l’Islam pur et dur. Quand on tue un Juif, « on dit que le tueur est un déséquilibré »….C’est une note. J’avais voté pour Zenmmour, mais voilà : « Putin a dit que les Français sont cons comme des balais ». Ils votent et revotent toujours pour les mêmes, à moins que les votes soient truqués

fatima

Le ministre de l’intérieur peut ajouter juste un point d’exclamation a la fin de son décret et l’appliquer à nouveau jusqu’à ce que le conseil d’État ne rejette plus .

LACHKAR Norbert

MESSIEURS LES ARABES,NE VOUS INQUIETEZ PAS,ENCORE UN PEU DE TEMPS ET LA FRANCE SERA DIRIGEE PAR VOUS.VOUS N’AVEZ PAS GRAND CHOSE DANS LE CERVEAU MAIS JE CROIS QUE LES FRANCAIS,SURTOUT D’EXTREME GAUCHE ,EUX,ONT MOINS QUE PAS GRAND CHOSE .AYEZ UN PEU DE PATIENCE ET BIENTOT VOUS AUREZ UN PRESIDENT MUSULMAN !!!!!J’ESPERE QUE D’ICI LA LES JUIFS SERONT TOUS PARTIS!!!!

yossef

Personnellement, je ne suis plus en France depuis 2008, mais depuis le départ de mr Cukierman, le CRIF a glissé petit à petit et ne représente plus l’opinion des français juifs, il s’est installé dans un espèce de confort et il ne sert plus à rien, ses dirigeants ne servent qu’eux meme et leurs égos. Il y a des élections au CRIF au moins de juin, je recommande aux français juifs mécontents d’y adhérer en masse, afin d’élire des dirigeants courageux, qui n’ambitionnent de devenir des juifs de cour. Maintenant par rapport aux problèmes des anti juives et anti israéliennes, il serait intéressant, que soit créée une association qui pourrait s’appeler « Israel vivra » et qui défendrait avec force Israel et les juifs. Comment? Déjà en demandant auprès de la Préfecture de Paris, des autorisations de rassemblement chaque semaine aux lieux et heures habituels des rassemblements des association anti juives et israéliennes, cela obligera la préfecture à annuler soit un des rassemblements , soit les deux pour éviter les troubles à l’ordre public, je sais ces rassemblements ont le samedi, mais la majorité de la communauté juive n’est pas « chomer chabbat ». De plus les français juifs devraient exprimer aussi par mail leur mécontentement auprès du CRIF.

fatima

C’est ce que je me dis toujours : pourquoi les juifs ne font pas la même chose au lieu de pleurnicher .

Pierre 2

L’islamisation est un phénomène en plein évolution en France et qui n’a cessé de s’accélérer principalement sous le régime socialiste et insidieusement sous le premier quinquennat Macron.
Connait-on seulement les raisons qui ont abouti à cette décision du Conseil d’Etat. Sont-ce des raisons politiques dans l’optique des prochaines élections législatives ou des raisons purement idéologiques. Dans ce dernier cas, les Juifs de France devraient réfléchir à leur avenir en France et par extension à l’avenir de leurs enfants. Dans les temps qui courent des renversements de régime font partie de politiques qui ne reculent devant rien et dont le but est d’arriver au pouvoir. Vive la France.

Pierre

Un conseil qui répond aux ordres du gouvernement. Et nous sommes en période électorale. Simple.

Daniel

Vous avez voter pour qui ???