Extrait :
Autre gros point d’interrogation soulevé par la CRVV : le sort réservé à Fatou Bensouda. L’actuelle procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a été ministre de la justice de 1998 à 2000, après avoir été procureure principale. Deux victimes l’ont mise en cause devant la CVRR.
Un homme de 68 ans, Batch Samba Jallow, a ainsi affirmé qu’elle avait été complice des tortures et d’autres violations de ses droits, demandant qu’elle soit entendue par la CVRR. « Elle a fait partie du système, de bout en bout. Elle doit parler », a-t-il dit.
Sainey Faye, 65 ans, soumis à de nombreux sévices au siège de la NIA, a pour sa part déclaré : « C’était le cerveau derrière tout ce que nous avons enduré. »
« Les Gambiens se posent beaucoup de questions au sujet de Fatou Bensouda, confirme Nana-Jo N’dow. Nous, en tant qu’organisation, et moi en tant que personne, avons toujours trouvé suspect qu’elle n’ait jamais voulu se prononcer publiquement au sujet de Yahya Jammeh. On aurait dû se pencher un peu plus sur son cas. Il faut qu’elle comparaisse devant la Commission pour rendre des comptes au peuple gambien. »
Source : Mediapart, 5 sept. 2019
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Fatou Bensouda: de conseillère juridique du dictateur impitoyable au procureur de la CPI

Analyse: La femme qui avait l’habitude de conseiller un président autoritaire dans sa Gambie natale est sur le point de lancer une enquête sur de soi-disant crimes de guerre israéliens contre les Palestiniens ; dans le passé, cependant, elle a pu être considérée comme une alliée d’Israël

Daniel Batini,Tamar Shabak|
Mis à jour: 12.23.19, 21:38

La procureure en chef de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda a annoncé vendredi qu’elle était prête à enquêter pour savoir si Israël commettait des crimes de guerre dans les territoires palestiniens.
Bien que cette native de Gambie ait eu une longue et distinguée carrière, beaucoup ne connaissent pas certains détails intéressants sur son passé fructueux. Par exemple, elle a été conseillère juridique pour l’un des dictateurs les plus impitoyables du monde.

Le Procureur en chef de la CPI, Fatou Bensouda

Le Procureur en chef de la CPI, Fatou Bensouda
( Photo: AFP )
Plus important encore, Bensouda était autrefois considérée comme un allié ferme de l’État d’Israël. En 2010, elle a fait face à une immense pression pour enquêter sur Israël à la suite du raid10 soldats de Tsahal sur la flottille de Gaza qui a fait neuf morts parmi des militants turcs et étrangers agressifs, sur l’un des navires.
Elle a de nouveau repoussé les pressions extrêmes pour enquêter sur Israël en 2014, après la guerre de Gaza connue sous le nom d’Opération Bordure Protectrice.
Ministre gambienne de la justice
Bensouda, 58 ans, est née dans le pays africain de la Gambie et en 1987 a été nommée conseillère d’État et directrice adjointe des poursuites pénales par l’ancien Premier ministre gambien Dawda Jawara.
En 1994, un coup d’État militaire a conduit Jawara en exil et un officier subalterne militaire Yayah Jammeh a pris le contrôle du pays. Le nouveau chef vivait un style de vie somptueux et décadent, écrasant l’opposition, supprimant la communauté LGBT du pays et éliminant efficacement les droits des femmes.

L'ancien président gambien Yayah Jammeh

L’ancien président gambien Yayah Jammeh
( Photo: Reuters )
Jammeh a néanmoins choisi Bensouda comme procureure générale et conseillère juridique en 1994, poste qu’elle a occupé pendant deux ans. En août 1998, elle est devenue ministre de la Justice de la Gambie, avant d’être renvoyée en mars 2000.
Son temps sous le règne de Jammeh a valu à Bensouda une bonne part de critiques, beaucoup l’accusant de fermer les yeux sur les atrocités commises par le dictateur gambien.
De plus, il y a ceux qui prétendent que le travail de Bensouda sous Jammeh n’aurait pas dû lui permettre d’être considérée pour un poste aussi prestigieux à La Haye.
D’un autre côté, Bensouda est continuellement louée par de nombreuses personnes dans le monde, y compris des groupes de défense des droits de l’homme, comme étant en quête de Justice infatigable, qui travaille sans relâche pour préserver les droits des personnes, même face à une dictature [Sauf la sienne].
Première publication: 21:38, 12.23.19

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[…] journal a, auparavant, accusé de partialité (deux poids deux mesures), en tâchant d’échapper à ses liens avec l’ancien dictateur gambien Yahya Jammeh, lequel a violé des femmes et persécuté des minorités sexuelles, a déclaré qu’elle […]

Amos Zot

Qu’on l’empêche ,comme Dieudonné, de se produite à son prochain spectacle.

alexandra

Pas étonnant qu’elle ferme les yeux sur les crimes de guerre des terroristes du hamas, et autres dictateurs islamistes, puisqu’elle a déjà été de mèche avec ce genre d’individus.
Et c’est ce genre de « juriste » que l’on place à la tête de la CPI ?
C’est un scandale ! Toutes les organisations internationales sont vérolées par des imposteurs qui s’y place pour échapper à toute enquête qui pourrait les viser.
On ne s’étonne pas qu’aucune enquête ne vienne juger tous ces dictateurs africains ou des pays arabo-musulmans qui torturent, massacrent, écrabouillent le droit des minorités et de leur peuple à tour de bras.

Rosa SAHSAN

C’est elle qu’il faut juger pour crimes de guerre.
ROSA

DAVID

Elle me fait dégueuler

LACHKAR Norbert

PAUVRES IDIOTS DE LA CPI,COMMENT POUVEZ VOUS NOMMER A VOTRE TETE UNE ANCIENNE CONSEILLERE DE DICTATEUR , QUI CERTAINEMENT EST RESPONSABLE DE LA MORT DE BEAUCOUP DE GENS.COMMENT LE MONDE OCCIDENTAL ET CIVILISE PEUT ACCEPTER QUE CETTE MEME PERSONNE DECIDE D’OUVRIR UNE ENQUETE SUR TSAHAL.C’EST LE MONDE A L’ENVERS.MAIS OU VA-T-ON !!!!!!!