Tensions et entrave à la liberté d’expression lors de la manifestation contre les violences faites aux femmes à Paris

La journée internationale contre les violences faites aux femmes, célébrée le 25 novembre, a été le théâtre d’une marche imposante en France, où des milliers de personnes ont arboré la couleur violette du féminisme dans les rues de plusieurs villes. Cependant, l’événement a été marqué par des controverses, notamment en raison de la présence d’une querelle liée au conflit israélo-palestinien.

À Paris, une foule estimée à 80 000 personnes, selon le collectif Nous toutes et la CGT, a défilé de la place de la Nation à la place de la République. Cependant, une polémique a éclaté lorsque la guerre entre Israël et le Hamas s’est immiscée dans la manifestation. Certains manifestants ont agité des drapeaux palestiniens en signe de soutien, tandis que d’autres ont brandi des pancartes accusant le Hamas de violences contre les femmes.

Une petite délégation de 200 manifestantes a cherché à attirer l’attention sur les féminicides perpétrés par le Hamas contre les femmes israéliennes. Maya, une des participantes, a expliqué que les forces de l’ordre les ont incitées à retirer leur banderole pour des raisons de sécurité, les empêchant ainsi de défiler.

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a ensuite affirmé que ce groupe de femmes dénonçant les exactions du Hamas avait été menacé et empêché de défiler par des militants violents, notamment issus du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et de La France insoumise (LFI). Le CRIF a salué celles qui ont tenté de porter ce message, déclarant que la cause des femmes ne doit pas être étouffée, et a condamné ceux qui cherchent à faire taire les atrocités du Hamas.

La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Bérangère Couillard, a réagi en condamnant toutes les formes de violences faites aux femmes, y compris les viols de masse comme arme de guerre, en Israël et ailleurs. Elle s’est dite choquée que certains aient tenté d’entraver ce message important.

Exprimer le désir de participer à une manifestation organisée conjointement par la CGT et le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) pour défendre les victimes israéliennes du terrorisme peut être perçu comme un acte courageux. Cependant, il n’est guère étonnant que ces individus aient été contraints de quitter l’événement. Cette situation constitue une nouvelle illustration, s’il en était besoin, du parti pris pro-palestinien de ces organisations, éclipsant ainsi l’objectif fondamental de la manifestation, à savoir la défense des droits des femmes.

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Merci

Les français dans leur ensemble vont bientôt mettre devant le fait accompli les organisations pro islamiste la cgt la npa et LFI ces organisations paieront un jour fort pour leur erreur politique pour leur action anti républicaine et antisémite , Macron ne fait rien c’est une honte