Cologne : où est passé l’homme occidental pendant les viols? ©

 

 Qu’est-il arrivé à l’Occident et à ses hommes ? Une danse hypnotique de mort vient de commencer

L’ère du Totalitarisme postmoderne a réalisé l’impossible – Il a changé la nature même de l’homme européen (en loque)

 

Dans ma correspondance au sujet des événements de Cologne, un rédacteur en chef d’un journal russe m’a posé uNe question somme toute, très naturelle, mais décourageante :  » Où étaient passés les hommes (allemands) », s’est-il enquis de moi, abasourdi et très perplexe.

En effet, pour nous autres qui avons grandi en Russie soviétique, il serait inconcevable que des gens jeunes ivres puissent publiquement se moquer et harceler des filles un soir de Nouvel An en plein centre de Moscou ou de Saint-Petersburg. S’ils avaient seulement osé, ils n’auraient pas survécu jusqu’à l’aube, ils auraient rapidement été transformés en « martyrs » et auraient trouvé la voie royale vers leur paradis des 72 vierges, d’une manière complètement différente.

Les codes éthiques, qui sont gravés en nous dans nos gênes, auraient exigé que nous intervenions au nom de ces femmes. En particulier, dans une situation où les hommes adultes normaux étaient plus nombreux que les violeurs et que ces violeurs n’étaient ni des terroristes, ni des cyborgs ou des extra-terrestres, mais de simples punks de rue.

Comme cela s’est avéré en Allemagne, en Suède, en Autriche – ces codes ont été fatalement violés. Un très grand nombre d’hommes costauds et en bonne santé, ayant entendu les femmes crier et pleurer et voyant les crimes se commettre sous leurs yeux, n’ont strictement rien fait pour tenter de sauver les victimes. En de rares occasions, les femmes et les filles ont été défendues par des migrants d’Europe de l’Est ou du Tiers-Monde.

Mais ce n’est que la première d’une longue liste de questions pourtant simples. Nous devrions nous attendre à ce que les femmes elles-mêmes, ayant pris connaissance des viols et abus le lendemain, entrent dans une colère noire, irrépressible. Puisqu’il existe un instinct inhérent en n’importe quelle femme normale de se jeter à la rescousse de l’enfant ou de protéger une fille de tout abus, viol ou harcèlement.

Mais une fois encore ces codes génétiques immunitaires n’ont pas fonctionné.

Au contraire, nous avons entendu des femmes accuser les victimes et défendre les violeurs. On a entendu Henriette Reker, la Maire de Cologne, qui a prétendu que : « Il y a toujours la possibilité de conserver une certaine distance de plus de la longueur d’un bras ». Claudia Roth, du Parti des Verts, qui a accusé une « foule organisée » sur Internet « d’appeler à la chasse à l’homme des gens non-Blancs ». Nous avons entendu parler des dizaines (d’hommes et) de femmes journalistes qui ont dissimulé la vérité du simple fait que les violeurs étaient des « réfugiés ». Les féministes? On n’a même pas entendu leur voix. Tout comme on n’a pas entendu leur voix en Suède, en Norvège ni en Angleterre, où des milliers de femmes ont depuis longtemps été transformées en « viande blanche ». 

Au lieu de quoi, tout ce que nous avons pu entendre n’est qu’un subtil marmonnement d’expertes comme Irmgard Kopetzky, qui a déclaré que : « la violence sexuelle est un problème pour les gens de toutes les origines ethniques. Les statistiques démontrent que la majorité des gens qui mènent des agressions à caractère sexuel en Allemagne ne proviennent pas d’un milieu immigré« , selon elle. 

Andrea den Boer, de l’Université de Kent, perçoit l’origine du problème dans :  » l’altération du ratio entre les sexes dans la jeune population adulte qui est anormale, où i l y a 114 hommes pour 100 filles ou femmes » ((SIC). Ah? Vraiment? 

En Chine, en Arménie, en Azerbaïdjan, il y a aussi bien plus d’hommes que de femmes. Quelqu’un a t-il jamais entendu parler de quelque chose de semblable qui surviendrait à Pékin, Erevan ou Baku? Pourquoi,au cours des révolution en Roumanie, en Ukraine, en Georgie et en Moldavie, on n’a pas noté de cas de gangs de violeurs de filles au cours des manifestations, comme cela s’est produit sur la Place Tahrir?

Plus largement la boîte de Pandore s’est ouverte et plus les questions affluent. Que dire des hommes (ou femmes) politiques? Est-ce qu’un d’entre eux , de gauche comme de droite, a osé appeler un chat un chat et nommer les choses telles qu’elles se sont produites? Non, pas un seul.

« Le harcèlement sexuel n’est pas automatiquement lié aux migrations ni à l’immigration », a entonné le Premier Ministre suédois Stefan Löfven à Davos. C’est sûr! Selon le rapport du Conseil National suédois pour la Prévention Criminelle ( BRÅ), il y a déjà plus de 20 ans, les taux les plus élevés de condamnations pour viols étaient imputés à des individus nés en Afrique du Nord et en Irak. Ils étaient condamnés pour viol à des niveaux dépassant de 17, 5 fois celui des Suédois nés dans le pays. 

Nous parlons là d’une situation de lieu commun, typique dans le monde musulman patriarcal – pour les Irakiens, Afghans ou Somaliens – où la femme non-musulmane n’est rien de plus qu’un objet sexuel, une proie naturelle et facile, une « pute ».

Les femmes Coptes en Egypte font constamment l’objet de harcèlement juste parce qu’elles sont Chrétiennes. La guerre civile au Liban a éclaté pour rien de moins que les viols de masse commis par les Palestiniens contre les femmes chrétiennes. Combien plus pour les femmes européennes accoutumées à leur code vestimentaire relativement libre et qui ne sont même pas protégées par leurs familles?

Si les « réfugiés » avaient seulement osé faire de même chez eux – en Algérie, en Irak, en Afghanistan et en Somalie – ils se seraient faits brûler vivants. Il existe des règles strictes et oppressantes de vengeance du clan (vendetta) et personne n’ose harceler une femme d’un autre clan ou tribu sans encourir une punition aussi cruelle qu’inévitable. Les femmes européennes ne disposent d’aucune protection de la part de leurs familles ou de l’Etat, ce dernier prenant fait et cause pour l’agresseur. C’est la seule raison pour laquelle elles sont condamnées.

Pourquoi donc les hommes politiques sont-ils à ce point paralysés par la peur? Pourquoi donc n’y a t-il eu que des dirigeants politique d’Europe de l’Est à oser dire la vérité, tels que : Miloš Zeman et Bohuslav Sobotka, le Président et Premier Ministre de la République Tchèque, le Premier Ministre slovaque Robert Fico, Le Premier Ministre hongrois Viktor Orbán? La question ne relève pas d’une affaire de droite ou de gauche. Zeman, Sobotka et Fico sont Socialistes. La question repose sur une perception saine, normale du monde fondée sur des valeurs européennes authentiques. 

Pourquoi est-ce arrivé qu’ils soient les seuls dirigeants qui aient pu apporter une réponse, à la fois, courageuse et appropriée à cette situation? Ces petits pays, sous la pression des rouleaux compresseurs d’anciens grands empires, ont survécu au despotisme soviétique, connaissent désormais la valeur de la liberté et de la dignité. Ils ont été vaccinés contre les idéologies universalistes. Pourtant il est curieux que la République Tchèque et la Slovaquie soient les seuls pays à accepter des réfugiés authentiques confrontés à un sort terrible- les Chrétiens et les Yazidis d’Irak, mais pas des jeunes gens mûrs et agressifs lancés à travers l’Europe pour y trouver la vie facile et de la « viande blanche ».

Qu’est-il arrivé au monde, alors que les hommes, les femmes, les politiciens et l’élite trahissent leurs filles et leurs enfants dans le seul but de complaire aux nouveaux arrivants s’adonnant à leurs instincts primaires et à leur culte du pouvoir mâle?

La réponse est affligeante – la culture du postmodernisme a réussi a faire tout ce qui n’a pas pu être réalisé, même par la machine de propagande communiste. Elle est parvenu à dégrader l’instinct d’auto-préservation, les réactions naturelles incorporées par les humains à un stade génétique, leur capacité à éprouver de la compassion et à protéger une victime – une femme, une fille, un enfant. Une idéologie abstraite a réprimé et vidé l’esprit et les sentiments de leur substance.

J’ai quitté l’URSS plein de haine contre le totalitarisme soviétique. A présent, je réalise que le totalitarisme culturel du politiquement correct s’avère être un poison bien plus dévastateur.

Le régime soviétique dictait des lois écrasantes et instaurait la censure. Cependant, les gens demeuraient des êtres humains normaux. Ils se moquaient des autorités, inventaient des plaisanteries sur Brejnev, faisaient des films satiriques en dépit de la censure et apprenaient à lire les journaux entre les lignes. Cela fait essentiellement référence à l’intelligentsia.

Le Totalitarisme culturel a réussi à faire bien plus. Il a affirmé une auto-censure incessante, transformé le peuple en zombies stériles et exterminé les sentiments élémentaires de responsabilité et de dignité. Il a modifié la nature même de l’homme et, effectivement, cela a été une expérimentation unique infligée à son propre peuple.

… Il existe un petit animal carnivore en Sibérie:  une hermine. Elle chasse les lapins et les lièvres, qui sont significativement plus lourds, plus rapides et plus forts. Elle ne rampe pas ni ne grimpe, ne creuse pas d’embuscade ni ne rattrape ses proies à la course. Elle accomplit une danse hypnotique de mort juste devant eux – par des frétillements, des sauts acrobatiques et des culbutes. L’hermine fascine et éblouit sa proie, l’approche progressivement puis la saisit à la gorge. Le lapin meurt sous le choc. Pourquoi la proie laisse t-elle l’hermine l’éblouir et la tuer sans résister? Les biologistes sont incapables de résoudre l’énigme de la danse hypnotique de l’hermine.

Les élites occidentales ont condamné par avance leurs propres peuples au moyen de culbutes et de ruses acrobatiques, en leur réservant le même sort que ce malheureux lapin. La danse hypnotique de mort est en train de prendre son élan…

Par Alexander Maistrovoy

Alexander Maistrovoy est l’auteur de : “Agony of Hercules or a Farewell to Democracy (Notes of a Stranger”), récemment publié par Xlibris, disponible sur Amazon et Barnes & Noble).

Vendredi 29 janvier 2016 | Posted by WorldTribune.com

 

What has happened to the West and its men? The hypnotic dance of death