Israël: Ces héros discrets qui sauvent des vies…et ont mal à la tête
Ce jeune homme sur la photo du haut, a sauvé la vie d’une femme qui se trouvait en phase terminale. Il s’avère que sa moelle osseuse était compatible avec la malade. « C’est comme gagner au loto », explique un bénévole de l’association Ezer Mitsion. « Il existe une chance sur un million pour que les moelles osseuses soient compatibles ». Lorsque nous lui avons communiqué l’information, Yaron n’a pas hésité une seule seconde. Il n’a jamais eu de contact avec la malade et donc, ne la connaissait pas.
Seuls ses proches le reconnaîtront. Yaron ne recherche pas de publicité et son véritable nom ne sera pas communiqué. Il a fallu le convaincre de publier son histoire pour sensibiliser le public au don de moelle osseuse. Différentes pathologies comme la leucémie peuvent nécessiter à un moment donné, le recours à u n don de moelle osseuse.
Je prenais de l’Acamol et cela passait
Yaron raconte son expérience : « Dans un premier temps, une infirmière est venue tous les matins et tous les soirs me faire une injection sous-cutanée d’un médicament facteur de croissance pour stimuler la production de cellules dans mon sang. Si le matin les piqûres me donnaient la pêche, le soir, j’avais un vrai coup de fatigue et les syndromes de la grippe, fièvre et courbatures. Rien de très grave, je prenais de l’Acamol (l’équivalent du Doliprane en France) et cela passait.
Puis, je suis allée à l’hôpital pour le prélèvement qui a duré 5 heures. A la fin j’avais le bras engourdi et très envie d’aller aux toilettes. Je n’ai pas ressenti de douleurs particulières, mais la dernière heure a été assez dure à supporter. Pendant tout ce temps, on est accompagné par un personnel hyper prévenant. »
Puis Yaron, pose l’équation suivante : « Quelques maux de tête pendant une poignée d’heures pour sauver une vie. Qui refuserait ? »
Histoire vraie by United Hatzalah
Préservé la vie avant tout n’est pas le message de Achem.