SpaceIL obtient le selfie parfait. Image de Bereshit à 37 600 km de la Terre. Photo courtoisie
La première sonde israélienne à destination de la Lune, envoyée dans l’espace en février, a transmis son premier « selfie » avec la Terre à 37.600 km de la planète bleue, ont annoncé mardi 5 mars les responsables de la mission.
Prise par la sonde, une photographie d’une partie de l’engin spatial avec la Terre en arrière-plan a été transmise à un centre de contrôle à Yehud, dans le centre d’Israël, ont indiqué dans un communiqué les principaux responsables de la mission lunaire, SpaceIL et Israel Aerospace Industries.
https://twitter.com/TeamSpaceIL/status/1102903109020536833
Baptisée Bereshit (Genèse, en hébreu), la sonde a été lancée le 22 février de la base américaine de Cap Canaveral en Floride.
L’engin de 585 kilos a été envoyé dans l’espace via une fusée Falcon 9 de la firme américaine SpaceX, qui appartient à l’entrepreneur Elon Musk.
La sonde doit effectuer plusieurs orbites elliptiques autour de la Terre avant de prendre la direction de la Lune, où l’arrivée est prévue le 11 avril.
Jusqu’à présent seuls la Russie, les Etats-Unis et la Chine ont envoyé des engins sur la Lune, distante de 384.000 km de la Terre.
Près de cinquante ans après les premiers pas de l’homme sur la Lune, le satellite, un temps délaissé par l’exploration spatiale, suscite à nouveau l’intérêt.
La Chine a fait alunir en janvier un engin sur la face cachée et encore inexplorée de la Lune. Pour Israël, l’alunissage en soi est la mission principale, même si un instrument scientifique est emporté pour mesurer le champ magnétique lunaire.
Une capsule dans le robot contient également des disques numériques avec des dessins d’enfants, des chansons et des images de symboles israéliens, les souvenirs d’un rescapé de la Shoah et une Bible.
Il s’agit de la première sonde développée par une organisation privée, SpaceIL, en partenariat avec la société aérospatiale Israeli Aerospace Industries (IAI), une des plus grandes entreprises de défense israéliennes.
Si des Extraterrestres (hyper peu probables) venaient à déchiffrer le Message Hébraïque, ils seraient certainement déçus du différenciel d’avec le reste de l’humanité. Finalement, nous serions les meilleurs ambassadeurs pour une rencontre avec d’autres types d’intelligences…
Shko’yah’ à nos cerveaux !