Le nombre de Salafistes en Allemagne bat des records
L’idéologie fondamentaliste salafiste continue d’attirer des adhérents en Allemagne, selon le chef des renseignements du pays. Ce mouvement est perçu par les autorités comme un terrain nourricier potentiel du terrorisme islamiste.
Il y a de plus de salafistes que jamais auparavant qui vivent en Allemagne, selon le chef des renseignements intérieurs allemands, George Maassen, dimanche.
Maassen a déclaré que lenombre de gens adhérant l‘idéologie fundamentaliste Islamique s’est élevé à un niveau record jamais atteint », les services de renseignements allemands BfV donnant des statistiques s’élevant à 10.800 Salafistes en Allemagne, comparés aux 9.700 recensés en décembre de l’an dernier.
Une fragmentation croissante et un glissement vers la sphère privée du Salafisme en Allemagne a rendu la scène plus difficile à surveiller pour les autorités, selon Maassen.
Le Ministre de l’Intérieur allemand Thomas de Maizière a interdit, l’an dernier, comme non-constitutionnel une campagne prédominante de recrutement par un groupe qui alpaguait les passants en les exhortant à lire le Coran, par des affiches portant le mot : « Lisez! » (Lies en allemand).
« Des combattants expérimentés »
Maassen a aussi dit que les Islamistes de la région du Nord-Caucase représentent une menace majeur pour la sécurité de l’Allemagne, avec 500 extrémistes de républiques telles que la Tchéchénie, le Dagestan et l’Ingouchie qu’on croit ivre actuellement dan le pays.
« Le penchant pour la violence, le goûts des arts martiaux et l’armement détenu par beaucoup d’islamistes du nord-Caucase se rappellent à l’attention des services de sécurité allemands », a déclaré Maassen.
Il a exposé que beaucoup d’entre eux disposent d’une bonne expérience des combats, n’ayant pas seulement combattu durant les guerres en Tchéchénie, mais aussi pris part aux conflits actuels en Syrie et en Irak.
Le BfV dit que les foyers de la scène islamiste du Nord-Caucase se situe dans les états de l’Est, comme Brandebourg et Berlin, mais qu’il existe aussi d’autres points chauds dans les états de l’ouest de Rhénanie du Nord-Westphalie, de Hambourg et Brême.
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tj/rc (dpa, AFP, Reuters)
Adaptation : Marc Brzustowski