En faisant de « l’humour vache » sur Twitter, Philippe Karsenty n’y est pas allé par 4 chemins, avec certains tenants des cercles médiatiques qui veillent à ce que la vérité n’éclate jamais, à propos de l’affaire Al Dura, où on ne constate guère de progrès depuis 14 ans. On peut douter de la méthode, qui n’apporte pas de nouvel éclairage sur l’affaire en elle-même, mais se concentre sur la dénonciation d’une mafia conservatrice et corporatiste, qui ne tient pas du tout à ce que le travail d’un confrère puisse être mis en cause. La provocation peut-elle en faire avancer la cause? Est-ce une manière, bonne ou mauvaise, d’attirer l’attention sur cette question jamais réglée? Ou les médias qui le tiennent déjà en ligne de mire depuis une quinzaine d’années vont-ils en profiter pour se poser en fashion victims et expliquer qu’ils sont la « cible » d’un « mauvais plaisantin »?
Contrairement à ce qu’on lit dans l’article du Point, ci-dessous (après JSS), Ulcan se défend des accusations portées contre lui, à propos du père de Benoît Le Corre, salarié d’Haski, [en affirmant que celui-ci était prévenu
Bref, le travail classique de la presse française lorsqu’elle s’en prend à Israël, aux Juifs ou à l’un des Juifs les plus emblématiques du monde francophone ; Philippe Karsenty.
Au détour d’un article, on pouvait lire que « Karsenty soutenait Dieudonné ». Puis, quelques minutes plus tard, cette fausse information était retirée. Heureusement qu’il y a parfois des gens qui font un travail de relecture dans certains médias !
Mais pas partout. Dans d’autres articles, Philippe Karsenty est toujours « un élu UDI » alors qu’il fut élu et réélu en indépendant. Dans d’autres, il n’est plus maire-adjoint de Neuilly alors qu’il l’est toujours.
Enfin, et surtout, ça permet à ces désinformateurs de mentir à nouveau pour faire croire que Philippe Karsenty a tort dans l’affaire al Dura.
Pourtant, rappelons-le une nouvelle fois : Charles Enderlin et France 2 ont bien diffusé une pure et simple mise en scène, le 30 septembre 2000, en lieu et place de la « mort » de Mohamed al Dura.
Si Philippe Karsenty a été condamné en juin 2013, après avoir été relaxé en 2008, c’est pour une raison technique de formalisme juridique qui a permis à la cour de cassation d’annuler la relaxe : les magistrats ont estimé qu’ils ne disposaient pas en 2004, au moment où il a accusé France 2 et Enderlin, des éléments dont il dispose aujourd’hui pour affirmer ce qui est aujourd’hui une évidence pour tous les gens sensés et qui connaissent le dossier. Karsenty a donc été condamné pour avoir dit la vérité trop tôt. C’est un comble que certains journalistes français s’en servent pour le diffamer lui !
Pour en revenir aux faits qui se sont déroulés hier matin, Pierre Haski (propagandiste en chef à Rue89), tout occupé à rassembler une meute de journalistes français contre le méchant Ulcan, alias Gregory Chelli, intègre Philippe Karsenty dans un de ses tweets ; le but étant de rassembler du beau monde avec lui – il est en effet facile de le faire en utilisant Philippe Karsenty depuis que des [centaines de journalistes ont signé une pétition publiée en 2008 (et régulièrement mise à jour) par Le Nouvel Obs, en soutien à la propagande de Charles Enderlin et de France 2 Article original
Article du Point : il ne présente qu’une partie du contentieux et ne laisse guère place à la défense : pourquoi n’y a t-il pas de « droit de réponse » à Rue89?
Quand l’adjoint au maire de Neuilly demande ses services au hacker Ulcan.
En raison d’un vieux contentieux autour du journaliste Charles Enderlin, Philippe Karsenty s’en est pris sur Twitter à Pierre Haski.
Le cofondateur du site d’information Rue89, Pierre Haski, en mai 2011. © ALEXANDER KLEIN / AFP
Vous cherchez un homme de main pour régler un vieux conflit ? Demandez donc au hacker Ulcan ! C’est la riche idée de l’adjoint au maire de Neuilly-sur-Seine, Philippe Karsenty, qui a ouvertement fait appel au Franco-Israélien sur Twitter, rapporte Le Figaro. Car la bête noire de l’élu se nomme Pierre Haski, cofondateur du site d’information Rue89. Pierre Karsenty le traite de « pauvre type » sur Twitter, avant d’ajouter : « @Ulcan, reviens vite t’occuper de lui 😉 ».
© DR / Capture d’écran Twitter @pkarsenty
L’adjoint au maire de Neuilly, connu pour ses prises de position pro-israéliennes, reproche en effet à Pierre Haski et d’autres journalistes, notamment Florence Aubenas ou Didier François, d’avoir défendu le travail de leur confrère Charles Enderlin lors de la deuxième intifada en septembre 2000. L’élu reprochait au correspondant de France 2 en Israël d’avoir bidonné le reportage qu’il a réalisé à Gaza à l’époque, montrant l’agonie en direct de Mohammed Al-Doura, un enfant palestinien pris dans un accrochage.
Condamnation en diffamation
Philippe Karsenty reproche au journaliste de faire porter la responsabilité de la mort de l’enfant sur les soldats israéliens, le taxant de « propagande antisémite ». Il a été condamné en diffamation en 2013, mais continue pourtant de dénoncer sans relâche Charles Enderlin et France Télévisions sur son compte Twitter et sur son blog. C’est sans doute ce qui a amené le cofondateur de Rue89 à comparer l’acharnement dont lui et sa famille sont victimes de la part du hacker Ulcan aux attaques de Philippe Karsenty lorsqu’il avait pris la défense de Charles Enderlin.
C’est de là qu’est parti l’échange de tweets, s’envenimant progressivement jusqu’à ce que Philippe Karsenty appelle Ulcan à la rescousse, et écrive que le père de Pierre Haski avait « bien fait de l’abandonner »…
© DR / Capture d’écran Twitter @pkarsenty
Loin de se démonter, l’adjoint au maire de Neuilly, interrogé par Le Lab d’Europe 1, assume entièrement ses tweets. « À partir du moment où Rue89 diffame, ne laisse pas passer de droits de réponse, je trouve ça tout à fait judicieux qu’Ulcan bloque le site », se justifie-t-il. « C’est Pierre Haski qui m’insulte en permanence sur Rue89. J’ai toujours demandé des droits de réponse qu’ils ne m’ont jamais accordés. J’ai même des menaces de Pierre Haski, est-ce que je devrais en faire tout un bruit ? »
« C’était de l’humour », a encore déclaré l’élu sans étiquette, présent sur la liste de l’UDI Jean-Christophe Fromantin, rappelant qu’il avait ajouté un smiley à son tweet appelant Ulcan à s’occuper du cas Haski. Une blague d’un goût douteux quand on connaît les faits d’armes d’Ulcan, de son vrai nom Grégory Chelli. L’activiste franco-israélien, connu pour ses canulars téléphoniques et ses piratages de sites, dont récemment ceux de France Info et France Inter, se livre en outre à un véritable harcèlement de la rédaction de Rue89. Il est visé par plusieurs informations judiciaires en France.
Neuilly se désolidarise
Mécontent d’un portrait de lui publié sur le site par le journaliste Benoît Le Corre, le hacker, basé dans la ville d’Ashdod, en Israël, avait menacé la rédaction, ainsi que le père du journaliste, se faisant passer pour un policier et lui faisant croire que son fils était mort. Il avait également réussi à faire déplacer la police au domicile des parents du journaliste, prétextant un meurtre, rappelle Le Figaro. Quelques jours plus tard, le père de Benoît Le Corre était victime d’un infarctus, et placé dans le coma. Il est décédé le 30 septembre.
De son côté, la mairie de Neuilly-sur-Seine s’est rapidement désolidarisée de son adjoint. « Ces propos n’engagent que Philippe Karsenty. Nous ne pouvons pas encore nous prononcer sur d’éventuelles suites », a fait savoir le cabinet du maire. Plus tard dans l’après-midi, la ville a réagi officiellement sur Twitter, indiquant que « les propos tenus n’engagent ni le maire, ni la majorité municipale, mais seulement leur auteur ».
© DR / Capture d’écran Twitter @VilledeNeuilly
« Il lui a par ailleurs été demandé de supprimer sur les réseaux sociaux toute mention faite de ses fonctions d’élu de la ville de Neuilly qui n’a pas à être mêlée à ces sujets à caractère personnel », ajoute la ville dans un communiqué.
Le Point – Publié le 13/10/2014 à 19:51 – Modifié le 14/10/2014 à 06:41
 |
 |
J’attends avec impatience la guerre civile qui permettra enfin de régler leur compte à tous ces juifs qui me rappellent beaucoup les collabos de Pologne et d’ailleurs, les Staliniens et Soumis aux Nazis qui envoyèrent allègrement leur coreligionnaires à la mort. Le monde juif évidemment n’aime pas beaucoup en entendre parler…mais les antisémites que je connais s’en régalent….!
Ils s’apercevront alors, le canon d’un révolver pointé sur leur front, à quel point ils furent idiots, fous ou sordides…