Les méthodes de combat du Hamas dans l’actuel cycle de l’Opération Bordure Protectrice, illustrent, une fois encore la proximité pratique et idéologique entre le Hamas et la fameuse organisation islamique radicale, appelée « l’Etat Islamique » (EIIL).
Or, ce n’est pas, non plus un « hasard » si le premier pays que des familles de diplomates israéliens doivent fuir, c’est la Turquie, qui se trouve être l’un des parrains (avec le Qatar) du Hamas, comme de l’Etat Islamique en Irak et au Levant, au moins, au titre de la collaboration entre ses garde-frontières, ses hôpitaux de proximité soignant les blessés Jihadistes, ses services secrets et l’entité islamiste qui est en train de ravager la région
Depuis le début, le Hamas a dirigé ses attaques massives et continuelles de roquettes contre les cibles civiles, afin de provoquer le plus de carnage indiscriminé que possible, de la même façon que l’Etat Islamique. Le Hamas a démontré que sa politique terroriste manque totalement de toute restriction morale, à commencer par l’emploi des boucliers humains.
Le Hamas s’est vanté d’avoir orienté ses roquettes de longue portée plus d’une fois contre des cibles stratégiques d’Israël, qui, d’après ses prétentions, auraient pu mener à des milliers et peut-être des dizaines de milliers de pertes humaines, dont le réacteur nucléaire de Dimona, des sites pétrochimiques à Haïfa et l’aéroport international de Ben Gourion.
Les organisations qui appartiennent idéologiquement à l’Etat Islamique, telles que “l’Etat Islamique de l’Ansar Bayt al Maqdis” ont participé à la campagne contre Israël. Le Hamas, dirigeant de facto à Gaza, fournit un sanctuaire à toutes les organisations terroristes palestiniennes et permet aux groupes apparentés à Al Qaïda d’opérer librement (tant qu’ils ne défient pas sa loi).
Au niveau idéologique, l’engagement religieux à commettre un génocide du peuple juif en Israël se répète tout au long des messages envoyés par les dirigeants du Hamas et la branche terroriste de cette organisation. De façon identique, les membres du Hamas réitèrent leur aspiration à ré-établir le Califat Islamique, dont la capitale serait Al Qods (Jérusalem), comme p^hase déterminante d’une révolution globale dont l’objectif final est la « libération » de l’Espagne (Al Andaluz) et de Rome (Capitale du Vatican), avant l’application de la Shari’a, la loi globale islamique.
Les règles islamiques sont pratiquement instaurées à Gaza, et les députés du Hamas préparent déjà un projet de loi pour amender le Code Criminel, de telle façon qu’il permettrait l’exécution des contrevenants qui auraient commis de « graves violations » de la Loi Islamique, y compris la peine de mort par crucifixion, l’amputation des voleurs et les coups de fouet pour les buveurs d’alcool.
Le Hamas et l’Etat Islamique ne diffèrent plus que selon deux aspects : par l’alliance que le Hamas a signé avec l’Iran chi’ite ( ce qui a provoqué la colère de l’Egypte et de l’Arabie Saoudite, qui perçoivent l’Iran comme une menace stratégique) et par la volonté du Hamas de jouer le jeu politique à l’extérieur, tout en appliquant concrètement des limitations idéologiques. Dans cette approche, et à la grande différence de l’Etat Islamique en Irak et au Levant, le Hamas est soucieux de coopérer avec les « Organisations des Droits de l’Homme » pour atteindre ses objectifs plus lointains – le plus important à ce stade étant de lier, par tous les moyens, les mains de Tsahal, lorsque l’armée de défense juive réplique à Gaza, ce qui signifie pour le Hamas qu’il obtienne un « permis de tuer » des Israéliens, tout en utilisant, de son côté des boucliers humains.
Jonathan D. Halevi | SUN NEWS NETWORK
sunnewsnetwork.ca Article original
Adaptation : Marc Brzustowski
gaza est la partie visible de l’iceberg
il faudra plus qu’un coup de pied dans la fourmilière…
avec l’aide du Ciel Israël vivra et ses ennemis périront