Hier soir jeudi, s’est tenue une belle réception aux salons de l’ambassadeur d’Israël avenue Foch pour la soirée inaugurale du Keren Hayessod dirigé, depuis peu, par Richard Prasquier, Président d’honneur et ex-Président du crif.Cette soirée en présence de quelques grands donateurs et des représentants de l’ambassade d’Israël, dont l’ambassadeur Yossi Gal, d’ Avi Pazner ancien ambassadeur lui même et conseiller du Premier Ministre d’Israël Benyamin Netanyahu ainsi que d’autres personnalités de la Communauté Juive de France.
L’invité d’honneur n’est autre que le ministre des affaires étrangères d’Israël Avigdor Liebermann accompagné par la Ministre israélienne de l’intégration Sofa Landver.
La création du Keren Hayessod date de 1920, et a permis d’aider l’agence juive pour l’intégration de plus de 3.000.000 de juifs en Israël.
Prennent la parole : l’ambassadeur d’Israël Yossi Gal, puis R. Prasquier. suivi de David de Rothschild, ancien président de l’AUJF.
Madame Johanna Arbib-Perugia Présidente du Conseil d’Administration mondial du Keren Hayessod, après quelques mots de remerciement, donne la parole au ministre des Affaires Etrangères d’Israël.
Avigdor Lieberman insiste sur la gravité de l’antisémitisme en France, et en Europe et son retour en force ces dernières années. Il reconnaît les efforts faits par les gouvernements français successifs pour la lutte contre l’antisémitisme. Avigdor Liebermann dit avoir remercié ses homologues français pour leur action contre cet antisémitisme, notamment, suite à l’affaire Dieudonné.
Quant à BDS et aux actions de boycott, il indique que ce n’est qu’une forme déguisée d’antisémitisme et de délégitimation d’Israël.
Israël, dit-il, doit combattre ce boycott sur tous les plans et en tous lieux. Mais au-delà de ces combats, le soutien des Juifs de diaspora reste fondamental, pour Israël.
Au-delà de l’aide financière qu’apporte le Keren Hayessod, l’aide morale est toute aussi importante et renforce les liens entre Israël et la diaspora. Il est important qu’à tous les nivaux les Juifs s’investissent dans le soutien à Israël et cela sous quelque forme que se soit. On peut soutenir Israël par des dons, ou par le tourisme, ou même en participant aux Maccabiades.
Il regrette que beaucoup de Juifs soient sans lien avec la communauté et le monde juif.
L’état d Israël doit faire face à de nombreux de défis : l’Iran, le Hezbollah, le Hamas et bien d’autres dangers encore comme le terrorisme ou le boycott. Mais le plus grand défi reste l’intégration des Juifs de la diaspora en Israël et c est pourquoi Israël Beytenou a choisi de conserver le ministère de l’intégration.
En Israël il y a de la place pour tous les Juifs quelque soit leur tendance.
Pour illustrer le fait que n’importe quel juif peut s’intégrer, Avigdor Lieberman cite le cas d’un jeune Juif de 20 ans qui, au lendemain de son arrivée en Israël, s’est retrouvé simple porteur à Lod.
Aujourd’hui ce jeune homme est ministre des affaires étrangères : il
s’ agissait, en fait… d’Avigdor Lieberman lui-même. Le Ministre conclut par les termes de la haggadah : BECHANA HABA BE ISRAEL L’An Prochain à Jérusalem! »>Article original.
La Ministre de l’intégration, Sofa Landver, qui prend la parole après Avigdor Lieberman quittant la salle, car attendu pour une autre réunion, confirme qu’un nouveau plan important, visant à favoriser l intégration des Juifs de France est en cours d’élaboration.
La véritable richesse d’Israël, ce ne sont pas les matières premières, ni les revenus de quelconque nature, mais c’est le peuple d’Israël, les hommes et les femmes qui, chaque jour, bâtissent et renforcent l’Etat d’Israël.
Richard Prasquier est face à un vrai défi à relever : inscrire le Keren Hayessod France comme devant être l’Institution centrale par laquelle transite l’aide financière à Israël, tout en étant l’institution vers laquelle chaque juif doit se tourner pour manifester son soutien, non pas au gré des évènements mais de manière permanente, et ce, quel que soit sa situation, ou les conditions dans lesquelles nous nous trouvons.
Moshé Cohen-Sabban/JForum
Le Keren Hayessod France a lancé, jeudi 13 février, sa campagne de collecte 2014. L’événement a eu lieu à la résidence de l’ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, en présence de près de 200 personnes dont plusieurs personnalités israéliennes et françaises de premier plan. Le vice-premier ministre israélien et ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman, en visite officielle en France, a notamment souligné
« l’importance des fonds recueillis pour Israël par le Keren Hayessod » qui marquent « l’engagement des Juifs auprès d’Israël ».
Il a souligné qu’« Israël est le pays de tous les possibles », rappelant, que lui-même avait immigré en Israël à l’âge de 20 ans et que son premier travail était bagagiste à l’aéroport Ben Gourion.
La ministre de l’alyah et de l’intégration, Sofa Landver a quant à elle précisé que des décisions seraient prochainement prises pour renforcer l’aide aux Juifs de France qui s’installent en Israël.
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a également délivré, lors d’un court film diffusé pour l’occasion, un message fort sur le Keren Hayessod. C’est un partenaire indispensable de l’Etat d’Israël a-t-il affirmé. Le Keren Hayessod a fait la différence dans la vie de millions d’Israéliens et dans la vie de l’Etat d’Israël ».
Le Président du Keren Hayessod France, Richard Prasquier a précisé que les missions de l’organisation bientôt centenaire s’articulaient autour de trois piliers : la réduction de la fracture sociale, le renforcement de l’identité juive ainsi que l’alyah et l’intégration, en relation avec son partenaire de toujours l’Agence juive.
Autres personnalités présentes à cette soirée, le Président mondial du Keren Hayessod-Appel Unifié pour Israël (KH-AUI), Moodi Sandberg qui a rappelé que le Keren Hayessod est l’institution nationale d’Israël et du peuple juif pour la collecte à travers le monde et qu’elle est active dans 42 pays. Johanna Arbib-Perugia, présidente du conseil d’administration mondial du KH-AUI a salué la réinstallation du Keren Hayessod en France, en tant qu’organisation indépendante et la spectaculaire avancée d’ores et déjà accomplie.
Avi Pazner qui fut, notamment, ambassadeur d’Israël en France et Président mondial du Keren Hayessod avait également fait le déplacement pour l’occasion.
Parmi les Français, David de Rothschild, ancien président du FSJU et de l’AUJF dont la présence fut remarquée, a assuré le Keren Hayessod France « de sa fidélité » sans faille. Enfin, Nicole Guedj, Présidente de la Fondation France-Israël, a annoncé une coopération future avec le Keren Hayessod France, notamment en matière d’ISF.
Ce fut une très belle soirée, placée sous le signe du soutien à Israël, à travers le Keren Hayessod, une organisation dont l’action et l’efficacité sont reconnues au plus haut niveau.
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Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, se rendra mercredi à Paris pour des entretiens avec son homologue Laurent Fabius notamment sur le programme nucléaire iranien, a annoncé mardi son ministère.
« La France joue un rôle important sur la scène internationale pour empêcher la poursuite du programme nucléaire de l’Iran », a indiqué le porte-parole du ministre dans un communiqué, en prévision de cette première visite officielle de M. Lieberman en France depuis 2009.
« Le nouvel essai de missile balistique effectué lundi par l’Iran prouve une nouvelle fois que ses intentions n’ont pas changé et que les Iraniens ne souhaitent pas cacher leurs intentions belliqueuses », a-t-il ajouté, en référence au test, annoncé lundi, de deux nouveaux missiles.
« La menace est toujours la même, mais dissimulée derrière des sourires. C’est le seul changement », a poursuivi le porte-parole.
A Paris, Avigdor Lieberman rencontrera également le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) Angel Gurria, des membres des « groupes d’amitié parlementaire France-Israël » ainsi que des représentants d’organisations juives, selon son ministère.
Avigdor Lieberman, chef du parti nationaliste Israël Beiteinou, considéré longtemps comme un « faucon », s’efforce depuis son retour en novembre au ministère des Affaires étrangères, à la suite de son acquittement dans un procès pour corruption, de se défaire de son statut de « paria » de la scène diplomatique internationale.
Il a ainsi pris la défense du secrétaire d’État américain John Kerry, attaqué par d’autres membres du gouvernement qui l’ont accusé d’instrumentaliser la menace de boycottage international pour faire pression sur Israël dans les négociations avec les Palestiniens.
Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait estimé que l’assouplissement des sanctions contre l’Iran avait été contre-productif et poussé Téhéran à redoubler d' »agressivité sur la scène internationale ».
Ce ton tranche avec celui adopté par les Etats-Unis et l’Union européenne qui ont décidé de lever partiellement les sanctions prises contre l’Iran dans l’espoir de parvenir à un accord sur le nucléaire avec Téhéran.
Les négociations avec le groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) sur un accord global avec l’Iran doivent commencer le 18 février à Vienne.
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