Le gouverneur de la Banque d’Israël Stanley Fischer a commenté lundi les manifestations contre le coût de la vien en Israël. « Les derniers développements sont une surprise, au moins pour moi et j’imagine pour la plupart des gens. »
S’exprimant lors d’une conférence de presse dans son bureau de Jérusalem, Fischer s’est dit surpris par le mouvement général parce qu' »il n’y avait aucun signe avant-coureur ». Il ajoute qu' »en ce qui concerne les indices économiques, l’économie est dans une très bonne situation, avec le taux de chômage le moins élevé depuis 1987″.
Cependant, Fischer indique qu' »il est impossible de ne pas prendre en compte le fait que 150000 personnes ont pris part aux manifestations samedi, et impossible de ne pas voir ce qu’il se passe dans les tentes des villes du pays ».
Le gouverneur de la Banque d’Israël reconnaît le besoin pour le gouvernement de trouver des solutions pour les préoccupations des citoyens, mais avertit : « Nous ne pouvons essayer de trouver des solutions en deux jours », précisant qu’un plan d’action intelligent devait être bien réfléchi.
Fischer a conclu en indiquant que des équipes devaient être formées pour analyser la situation, suggérer des solutions et suivre au quotidien la mise en oeuvre de ces solutions.
JPost.fr
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Grand père, dati (intelligent j’espère) et Olé depuis qqes années:autant de facteurs qui font qu’Israël et ce qui s’y passe sont la composante essentielle de ma vie et qui m’autorisent à m’élever contre des propos aussi irresponsables qu’infantiles.
Avec tous les excès et les injustices qu’ils faut combattre (ma femme, médecin hospitalier manifeste contre cela avec son staff depuis 3 mois et « en ville » depuis 15j), je pense que l’équipe gouvernementale en place est en moyenne ce qu’on peut avoir de mieux, vu le contexte économique et politique mondiale. A nous de retrousser nos manches et d’apporter nos aides complémentaires (ce qui est loin d’être le cas pour une large part des tochabim de ce pays qui ont beaucoup de chance d’avoir pu réaliser le rêve, pour lequel des générations de juifs sont morts). Alors les « ya qu’à », un peu de décence et encore plus de courage.
Achem n’attend que cela de nous, surtout en cette période de Heshbon néfech.
Voilà bien une réflexion d’économiste brillant et borné.
Que veut dire qu’une économie » va bien » quand la population se sent mal, frustrée. Quand son pouvoir d’achat se réduit.
Chômage en baisse, bravo! Mais à quelles conditions?
En France aussi on a des fonctionnaires,avec sécurité d’emploi,qui ne peuvent se loger.
Le premier devoir d’un gouvernement est de permettre aux citoyens de vivre décemment.
Netanyahou, il y a quelques années, a précipité dans la pauvreté, des milliers d’Israéliens, pour « redresser l’économie ». On voit le résultat.
Se dire surpris est un aveu d’incompétence.