Une cinquantaine d’officiers de la Garde républicaine syrienne sont partis en formation en Iran, nous révèle une source franco-syrienne en relation avec cette unité d’élite, chargée de la protection de Bachar al-Assad, confronté depuis dix mois à une révolte populaire.

«Quarante-cinq de ses membres, dont ceux de l’unité 101, ont quitté Damas en décembre pour suivre une instruction de neuf mois auprès des gardiens de la révolution», affirme cette source à Paris. Les pasdarans sont l’unité d’élite dont la mission est de préserver les acquis de la révolution islamique à Téhéran depuis son instauration en 1979.

La Garde républicaine syrienne compte quinze mille hommes environ, parmi les mieux armés des centurions, le plus souvent issus de la minorité alaouite comme Assad, chargés de protéger le pouvoir à Damas.

Alors que la IVème Division est déployée à la périphérie sud de la capitale syrienne, la Garde républicaine, elle, est stationnée aux flancs nord de Damas, qui est épargnée jusqu’à maintenant par la révolte contre Bashar al-Assad.

L’Iran est le seul allié régional de la Syrie, les deux pays étant liés par un accord de coopération militaire. Ces derniers jours, les États-Unis viennent encore une fois d’accuser Téhéran de fournir des armes à Damas pour aider la répression du régime de Bashar al-Assad. Les Américains ont repéré le général iranien Qassem Suleimani en visite auprès du président syrien et d’autres responsables de la sécurité du régime baassiste. Suleimani dirige l’unité al-Qods des gardiens de la révolution, c’est-à-dire le bras armé des pasdarans hors d’Iran.

Georges Malbrunot

Le Figaro.fr

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