Une nouvelle ambassadrice US à l’ONU, neuf mois après le départ regretté, en ce qui concerne Israël, de Nikki Haley

Kelly Craft n’est pas une novice en matière de diplomatie, elle a été ambassadrice des États-Unis au Canada, où elle a participé aux négociations pour l’adoption d’un nouvel accord de libre-échange nord-américain. Kelly Craft, 57 ans, a pris ses fonctions à l’ONU neuf mois après le départ de Nikki Haley, sans avoir son rang de membre du gouvernement et en promettant de défendre « les intérêts de l’Amérique »et non pas ceux du milieu d’affaires dont elle est issue. Elle est mariée au milliardaire Joe Craft, un industriel du charbon. Lors d’une audition au Sénat en juin, elle avait promis de ne pas être un obstacle à la diplomatie du climat, bien que la fortune de sa famille provienne du charbon. Elle s’était engagée à ne pas participer personnellement aux discussions évoquant le charbon à l’ONU. Elle s’est rendu au siège des nations Unies à New York sans se laisser détourner par les questions des journalistes. Elle s’est dirigée d’un pas déterminé vers le bureau du secrétaire général, Antonio Guterres.

Personne n’a oublié Niki Haley et sa fougue diplomatique qui ne laissait pas indifférent. Nikki Haley avait été la voix de la diplomatie américaine à l’ONU au début du mandat de Donald Trump, elle avait démissionné par la suite de ses fonctions en fin d’année dernière. Depuis, la représentation américaine auprès de l’ONU a été dirigée par son numéro deux, l’ambassadeur Jonathan Cohen.

La nouvelle ambassadrice Kelly Craf a défini ses sensibilités politiques  »Je défendrai les valeurs et les intérêts de l’Amérique, je me tiendrai aux côtés de nos amis et alliés, je vais défendre les intérêts des pauvres et des faibles et je ne manquerai jamais de travailler avec ceux qui souhaitent réellement faire avancer la cause de la dignité humaine ». L’Assemblée générale annuelle des Nations unies, au niveau des dirigeants de la planète, doit débuter le lundi 23 septembre par un sommet sur le climat réunissant des chefs d’État et de gouvernement à l’initiative d’Antonio Guterres. Les États-Unis s’imposent dans ce cadre. Ils sont le premier pays contributeur financier de l’ONU, dont ils payent 25 % du montant des opérations de paix et 22 % de ses crédits de fonctionnement. Le département d’État américain devrait être représenté à cette réunion.

 

 

 

 

 

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