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Un agent armé de la sûreté de la RATP était l’objet d’une fiche S

Un agent de la RATP Sureté est en faction à bord du métro parisien.

Un agent de la RATP Sureté est en faction à bord du métro parisien.

AFP PHOTO BERTRAND GUAY

L’homme concerné, un agent du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GSPR), basé à Saint-Denis, s’est vu retirer son autorisation de port d’arme, selon Le Parisien. Le FN demande que tous les salariés de la régie « soient passés au crible ».

Après la polémique sur les chauffeurs de bus radicalisés qui refuseraient de serrer la main à des femmes, la RATP se retrouve à nouveau dans la tempête. Selon Le Parisien, un agent du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR), l’unité en charge de la sécurité, a vu son autorisation de port d’arme retirée en début de semaine.

D’après plusieurs sources du Parisien, l’homme faisait l’objet d’une fiche S pour radicalisation. Interrogée par le quotidien, la RATP a confirmé l’information, mais précisé « ignorer les motifs de cette décision prise par les autorités ».

Les armes devront être rangées

Toujours selon Le Parisien, la RATP a décidé qu’entre deux services, les armes du GPSR en Seine-Saint-Denis « devaient être rangées dans le coffre-fort de Bobigny, le centre d’où dépend celui de Saint-Denis ». La prise et la dépose des armes se feraient désormais sous le contrôle d’un responsable hiérarchique et concernerait une centaine d’agents.

Quelques jours avant les attentats, indique Le Parisien, un agent du GPSR s’était déjà vu retirer son autorisation de port d’armes, pour radicalisation. Il devrait d’ailleurs passer devant un conseil de discipline.

Des fiches S pas communiquées à la RATP

Le candidat Front national aux régionales en Ile-de-France, Wallerand de Saint-Just, a envoyé jeudi un communiqué dans lequel il demande que les salariés de la RATP « soient passés au crible ».

« C’est le bon fonctionnement entre la RATP et les services de police qui a permis d’identifier et de relever immédiatement de ses fonctions un agent ne bénéficiant plus du port d’arme délivré par la préfecture de police et qui de fait n’est plus apte à exercer sa mission au sein du GPSR », lui a répondu la direction de la régie dans un texte adressé jeudi à l’AFP. Expliquant qu’elle « emploie 43 000 salariés en Ile-de-France dont 1000 au GPSR », la RATP affirme qu’elle ne doute « pas de la vigilance des services de police pour l’alerter de toute situation qui pourrait présenter un risque pour les voyageurs », alors qu’elle n’a, « comme tout employeur, aucun moyen de savoir si ses agents sont concernés par les fiches dites S, puisqu’elles ne sont, en aucun cas, communiquées aux entreprises ».

Par LEXPRESS.fr , publié le , mis à jour à

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