Manifestations à travers la Turquie contre les violences et la politique gouvernementale à l’égard des femmes
Le 13 février 2015, le corps d’Ozgecan Aslan, une jeune alévie de la ville méridionale turque de Mersin âgée de 20 ans, a été retrouvé dans le lit d’une rivière. Elle avait disparu deux jours plus tôt, alors qu’elle était montée dans un minibus pour rentrer chez elle de l’université.
Alors qu’elle était la seule passagère du bus, le chauffeur a tenté de la violer, et face à sa résistance, l’a poignardée des dizaines de fois, lui a coupé les doigts pour empêcher son identification, puis a fait appel à son père et à un ami pour l’aider à incinérer son cadavre et à s’en débarrasser .
L’assassinat a suscité l’émoi dans tout le pays ; des centaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues dans toutes les villes.
Ces sept dernières années, les cas de violence contre les femmes et les filles ont augmenté de 1 400 % en Turquie, avec des centaines de meurtres chaque année. En 2014 seulement, quelque 120 000 attaques ont été signalées. Dans la majorité des cas, les agresseurs ne sont pas traduits en justice, et ceux qui ont été jugés n’ont pas été dûment punis. Les tribunaux sont cléments, citant des facteurs atténuants tels que « les provocations » de la victime – à savoir la longueur de sa jupe, le fait qu’elle riait en public, qu’elle soit sortie en soirée.
Les manifestants accusent la politique du gouvernement islamiste AKP de ces violences croissantes à l’encontre des femmes. Le 24 novembre 2014, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que les hommes et les femmes ne pouvaient être égaux et a loué le statut de mère comme seul statut de la femme dans la société, conformément à l’islam.
Discours après discours, il exhorte toutes les femmes à avoir au moins trois enfants. Le 28 juillet 2014, le vice-Premier ministre turc Bulent Arinc a déclaré que les femmes ne devraient pas être entendues en train de rire en public, et les médias islamistes foisonnent de suggestions quant à la façon dont les femmes doivent s’habiller, se comporter et vivre.
A l’heure même où la Turquie pleure Ozgecan Aslan, les médias ont fait état d’une douzaine de nouveaux cas d’agressions de femmes, meurtres compris.
Avec Her Dog la Turquie a fait un grand pas vers l’obscurantisme et le Moyen âge .
Pire qu’à l’époque de » Midnight express » .
Eh oui il fait toujours parti de l’OTAN .
Normal , les califats s’installent de partout en France et en Europe devancés par les mosquées champignons construites avec l’argent du contribuable ..