Scandale des Maltraitances dans des Garderies de Kiryat Gat
C’est un véritable scandale qui secoue la ville de Kiryat Gat. Deux employées de garderies ont été mises en accusation pour de graves violences physiques et psychologiques infligées à de jeunes enfants dont elles avaient la garde.
Selon l’acte d’accusation déposé par le procureur près le tribunal de Beer Sheva, Shira Amasho, âgée de 32 ans, et Oriya Bidush, 23 ans, sont poursuivies pour avoir maltraité à plusieurs centaines de reprises les bambins qui leur étaient confiés.
Les deux suspectes officiaient ensemble dans une salle accueillant 14 enfants âgés d’un an à deux ans et demi. Entre mars et avril 2024, elles auraient fait subir un véritable calvaire à 13 de ces petites victimes sans défense.
Leur comportement est décrit comme d’une extrême cruauté et violence. Les enfants auraient été frappés, giflés, tirés par les cheveux, projetés contre des meubles ou le sol. Certains étaient même lancés en l’air avant de retomber durement sur des matelas. D’autres devaient subir des torsions de bras potentiellement dangereuses ou se faisaient brutaliser lors des repas.
Lors des siestes, les nourrissons n’étaient pas épargnés, trainés de force jusqu’à leur lit, violemment jetés sur les matelas, parfois immobilisés avec la couverture recouvrant leur tête. Lorsqu’ils se réveillaient prématurément, les employées les secouaient sans ménagement avant de les forcer à se recoucher.
Au-delà des sévices physiques, les enfants subissaient également un traitement psychologiquement abusif, avec cris, réprimandes et humiliations de la part de leurs bourreaux.
Face à l’horreur de ces révélations, Shira Amasho est poursuivie pour maltraitance sur mineurs, violences et voies de fait aggravées sur personnes vulnérables et abandons d’enfants sans surveillance. Sa comparse Oriya Bidush répond des mêmes chefs d’inculpation.
Cette affaire sordide soulève une vive émotion dans la ville et au-delà. Alors que les deux accusées risquent de lourdes peines, les autorités compétentes devront répondre de l’incroyable défaillance des contrôles ayant permis de tels agissements dans des lieux censés assurer la sécurité des très jeunes enfants.
Le problème semble en partie provenir des faibles rémunérations et des conditions de travail peu attractives dans ce secteur, qui peinent à attirer des professionnels qualifiés et motivés. Résultat : des cas de maltraitances d’une extrême gravité comme celui de Kiryat Gat sont régulièrement signalés ces dernières années, avec au moins quatre affaires similaires recensées dans le pays.
Face à ce fléau, les autorités compétentes doivent urgemment revoir leurs critères de recrutement, de formation et de rémunération des personnels en charge des tout-petits. Des contrôles inopinés et un meilleur suivi doivent également être mis en place pour prévenir de tels dérapages inadmissibles mettant en danger la sécurité et le bien-être des enfants.
La maltraitance n’a pas sa place dans un environnement censé être un cocon sécurisant pour les bambins. Les coupables doivent être sévèrement punis, mais c’est l’ensemble du système qui doit être repensé pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.
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