Le président américain Donald Trump signe un document réinstituant les sanctions contre l’Iran après avoir annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien à la Maison Blanche, le 8 mai 2018 (Crédit : / AFP PHOTO / SAUL LOEB)

La décision du président Donald Trump de retirer les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et de rétablir les sanctions concerne les entreprises américaines mais aussi celles en Europe qui avaient recommencé à commercer avec Téhéran.

Outre les avionneurs américain Boeing et européen Airbus, le conglomérat industriel General Electric, les constructeurs automobiles allemand Volkswagen et franco-japonais Renault-Nissan pourraient être touchés alors que les responsables américains ont insisté pour que les entreprises européennes se conforment aussi au rétablissement des sanctions.

Les entreprises allemandes devraient cesser leurs activités en Iran « immédiatement », a ainsi demandé mardi l’ambassadeur américain en Allemagne.

Dans cette photo prise le 9 avril 2018, le président américain Donald Trump serre la main du conseiller à la sécurité nationale John Bolton lors d’une réunion avec de hauts responsables militaires à la Maison-Blanche à Washington, DC. M. Trump n’a pas décidé de mettre fin ou non à l’accord nucléaire iranien, a déclaré M. Bolton le 29 avril 2018. « Il n’a pris aucune décision sur l’accord nucléaire, qu’il s’agisse de rester ou de sortir », a déclaré Bolton à Fox News dimanche. (AFP PHOTO / NICHOLAS KAMM)

Le conseiller à la sécurité nationale John Bolton a indiqué que le rétablissement des sanctions américaines est effectif « immédiatement » pour les nouveaux contrats et que les entreprises déjà engagées en Iran auront quelques mois pour en « sortir ». Selon le Trésor américain, le délai va de 90 à 180 jours.

Plusieurs entreprises avaient reçu après la mise en oeuvre de l’accord sur le programme nucléaire iranien en 2015 des licences spéciales ou le feu vert du Trésor américain pour commercer avec l’Iran.

Washington continuait toutefois d’imposer un embargo interdisant aux Américains et à toute entité utilisant le système financier américain d’effectuer tout investissement lié à l’Iran, ce qui avait refroidi les banques et incité d’autres entreprises à la prudence.

Les contrats signés par Boeing et Airbus sont les plus importants, Téhéran souhaitant moderniser sa flotte vieillissante après des années d’isolement économique. Lire la suite dans AFP

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires