Un vice-président du Parti conservateur au pouvoir au Royaume-Uni, Ben Bradley, a présenté samedi ses excuses au chef de l’opposition Jeremy Corbyn après l’avoir accusé d’avoir « vendu des secrets britanniques à des espions communistes ».

L’élu tory a tweeté ce message à la suite d’allégations véhiculées par la presse selon lesquelles le chef du Parti travailliste avait rencontré un espion tchécoslovaque se présentant comme un diplomate pendant la Guerre froide.

Jeremy Corbyn avait menacé le vice-président du Parti conservateur de poursuites judiciaires s’il ne présentait pas ses excuses.

« J’admets que mes propos étaient entièrement faux », a dit Ben Bradley. « J’admets que j’ai provoqué des souffrances et que j’ai bouleversé Jeremy Corbyn par mes fausses allégations, en suggérant qu’il avait trahi son pays en collaborant avec des espions étrangers ».

Le Parti travailliste a démenti vendredi que Jeremy Corbyn, ait collaboré dans les années 1980 avec la Sécurité d’Etat du régime communiste tchécoslovaque, la StB, ce qu’avait affirmé un ancien agent de ce service. Jan Sarkocy, un ancien agent de la StB âgé de 64 ans, a assuré que Jeremy Corbyn avait été « embauché » par cet organisme, selon des propos reproduits par l’agence de presse tchèque CTK.

Employé à l’ambassade de Tchécoslovaquie à Londres entre 1986 et 1989, Jan Sarkocy dit y avoir rencontré à plusieurs reprises l’actuel chef du Parti travailliste, avant d’avoir été contraint de quitter le Royaume-Uni. Il a également affirmé qu’un autre membre du Labour avait collaboré avec la StB, sans toutefois donner son nom.

(Avec AFP)

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