(left) Republican presidential candidate Donald Trump;

Il est très étonnant que l’on ait autant sous-estimé les possibilités de succès qu’avait et qu’a Donald Trump. Il est en phase avec un électorat déboussolé,  il est l’exemple (à vérifier) d’un bon Manager, il a un discours clair même s’il est critiquable, il incarne le rêve américain, et après huit an d’un Obama qui a certes relancé l’économie américaine est vu comme un défaitiste face à la menace djihadiste à qui les méchantes langues prêtes quelques liens indirects avec les frères musulmans. 

Dès lors un candidat tel que Donald Trump, qui a su mener sa campagne en faisant le buzz sur lui en permanence, monopolisant les médias, et avait toutes les chances d’émerger du lot et c’est ce qu’il a fait. 

Maintenant Donald Trump n’en doutons pas va avoir un autre discours, celui du rassembleur. Il sera un véritable danger pour Hillary Clinton. Les sondages la donne gagnante, mais méfions de ces manipulations qui comme on le voit souvent n’aboutissent qu’à se donner des illusions pour être plus fortement surpris quand au jour du réveil il faut arrêter les petits jeux de la méthode coué. 

Donald Trump n’est pas très différent d’un Vladimir Poutine, il aura suffisamment de pragmatisme. Il surpassera peut-être nos idéologues socialistes, qui se sont brillamment plantés en Syrie et en Ukraine, sans parler de la Lybie, où Sarkozy et Obama ont réussi à créer une situation pire qu’en Irak, puisque ce pays a été livré aux terroristes laissant ce pays sans aucun appui. 

Au fond n’est-ce pas l’Amérique de Ronald Raegan, qui a mis à genoux l’empire soviétique? Cet acteur de série B américaine ?

Après sa victoire à New York, le milliardaire Donald Trump est maintenant bien en selle pour remporter l’investiture républicaine.

Le déni n’est pas dans le registre de l’analyste ; on le retrouve plutôt dans la palette politicienne. Il y a exactement deux semaines, le 8 avril, alors que les candidats à l’investiture républicaine s’apprêtaient à s’affronter à New York, Dana Bash, de CNN, demandait au sénateur Ted Cruz de reconnaître qu’il n’avait pratiquement aucune chance d’atteindre le chiffre magique de 1237 délégués.

 

Par son déni, formulé de manière on ne peut plus politicienne, Ted Cruz a démontré, que, quoi qu’il en dise, il n’est pas très différent des politiciens de cet establishment, qu’il aurait tant aimé combattre, mais qui s’est finalement rallié a lui pour combattre Donald Trump, le seul véritable outsider dans cette course. Par sa victoire écrasante, le milliardaire dispose maintenant de 845 délégués, ce qui lui donne une avance de près de 300 délégués sur Ted Cruz.

 

La mathématique est cruelle. Il ne reste que 390 délégués répartis dans 15 États à recueillir et seul Donald Trump a des chances mathématiques d’atteindre la barre des 1237 délégués avant la convention de Cleveland en juillet. Il doit récolter 57% des délégués. Ses deux adversaires peuvent seulement espérer triompher dans une convention contestée, dans laquelle un certain nombre de délégués pourront voter pour un candidat différent lors d’un deuxième tour.

 

Le sénateur Ted Cruz répète à qui mieux mieux qu’il était prévisible que Donald Trump l’emporte par une forte marge dans son État. Mais après la déconfiture du milliardaire au Wisconsin, personne n’avait prévu une victoire aussi décisive. Donald Trump n’avait pas encore franchi la barre des 50% lors d’une primaire. Or, non seulement le milliardaire a franchi ce seuil (60,5%) pour l’ensemble de l’État de New York, mais il a dépassé les 50% dans 24 des 27 districts électoraux. Le Nord-Est, un terrain fertile pour Donald Trump Fort de sa victoire dans l’État de New York, Donald Trump est en bonne position pour faire une récolte abondante de délégués lors des primaires du 26 avril dans le nord-est. 172 des 390 délégués restant seront en jeu.

 

Ces 5 États vont accorder 172 délégués. Dans l’État le plus important, la Pennsylvanie, 71 délégués, Donald Trump jouit d’une avance écrasante : 43,8% des intentions de vote contre 24,6% pour Ted Cruz selon RealClearPolitics. Au Maryland, qui compte 38 délégués, le milliardaire mène à 41% contre 27% pour John Kasich. Au Connecticut, qui offre 28 délégués, Donald Trump domine à 49% contre 27% pour Kasich et un maigre 18% pour Ted Cruz.

L’élan de Donald Trump va se poursuivre

La bataille du 26 avril laisse entrevoir que Donald Trump va récolter la vaste majorité des délégués et elle s’annonce maigre pour son principal adversaire Ted Cruz. Cette primaire permettra probablement à Donald Trump de frôler la barre des mille délégués. Ted Cruz a déjà admis que le Nord-Est sera problématique pour lui et qu’il vise déjà l’Ouest où il a eu plus de succès.

Mais même si Donald Trump subit des défaites contre le sénateur texan dans l’Ouest, il est peu probable que Ted Cruz parviendra à l’empêcher de continuer à récolter des délégués. D’autant plus que le milliardaire est déjà en avance dans l’État le plus généreux pour ses délégués : la Californie, qui en compte 172. Un sondage lui donne 18 points d’avance sur Ted Cruz.

Et si jamais Donald Trump n’atteint pas la barre des 1237 délégués au dernier jour des primaires, le 7 juin, il sera quand même difficile pour ses opposants de proposer un candidat qui a obtenu moins de votes.


Les républicains estiment majoritairement que le parti n’aura d’autre choix que d’accorder l’investiture au candidat ayant récolté le plus de voix lors des primaires.

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Ixiane

Réponse au titre : si seulement …! Il m’importe peu que le vainqueur soit TRUMP ou CRUZ , pourvu que CLINTON soit battue !!!