Nous jeûnons, ce jour-là, en souvenir du jeûne observé par nos ancêtres qui, à l’initiative d’Esther, se sont rassemblés pour se défendre et ont jeûné trois jours afin que D.ieu leur vienne en aide. Lors de la prière, on dira «Anénou» dans la Amida, on lira la Thora comme à chaque jeûne public et on dira «Tahanoun» à Minha.
L’usage s’est répandu de donner à Pourim, en principe à l’office de Minha qui précède la lecture de la méguila, un 1/2 shekel pour les pauvres, en souvenir du 1/2 shekel payé par nos ancêtres à l’époque du Temple pour l’institution des sacrifices. Cette année, le jeudi 17 mars.
On donnera trois fois la moitié de l’unité monétaire du lieu où l’on habite car le terme Terouma (prélèvement) concernant le 1/2 shekel est répété trois fois dans la paracha Chekalim. C’est-à-dire, trois pièces de 0,50 centimes d’Euro, et non une pièce de 1 euros et une autre de 0,50.
Le père pourra donner pour chacun de ses garçons l’équivalent d’un 1/2 shekel jusqu’à sa majorité. Ce don du 1/2 shekel ne dispense pas de la mitzva de la Tsédaka envers les pauvres si importante à Pourim.
1) lecture de la méguila
2) envoi de présents comestibles (Michloah manot)
3) don aux pauvres (Matanot laévyonime)
4) festin (Michté)
Le soir, on attendra l’apparition des étoiles, après chabbat, pour commencer cette lecture, mais toute la nuit est autorisée. Le matin, on attendra le lever du soleil, en principe il sera permis de le faire à partir de l’aube. C’est de préférence à la synagogue que l’on écoutera la lecture de la méguila en présence d’une nombreuse assemblée.
A défaut, on tâchera de l’écouter en présence d’un minian (10 hommes) autrement on le fera seul. L’écoute de la méguila sera prioritaire à toute autre mitzva (à une exception près : l’enterrement d’un mort abandonné en plein champ).
Pour accomplir son devoir, on devra écouter la méguila dans sa totalité, sans en perdre un seul mot. Si l’on arrive en retard à la synagogue et que la lecture a déjà commencé, on n’aura pas accompli la mitzva. Même si l’on a raté que quelques versets du début, il faudra assister à une autre lecture complète. L’officiant a l’obligation de lire dans une méguila conforme, écrite à la main sur un parchemin.
Il le déroulera, les feuillets étant rangés les uns sur les autres, comme s’il s’agissait d’une lettre car la méguila est appelée «lettre de Pourim».
Les quatre versets de la méguila marquant notre libération seront dits à voix haute par l’assistance et repris par le lecteur. Le nom des 10 fils d’Haman précédé par les mots «500 hommes» sera prononcé en un seul souffle car tous ont été tués comme un seul homme. Quand le lecteur dira «en cette nuit le sommeil du Roi fut agité», il élèvera la voix car là commence l’essentiel du miracle.
Quand il lira «cette lettre», il agitera la méguila. Celui qui lit la méguila prononcera trois bénédictions avant la lecture : Al mikra méguila, Chéassa nissim et – Chéhé’héyanou. Une fois la lecture achevée et la méguila refermée il récitera les bénédictions finales, mais qu’en présence d’un miniane. Le matin, il prononcera les mêmes bénédictions.
Il dira ces bénédictions à l’intention de «toute» l’assemblée qui répondra «Amen» sans l’interrompre par «Baroukh hou ouvaroukh chémo», acceptant ainsi d’être associée aux bénédictions.
Il est une coutume d’agiter des crécelles à chaque fois que le nom d’Haman est prononcé. Le lecteur attendra le retour du silence pour continuer sa lecture afin qu’aucun mot n’échappe à ceux qui écoutent.
Le festin (Michté)
Source Chiourim
Pourim raconté par la petite Sarah de 4 ans
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