Pessah: le grand Quizz 1/2 (vidéos)

Le Séder (qui signifie ordre) de Pessah lors duquel nous lisons le récit de la sortie d’Egypte tourne autour de la consommation de mets particuliers symboliques et à l’absorption de 4 coupes de vin.

Le mot Pessah se décompose en Pé – Sa’h : « la bouche raconte » et la transmission orale prend alors tout son sens pour évoquer autour de la table du Séder entre générations la mémoire de nos ancêtres et inscrire l’histoire du Peuple Juif dans les cœurs de nos enfants pour les générations futures.

Se remémorer l’histoire (raconter, comprendre et expliquer ) pour garder aujourd’hui présent à l’esprit la volonté d’une vie toujours libre.

L’acte héroïque de changement personnel du Peuple Juif qui choisit une manière de vivre et de se conduire sacrée rappelle l’enseignement le plus fort de l’histoire de l’Exode, une inspiration constante pour notre développement religieux pour toujours.

Pour une ambiance de joie et de fête, la préparation, les chants, le récit, la manière de consommer, tout doit contribuer à mettre les enfants au centre du Séder qui se veut le plus vivant possible. L’illustration en est par excellence la Haggada (récit de la sortie d’Egypte) qui est présentée sous forme d’un Quizz géant avec  des questions.. Que pensez -vous de vous entraîner avant la (es) soirées du seder de façon ludique?

1. Citer des coutumes et des symboles du Seder ?

2. Parmi les éléments composant le plateau du Seder, si j’ôte une lettre d’un mot, je subis la dureté de l’esclavage ; et si j’ôte la même lettre à un autre mot, je deviens libre. Comment cela est-il possible ?

3. Pourquoi chaque personne a-t-elle une coupe devant elle alors que pour les autres fêtes, seul le chef de famille a une coupe pour faire le Kiddoush ?

4. Pourquoi devons-nous boire 4 coupes de vin ?

5. A quoi correspondent les 4 verbes de libérations associés aux 4 coupes de vin ?

6. Pourquoi devons nous de préférence utiliser du vin (ou du jus de raisin) rouge pour remplir nos coupes ?

7. Quel ingrédient particulier les juifs de Salonique enrôlés dans l’armée de l’Union lors de la guerre civile américaine rajoutaient à la ‘Harosset ?

8. Pourquoi s’accouder lorsqu’on mange de la Matsa ou qu’on boit le vin ?

9. Et pourquoi même les gauchers pour qui ce n’est pas très confortable et pas du droit ?

10. Combien de fois le chiffre « quatre » est-il employé lors du récit du Seder ?

11. Si un malade n’est capable de réciter qu’une petite partie de la Haggadah, laquelle doit-il privilégier ?

12. Pourquoi est-il souhaitable de se faire servir le vin par son voisin de table ?

13. Que vient symboliser la coutume de rajouter quelques gouttes d’eau dans le verre du Kiddoush ?

14. Que vient symboliser la coutume de casser la matza en deux ?

15. Pourquoi ne fait-on pas de Bera’ha « Netilat Yadaim » quand on se lave les mains avant de manger le Karpass ?

16. Combien de fois devons-nous tremper notre nourriture pendant le Seder?

17. Pourquoi trempe-t-on le Karpass dans l’eau salée ?

18. Quels légumes peut-on utiliser pour le Karpass ?

19. Que répondait le ‘Hatam Sofer aux petits enfants qui lui demandaient pourquoi mange-t-on du Karpass au Seder?

20. Combien de fois devons-nous manger de la Matsa pendant le Seder ?

21. Quelle Matsa est utilisée pour l’Afikoman, et quelle partie ?

22. Pourquoi a-t-on la coutume de placer l’Afikoman dans une pochette ?

23 Que nous apprend le passage du Zohar qui est souvent lu avant « Ha La’hmaHania » et qui est reproduit dans certaines Haggadot ?

24. La Torah écrit que les juifs sont sortis d’Egypte « BE’HIPAZON »( BIVHILOU) – en hâte. D’où vient le terme ?

25. Quel est le sens du passage « Ha La’hma Hania » ?

26. « Ha La’hma Hania » est écrit en araméen ?

28. N’est-il pas un peu trop tard, alors que nous sommes attablés à la table du Seder, pour inviter les pauvres ?

29. Cette invitation est-elle seulement destinée à quelqu’un qui n’a pas de quoi manger, ou tout au plus qui n’a pas de quoi s’offrir un repas de Seder ?

 

Réponses dans le prochain article (2)

 

 

Réalisé par Jforum

PESSAH 2022
Début de la fête: Vendredi 15 Avril 2022
Fin de la fête: Samedi 23 Avril 2022

 

Voici quelques recettes de Pessah et si vous en voulez d’autres dites-le moi ce sera avec plaisir

LA SOUPE DE PESSAH AVEC KITNIOTH recette de Mamiyou zal.

Il s’agit d’une soupe de légumes coupés en julienne et dans laquelle on fera cuire soit un morceau de viande soit des morceaux de poulet ou tout simplement un os à moelle de manière à faire de ce plat un mets recherché étant donné qu’aujourd’hui il est rare de trouver des tripes (gras-doubles)
Pour ceux qui ne consomment pas de kitnioth (légumineuses : fèves/petits pois) cette soupe est tout aussi délicieuse sans ces légumes qui seront donc mentionnés entre parenthèses.
Pour ceux qui mangent la matsa sherouya (trempée/mouillée) il y a la possibilité d’ajouter les boulettes de farine de matsa (matsé knepflé ou kneidelekh = quenelles de matsa).
Quantités pour 6 personnes : 6 grosses carottes, 4 grosses pommes de terre, 1 gros oignon sec, 3 navets de taille moyenne, 4 petites courgettes ou 2 moyennes, du cosbore/cerfeuil/céleri, sel et poivre selon le goût (une grosse poignée de fèves fraîches ou congelées débarrassées de leur peau ou de petits pois fins frais ou congelés). 6 morceaux de poulet ou 1 kg de paleron de bœuf ou un gros os à moelle. Il est bon de faire rissoler le morceau de viande dans deux cuillerées à soupe d’huile avant la cuisson puis ajouter de l’eau frissonnante et les épices éventuelles (chacun selon son goût et ses traditions.
Nota : 1) pour ceux qui ne mettent pas de viande/os/poulet, il faut ajouter deux cuillères à soupe d’huile d’olives vierge.
2) Pour ceux qui consomment du curcuma on peut donc ajouter une cuillère à café rase de curcuma
3) On vend des sachets de Knorr avec de la poudre de matsa très fine pour les kneidelekh (kneidel) le mode d’emploi y est joint il suffit de faire pocher ces quenelles dans la soupe.
4) Pour les fèves, il est recommandé d’utiliser de grosses fèves et pour les débarrasser de leur peau il suffit de les mettre à tremper un quart d’heure dans de l’eau fraîche pour voir ce petit travail facilité.
RECETTE : Mettre dans une marmite la quantité d’eau requise avec le sel le poivre et le curcuma éventuellement ainsi que la/les viandes (non congelées) et porter à ébullition puis, réduire le feu et couvrir.  Laisser cuire pendant une heure et demie à deux heures puis ajouter les légumes coupés en petits morceaux (julienne). Si l’on désire ajouter les kneidelekh il faut porter la soupe à ébullition à nouveau et y plonger les quenelles qui y seront pochées.
Bon appétit !

COUSCOUS DE GALETTES :

Cette recette s’applique uniquement avec les « galettes » de Pessah style algérois avec les autres matsoth plus fines, pour ceux qui mangent la matsa sherouya ou mouillée il existe d’autres recettes.
Il faut compter environ 2 matsoth « à l’eau » par personne. Si on ne possède pas de pilon en cuivre pour piler on peut introduire les matsoth dans un sachet à glissière et poser par-dessus un torchon pour donner des coups de marteau par-dessus sans trouer le sachet et faire en sorte que les galettes soient réduites en gros morceaux. On prépare séparément la « darsa » ou sauce rouge de cette façon : dans un saladier on verse environ (selon votre goût) pour une personne 2 c à café de paprika doux, un peu de sel, une pointe de cumin deux feuilles de menthe Poulliot séché (flio) et de l’huile d’olives, on mélange bien et on fait tiédir. Pendant ce temps-là on fait « fumer » les morceaux de galettes à la vapeur et, après le deuxième passage à la vapeur on imbibe les matsoth de sauce rouge.
A part on aura préparé de la loubia (pour ceux qui en mangent pour Pessah) une soupe de légumes et de la shtéteha (viande de basse côte en petits morceaux cuite avec de la tomate, de l’ail et du cumin). Si vous désirez les recettes…… dites-le moi.
De même, si vous voulez faire la saucisse de gras double je vous communiquerai la recette avec plaisir.

CONFITURE D’ORANGES AMERES (si vous n’en avez pas prenez des oranges à peau épaisse et 1 pamplemousse)

Confiture d'oranges amères

Il faut gratter les oranges pour enlever le zeste. Puis, on coupe les oranges en deux et on les met à tremper dans une bassine pendant 2 ou 3 jours en renouvelant l’eau chaque jour. Puis on les rince, on les coupes en quartiers sans éliminer les pépins qui vont permettre au sirop de se gélifier. Pour un kilo d’oranges amères, il faut prévoir 1 kilo 300 gr de sucre fin en poudre.
Dans une marmite disposez les quartiers d’oranges et couvrir d’eau puis faire cuire à découvert, ou jusqu’à ce que la peau des oranges devienne transparente (presque) et dans le liquide, verser le sucre mettre à cuire à feu doux vérifier de temps à autre jusqu’à ce que le sirop arrive à bien napper la cuillère (stade du « nappage ») et, lorsque le sirop s’écoule goutte à goutte (on dit qu’il fait la perle) votre confiture est prête. Laissez la refroidir à découvert et ce n’est que lorsqu’elle est froide que vous pourrez la mettre en pots.

LES SFERIESS ou petits choux au miel

Sphériès
Pour 6 personnes :  10 œufs, 500 grs de farine de matsa, 1 zeste de citron/orange/mandarine.
Huile de friture
SIROP : 500 grs de miel (casher le pessah) ou 500 grs de sucre en poudre  et 1/2 litre d’eau, une cuillerée à soupe d’eau de fleurs d’orangers (facultatif) et le jus d’un demi citron.
Il convient tout d’abord de préparer le sirop en portant le miel et/ou le sucre et l’eau à frissonnement  puis on y ajoute l’eau de fleurs d’orangers/citron et on laisse au chaud.
Les sfériess se font ainsi : on bat un œuf et on y ajoute progressivement la farine de matsa et on ajoute ainsi alternativement œuf et farine de matsa. La consistance de la pâte doit être fluide ni trop coulante cependant ni trop épaisse. Il est aussi possible (si votre mixer est casher pour Pessah) casser les 10 œufs et bien les battre en omelette et ajouter la farine de matsa au fur et à mesure tout en continuant à battre. Ajouter le zeste.
Faire chauffer l’huile pour la friture et lorsqu’elle est très chaude, à l’aide de deux cuillères à soupe, on fait tomber dans l’huile de friture de petites boules de pâte en veillant à ce qu’elles puissent frire des deux côtés puis les plonger immédiatement dans le sirop maintenu au chaud.
On sert les sfériess froids ou tiédis avec de la confiture ou de la glace.

Caroline Elishéva REBOUH

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