L’armée se prépare à porter un « coup décisif » contre le Hamas

À l’occasion de la cérémonie annuelle honorant les soldats d’élite de Tsahal, le chef d’état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, a prononcé un discours fort, mêlant hommage, détermination et message stratégique. Dans les jardins de la résidence présidentielle, à Jérusalem, il a réaffirmé la volonté d’Israël de frapper plus durement le Hamas et d’intensifier ses actions militaires dans la bande de Gaza, si les circonstances l’exigent.

L’événement, traditionnellement dédié à l’excellence militaire, a pris une dimension particulière cette année, alors que l’État hébreu traverse un conflit prolongé et complexe. Pour Zamir, cette guerre, qu’il qualifie de « longue et multiforme », exige à la fois engagement militaire et solidarité nationale.

« Le Hamas détient toujours cinquante-neuf de nos citoyens, mais eux aussi savent que leur sentiment de sécurité n’est qu’illusoire », a-t-il lancé devant les familles, les soldats et les responsables politiques présents. Un avertissement clair, doublé d’une promesse : Tsahal se prépare à frapper fort.

Le général a souligné que l’indépendance d’Israël, loin d’être un acquis, a été obtenue par le sacrifice et reste à défendre avec constance. C’est ce lien entre la souveraineté nationale et l’engagement individuel qu’il a mis en lumière en rendant hommage aux soldats primés.

Il a également donné sa propre définition de l’excellence militaire, en soulignant qu’elle ne réside ni dans le talent brut, ni dans les éclats visibles, mais dans la persévérance quotidienne et silencieuse. « Être exceptionnel, c’est choisir chaque jour d’agir avec intégrité, même lorsque personne ne regarde », a-t-il déclaré.

Parmi les soldats honorés, plusieurs parcours incarnent cette philosophie. Zamir a notamment cité Avigdor, un officier issu d’un milieu haredi, ayant surmonté les obstacles sociaux pour intégrer l’armée. Il a aussi évoqué Dorian, un immigrant récent qui a surmonté la barrière de la langue pour briller dans le renseignement militaire.

Le discours du chef d’état-major a aussi mis en avant le courage face à la tragédie. Il a parlé d’Oria, une observatrice militaire ayant survécu à l’attaque du 7 octobre, et de Lea, dont le grand-père a été kidnappé puis tué à Gaza. Malgré leur douleur, toutes deux ont poursuivi leur service avec force et abnégation.

Zamir a conclu avec l’exemple de Daria, la sœur d’un otage civil. En pleine lutte pour la libération de sa sœur, elle a rejoint Tsahal et s’y est distinguée, devenant un symbole de détermination.

Le général a ainsi voulu transmettre un message de cohésion nationale. Il a insisté sur le fait que tous les citoyens d’Israël, quelle que soit leur origine ou leur appartenance, ont un rôle à jouer dans la défense de l’État. « Personne n’est exempté : ni les individus, ni les groupes, ni les tribus », a-t-il rappelé.

Enfin, dans un message d’espoir prononcé depuis « le cœur de Jérusalem, notre capitale éternelle », il a affirmé que le peuple d’Israël continue d’écrire son histoire avec courage. « L’espoir israélien est vivant », a-t-il conclu, en souhaitant à tous une fête de l’indépendance à la fois « joyeuse et sûre ».

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