Près de 1 500 personnes selon la préfecture, 3 000 selon les organisateurs, et un message unique sur les banderoles et les tee-shirts : « Nos voix pour les animaux. » Organisée à Nîmes, samedi 24 mars, par sept associations, la Marche des animaux avait pour objet d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle sur la souffrance animale. Parmi leurs revendications : la gestion des dérives de l’abattage sans étourdissement, dont la pratique excède largement la demande des consommateurs de viande halal ou casher.

« Depuis 1964, l’étourdissement préalable des animaux est obligatoire en France afin d’éviter la souffrance lors de l’abattage. Une dérogation permet toutefois d’abattre les animaux en pleine conscience, sans insensibilisation, dans le cadre strict de l’abattage rituel. Or, sous couvert de cette dérogation, de nombreux abattoirs français ont généralisé cette pratique en dehors de tout cadre religieux », rappelle le manifeste publié par ces associations.

Logique économique oblige, de nombreux industriels renoncent en effet à s’équiper de deux chaînes d’abattage, et mettent dans le circuit classique, en l’absence de toute traçabilité, d’importantes quantités de viande issue de l’abattage rituel.

« Alors que la demande en viande halal ou casher devrait correspondre à environ 10 % des abattages totaux, on estime que le volume d’abattage rituel atteint 40 % des abattages totaux pour les bovins et près de 60 % pour les ovins. Ce qui ne devait être qu’une dérogation s’est généralisé », confirme le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux dans un rapport datant de novembre 2011.

Un constat toutefois démenti par son propre ministre de tutelle, Bruno Le Maire, pour qui seuls 14 % des bovins et ovins en tonnage, et 26 % en nombre d’animaux, sont abattus sans étourdissement.

« MAUVAISES MANIPULATIONS »

Au-delà des chiffres, la vraie question que pose cette dérive en termes de protection animale est la suivante : les souffrances des bêtes tuées sans étourdissement sont-elles plus importantes que dans les abattages conventionnels, comme le soutiennent les associations ? Globalement oui, répondent les scientifiques (NDLR Faux voir l’article ci-dessous). Mais avec des nuances.

Effectué par électronarcose, au moyen d’une tige perforante provoquant des lésions mécaniques du crâne et du cerveau, ou par recours au gaz (technique peu usitée en France), l’étourdissement a pour but de faire perdre conscience à l’animal avant la saignée fatale.

D’après plusieurs études européennes, la tige perforante et l’électronarcose provoquent une perte de conscience immédiate lorsqu’elles sont bien utilisées. Ce qui n’est pas toujours le cas.

« Un des inconvénients majeurs de l’électronarcose, surtout quand elle est automatisée, est lié aux mauvaises manipulations, aux difficultés de positionnement des électrodes et à leur paramétrage. Incorrectement employées, elles peuvent stimuler des récepteurs de la douleur sans induire l’inconscience », soulignait Pierre Le Neindre, chercheur à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), dans un rapport sur les douleurs animales réalisé en 2009.

De même avec la tige perforante, pour laquelle les taux d’échec, et donc les risques de douleur, vont « de 6% à 16% chez les bovins dans les abattoirs commerciaux ». (NDLR : ces chiffres sont largement sous-estimés)

Dans le cas d’une saignée sans étourdissement, c’est la perte de sang qui induit l’inconscience, puis la mort. En combien de temps ? C’est là tout le problème. « Les études sur les ovins saignés directement montrent des résultats assez constants : de 2 à 14 secondes en moyenne jusqu’à la perte de conscience. Chez la volaille, les résultats sont plus variables, entre 14 et 44 secondes », indique Claudia Terlouw, éthologue à l’INRA de Clermont-Ferrand.

DE LONGUES MINUTES D’AGONIE

C’est chez les bovins que la perte de conscience tarde parfois le plus : entre 17 secondes et 5 minutes chez les veaux, entre 19 secondes et 11 minutes chez les bovins adultes. Une variabilité qui s’explique, précise Mme Terlouw, par un double phénomène.

« D’une part, cette espèce dispose d’une artère vertébrale, qui n’est pas coupée lors de l’égorgement (NDLR: FAUX les deux artères sont coupées). D’autre part, certains bovins développent des caillots au niveau des extrémités des carotides coupées, qui limitent le flux de sang vers l’extérieur. Dans ces cas-là, l’artère vertébrale peut prendre le relais et continuer à irriguer le cerveau », détaille-t-elle. D’où l’idée, défendue notamment par l’association Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA), de pratiquer systématiquement, pour cette espèce, un étourdissement « post-jugulation ».

« Dans ce cas, l’animal est conscient -comme l’exige le rituel- lorsqu’il reçoit du sacrificateur le geste de l’égorgement, et c’est un autre opérateur qui lui donne, quelques secondes après, le coup de pistolet à tige perforante », précise le docteur vétérinaire Jean-Pierre Kieffer, président de l’OABA.

L’idée, semble-t-il, fait son chemin dans la communauté musulmane. Le producteur de viande Charal, dans son installation de Metz réservée à l’abattage rituel, pratique ainsi systématiquement l’étourdissement après l’égorgement. Sans pour autant avoir perdu sa clientèle halal.

Reste que la souffrance, durant la période de l’abattage, commence largement avant celle de la mise à mort. Elle débute avec le transport des animaux vers l’abattoir, se poursuit durant les longues heures d’attente qui précèdent leur exécution. Autant d’étapes durant lesquelles les interventions humaines, la qualité des équipements et la promiscuité avec les autres animaux peuvent occasionner des douleurs.

Citant l’enquête qu’elle a récemment menée dans un abattoir commercial, Mme Terlouw raconte ainsi comment l’opérateur, afin de respecter les cadences dans l’un des couloirs de l’abattoir, utilisait « de manière intensive l’aiguillon électrique » sur l’arrière des bovins pour les faire avancer.

Si l’on veut réellement tenir compte de la souffrance des animaux d’élevage, c’est toute la conception de leur fin de vie qu’il faudra repenser.

Catherine Vincent
Article original

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L’abattage rituel juif (shehita)

Ce document a été réalisé par le Comité de Rédaction de la Commission ADL (Anti-Defamation League), Région Parisienne du B’nai B’rith ( » Fils de l’Alliance « , la plus ancienne et la plus grande organisation juive du monde) .

M. le Rabbin Fizon de Thionville et M. le Grand Rabbin Gugenheim sont remerciés pour leur aide précieuse. Ont également collaboré des vétérinaires, des professionnels de la viande, des juristes …

Mal connue des non-Juifs, la shehita (abattage rituel juif) est une technique décrite et codifiée de manière très précise dans la Torah (Loi), et imposée au peuple juif comme seul mode possible d’abattage des animaux.

La shehita est fondée sur un principe constant de la Torah : le respect de la vie animale. Elle implique la nécessité de limiter au maximum la douleur de l’animal lors de l’abattage, et de ne pas banaliser sa mort.

Dans ce document, nous passerons en revue les règles du droit hébraïque relatives à la protection animale et à la shehita. Nous présenterons également les aspects législatifs, techniques et scientifiques de la shehita, et les conclusions de travaux réalisés par des scientifiques de diverses nationalités et
confessions. Il apparaîtra que le judaïsme est allé très loin dans le profond respect de l’animal et dans la prise en compte de sa souffrance.

Les bases religieuses de la shehita

Si la Torah reconnaît à l’homme le droit de tuer des animaux pour se nourrir, elle lui demande deux choses essentielles :

-respecter la dignité des animaux, de leur vivant et jusqu’après leur mort ;

-limiter au mieux leur souffrance et leur stress au moment de leur mise à mort. La mise à mort d’un animal doit s’effectuer de manière à lui éviter au maximum souffrance et stress : Ce respect se prolonge au-delà de la mort de l’animal, dans la préparation et la consommation de la viande (kacherout).

Le shohet (abatteur rituel)

Depuis 1964, tout abattage rituel d’animaux de boucherie doit être pratiqué par un shohet (abatteur rituel) habilité à la fois par la Commission Rabbinique Intercommunautaire et par le Ministère de l’Agriculture (décret n°64-334 du 16 avril 1964). Une circulaire datant du 28 décembre 1970 (DSV n°1246-C), puis
précisée le 25 décembre 1978 (DQ/SVHA/C-78 n°157C) a permis la mise en place d’une carte spéciale semestrielle de couleur, délivrée au shohet par la Commission Rabbinique Intercommunautaire (Consistoire Central Israélite de France et d’Algérie) et enregistrée par la Direction Départementale des
Services Vétérinaires (Ministère de l’Agriculture).

Le Tribunal Rabbinique effectue des contrôles permanents de l’aptitude du shohet. Toute faute peut entraîner un retrait temporaire de la kabbala, une
faute morale entraînant un retrait définitif. Même expérimenté, un shohet doit réviser en permanence les enseignements théoriques de la shehita.

Le déroulement de la shehita

Des règles très précises codifient les quatre phases de la shehita.

1- Examen avant l’abattage

2- Contention lors de l’abattage Tout étourdissement ou anesthésie (électrique, chimique…) préalables sont interdits et rendent l’animal nevela -impropre à la consommation (Rav Ythzak Weiss, Minhat Ytzhak, tome 2, chapitre 27).

3 – L’incision Les règles de l’incision sont très précises. Elles ont une signification religieuse et visent à réduire au maximum le stress et la souffrance de l’animal.

4 – L’inspection : La dernière étape consiste en une bediqua (contrôle) de la carcasse et des principaux viscères par le shohet. Si l’animal n’est pas kacher il ne peut être consommé par des Juifs pratiquants. Dans la pratique, cet examen conduit à ne pas considérer comme kacher la plupart des veaux qui ont été élevés en batterie. Une dernière inspection est pratiquée par le Vétérinaire-Inspecteur, au même titre que pour tous les animaux de l’abattoir.

Aspects réglementaires

La shehita est une technique d’abattage officielle en France.

La shehita et la limitation de la souffrance de l’animal

La shehita ayant été le mode d’abattage le plus contesté en Europe, elle a eu le privilège d’être le plus étudié par les scientifiques d’Europe, d’Amérique et d’Israël depuis un siècle.

L’abattage après étourdissement (non rituel), couramment utilisé en France, et la souffrance de l’animal

Les modes d’abattage couramment utilisés en France (autres que la shehita) et préconisés par la réglementation impliquent un étourdissement de l’animal avant l’incision. Les réglementations française et européenne autorisent plusieurs modes d’étourdissement :

L’étourdissement des bovins au pistolet à tige perforante. En raison des cadences d’abattage à la chaîne, cette technique est loin d’être aisée, et que les échecs sont fréquents. Si par accident seul le cortex moteur est détruit, il y aura paralysie sans insensibilisation, c’est à dire que l’animal percevra tout, souffrira, sera conscient, mais ne pourra pas bouger.

Pour éviter les contractions de l’animal – contractions en général d’origine réflexe, dangereuses pour le personnel, on enfonce ensuite un jonc (aiguille) dans le canal rachidien, pour détruire les centres nerveux.

L’électroanesthésie, surtout utilisée pour les moutons, consiste en la réalisation d’une « analgésie » par application d’un fort courant électrique à l’animal. Si le temps d’application du courant est insuffisant, il crée au contraire une souffrance chez l’animal. Un autre risque est celui de la curarisation par l’électricité, l’animal pouvant alors apparaître inconscient alors qu’il ne l’est pas.

Ce mode d’étourdissement provoque un stress important chez l’animal, qui se traduit par un éclatement important des vaisseaux sanguins. Ce procédé est souvent évité avec des animaux à viande blanche, car les tâches de sang dûes à cet éclatement des vaisseaux sont visibles même après cuisson, ce qui est peu apprécié par le consommateur.

Pour tenter d’améliorer l’insensibilisation, des procédés de gazage des animaux sont parfois utilisés. Les porcs sont parfois insensibilisés par un coup de massue ou de pioche pour défoncer la boîte crânienne.

Pour ces modes d’étourdissement de l’abattage non rituel, la perte de conscience n’est donc pas clairement établie. En effet, paralysie et perte de conscience ne vont pas de pair. Ces considérations amenaient le Professeur Ruckebusch à écrire en 1977 que sur la base de critères neurovégétatifs, il est
intéressant de constater que les procédés les plus courants d’abattage ne sont pas nécessairement les plus inoffensifs pour l’animal.

La shehita et l’hygiène de la viande

Une étude comparative entre l’abattage avec étourdissement au pistolet à tige perforante et la shehita a été menée à l’abattoir de Dublin, en mesurant la quantité de sang restant dans le muscle. Les résultats montrent que la saignée lors de la shehita est bien supérieure à la saignée avec étourdissement
préalable, ce qui favorise une meilleure hygiène de la viande.

Ces aspects hygiéniques résultant de la shehita doivent être considérés uniquement comme un avantage supplémentaire, l’essentiel étant de
réduire la souffrance de l’animal. Bien entendu, pour le Juif croyant, ce n’est pas le simple fait du hasard.

Conclusion

La shehita est parfois associée à l’image d’un procédé barbare, voire d’un acte gratuit, faisant souffrir les animaux au nom d’un fanatisme religieux.

La Suisse et la Suède ont même interdit l’abattage rituel. Cette image provient d’une méconnaissance totale des principes et des implications de la shehita, qui sont à l’opposé de ces accusations.

Les mesures effectuées par de très nombreux Professeurs de Physiologie animale de différents pays arrivent toutes à la conclusion qu’il y a absence de signes de souffrance lors de la shehita, du fait d’une perte de conscience quasi-immédiate.

D’après certains auteurs, la shehita serait même le meilleur procédé, les techniques d’étourdissement généralement utilisées pouvant être très traumatisantes. Toute controverse quant à la violence de la saignée ou aux mouvements réflexes de l’animal pouvant survenir lors de la shehita n’a aucune base scientifique.

Pour les Juifs, si ses besoins physiologiques amènent l’homme à consommer de la viande, cette consommation est soumise à des règles très strictes, qui lui rappellent que la nature ne lui a pas été donnée sans condition, et qu’il en est
le gardien (Genèse 1, 29). La mise à mort de l’animal ne peut se faire que par la shehita, dont la codification précise est sous-tendue par les notions Fondamentales de respect de l’animal et de nécessité de limiter sa souffrance.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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Chalellouche

Étrange comme un texte de convivialité, de bienséance d’un invité, peut être interprété comme signe d’intolérance

Relisez le texte : {« … que l’étranger résidant avec vous n’en mange point »}

Je prends votre cas, vous êtes végétarienne, vous invitez un ami à résider chez vous quelques jours, vous n’aimeriez pas que cet invité cuisine de la viande dans vos ustensiles.

Je sais, par des amis végétariens, que cuire leurs aliments, non carnés, dans un récipient ayant contenu de la viande, alors ils s’en trouveraient incommodés par le goût de viande résiduel à leur palais non habitué.

Alors comprenez que « l’étranger qui résiderait chez moi », donc un invité, serait inconvenant s’il voulait se nourrir de plat carné avec du sang, donc non casher, dans mes ustensiles.

Charly Chalom Lellouche

Arlettem

Ceci est un copier collé:Pas trés tolérant avec « l’étranger »tout ça!
Mais je ne suis pas croyante et suis végétarienne…d’où mon inculture…que je préfère à la sauvagerie et l’intolérance de certaines religions….Mais peut-être que je n’ai rien compris….

Copier Coller…

{12) C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Que nul d’entre vous ne mange du sang, et que l’étranger résidant avec vous n’en mange point}

{14) Car le principe vital de toute créature, c’est son sang qui est dans son corps, aussi ai-je dit aux enfants d’Israël : Ne mangez le sang d’aucune créature. Car la vie de toute créature c’est son sang : quiconque en mangera sera retranché.}

tordji

Avant un traditionaliste c’était quelqu’un qui étudiait la tradition,
De nos jours, un traditionaliste c’est quelqu’un qui se trompe de père en fils….

tordji

Vous pratiquez quoi ?

tordji

Quel rapport entre l’hygiène et le casher ?

Il y a deux interdits sur le vin d’un non juif :
– un interdit de profiter d’un vin ayant fait l’objet d’un culte idolâtre
Pour cela tout le monde est d’accord que de nos jours en nos contrées c’est plutôt rare.

– un interdit de consommer le vin d’un non juif, parce qu’il est non juif.

Et paf.
Ça fait mal hein ?
Même s’il est très gentil
Même s’il est très bien et se comporte mieux que des juifs.
La raison est par contre donnée pour cet interdit : de peur que des liens d’amitié se créent et que les fils/filles de l’un se marient avec les fils/filles de l’autre

Maintenant, dans les ghettos, il y avait les juifs qui voulaient vivre entre eux et ne voulaient pas en sortir. Et les juifs « éclairé » qui voulaient être comme tout le monde.
Quel juif êtes-vous ?

Pour ce qui est de l’impureté, de nos jours, à part le Cohen qui ne vas pas dans un cimeterre on n’en parle pas et je ne vois pas à quoi vous faites allusions.

Sinon, vous envisager comment des produits qui nécessitent une surveillance +/- active (et oui)
et le cout de cette surveillance ?
Cordialement

Tordji

Mael

Bonjour,
J’ai vu une exploitation viticole se faire agréer par le représentant du beit din.
Il vérifiait l’hygiène de la transformation et surtout de tous les matériels utilisés. Cela ne change pas grand chose, c’est vrai, mais oblige à une réflexion sur ce qu’on boit, et comment. Par contre, l’intérêt peut être la seule motivation, vendre plus cher à une clientèle de niche. Grace à une étiquette (qui j’espère ne permet pas de corruption).
J’ai une question quand même, pourquoi le raisin est-il casher par nature, comme tout végétal (même carnivore? En théorie?), et pas le vin?
Le vin est plus que casher il est consacré et sacré par le rite semestriel nous l’honorons et le partageons, de père en fils, avec le pain, et autour de la table avec le kiddoush.
Si nous respectons autant les fruits du Seigneur et le travail (de transformation) de l’homme sur la création, c’est évident que la vie et les souffrances des animaux dotés de nefesh et donc de l’essence vitale symbolisée par le sang, sont des préoccupations importantes pour ceux qui étudient ou suivent la loi.
Le respect de la vie et le sacrifice sont dans la tradition. Le plus important est d’avoir cette réflexion afin de comprendre la Torah, et notre place, responsabilité dans le vivant, la nature.
Toda

tordji

La souffrance des animaux renvoie à la souffrance de l’homme : on n’a pas de problème à écraser un moustique mais on n’écraserait pas une vache.

Si vous ne voulez pas de souffrance, je pense qu’il vous faut refuser de manger de la viande car personne ne fait un tour dans aucun abattoir, qu’il soit juif ou non juif.

On va acheter sa viande chez le boucher, clean, nickel, comme si c’était une salade.

Vous parlez de pratiques archaïques comme si l’époque que nous vivons n’était que porteuse de progrès.
Progrès techniques certes….Mais pour le reste.

On pourra dire ce que l’on veut, mais vous n’avez plus le choix de rester en Égypte. Si vous êtes juif aujourd’hui c’est parce que vos ancêtres ont gardé ces pratiques que vous disqualifiez. Lorsque vous les attaquez, au lieu de vous dire qu’elle sont peut-être porteuses d’autre chose que le reflet de votre ignorance et votre mépris, vous manifestez une volonté de sortir du peuple.
Je ne sais pas si cela est vraiment possible, certains l’ont tenté en 39…cela ne les a pas aidé pour finir.

Par ailleurs, ce n’est pas les juifs qui se mettent sur le même plan que le musulmans. Le musulman exige une viande halal pour son enfant en école publique…vous avez déjà vu un juif envisager cette requête ?

De toutes les façons, dans notre tradition, il n’y a PAS de raison logique au manger casher, et c’est un point de critique des autres nations.
Surtout en ces temps d’universalisme.

Ceci dit je vous rejoins sur un point : la problématique du cout
J’attends personnellement du consistoire, s’il a un rôle à jouer, de permettre au juifs de France de manger casher au prix les plus juste.

Pour l’histoire des enveloppes, si vous y croyez, alors il vous est interdit de consommer ces produits puisque vous n’avez pas confiance en ceux qui les surveillent.

Vous parlez de cessez d’être hypocrite, certes.
Hormis l’abattage qui est clairement une pratique qui fait partie des lois juives et sur laquelle y revenir pourrait nous permettre de revenir sur TOUT, que proposez-vous sur la partie alimentation casher ?

Cordialement

Tordji

Chalellouche

À Bzcom

Je voudrais comprendre votre motivation ?

– Vous êtes sioniste, je le suis,

– vous vous affirmez traditionaliste je l’affirme aussi quant à ma religiosité ;

– vous faites de nombreux séjours en Israël, j’y vis

– vous avez de nombreux amis israéliens non religieux, j’ai beaucoup d’amis israéliens, religieux ou pas

Voyez-vous si votre majorité est non religieuse, c’est votre affinité qui fait votre majorité d’environnement.

Aussi comment pouvez-vous généraliser sur votre cas ?

Vous parlez sûrement de Tel Aviv quand vous affirmez que {« la plupart des restaurants restent ouverts le Chabbath »}

J’ai connu Tel Aviv où il fallait un GPS spécialisé pour trouver un restaurant casher et à la loupe.

On en trouve dans tous les coins à présent et d’excellente réputation.

Je pourrais à partir de ce fait, comme vous, généraliser et affirmer que vous êtes avec vos amis un groupe isolé et marginal ; mais je ne le ferai bien sûr pas.

Je peux vous affirmer, vous qui venez de temps en temps en Israël qu’à Tel Aviv, même les restaurants ouverts le Chabbath servent de la nourriture cashérisée, mais bien sûr n’ont pas la Téouda car justement ouverts et commerçant le Chabbath

Vous en trouverez qui servent du porc bien sûr, mais c’est marginal

Et vous osez péremptoirement : { » servent de la nourriture non cacher, afin de répondre à la demande générale des israéliens « }

Cela s’appelle en bon français une généralisation abusive

Et pour en rajouter vous prétendez opposer la modernité d’Israël au courant religieux ;

Je suis un homme moderne et religieux ne vous déplaise.

Les récents prix Nobel israéliens, scientifiques, sont allés à Stockholm, Kippa sur la tête.

Vous qui venez souvent en Israël, je vous emmènerais bien quand vous le voudrez, visiter les laboratoires les plus en pointe du Technion de Haïfa (et d’Israël en technologie), où j’ai également de nombreux amis comme vous, et vous et moi compterions alors le nombre de Kippoth tricotées, oui sionistes comme vous et moi, et vous effaceriez sans doute cette phrase incongrue de votre commentaire.

Et comme vous venez souvent en Israël, vous avez dû lire comme moi, même dans Haaretz (!) que les religieux (toujours à kippa tricotée, donc sionistes comme vous) sont à présent majoritaires dans les troupes d’élites.

Le fils de mon Rav, très connu et aimé à Nathanya, également très sioniste (courant Rav Kook) a son fils Golani.

Et ce sont de plus en plus les laïcs de Tel Aviv qui « tirent au flanc » de Tsahal et pas sur nos ennemis.

Alors les « courants religieux » que vous semblez mépriser dans vos propos, ont, je reprends vos terme {« une frénésie religieuse »} que je vous souhaite un jour de découvrir.

Même sans manger casher.

J’ai été moi, comme vous, un païen du côté de la nourriture et voyez vous c’est ce cours de Cashrouth, qui n’est que partie de l’enseignement que j’ai reçu de cette Grande Dame que j’ai citée, qui m’a permis de faire une Téchouva, progressive et non explosive ; et je reste toujours un scientifique.

Et pour parfaire ma personnalité éclectique, j’écris aussi de la poésie, et pas que Kodesh, loin s’en faut, je compose des chansons et je chante….

Je sais je devrais « danser maintenant » et ça m’arrive aussi.

J’ai étudié le Coran (je parle et écrit l’arabe littéraire) et les Évangiles, voyez je ne suis pas obtus, mais cela, fort de mon judaïsme que j’ai eu la chance et le courage d’étudier, pour pouvoir, à ces lectures, faire des conférences expliquant « Le Judaïsme a raison » (suivant le titre de l »ouvrage d’un excellent rabbin du sortir de la Shoah, mort trop jeune, Isidore Choukroun z »l.

Je vous donne « pour le plaisir » le lien sur ma page d’un site de poètes Juifs qu’un ami, non religieux, a créé et où j’ai déposé plus d’un millier de mes textes :

http://cdpj.free.fr/dtitres.php?user_id=3

Vous voyez je pense être aussi moderne que vos amis israéliens qui comme vous ne mangent pas casher et, diable, je ne marginalise ni ne divise personne, comme le font, de leur tolérance, nombre des amis que je fréquente et je me répète, religieux ou pas, mais respectueux de l’autre.

Chavoua Tov
Et Hagh Pessah Saméah

Et un PS (pas le Hollande, l’autre) :
Sache que, rien que savoir que j’ai pu réveiller la conscience de quelqu’un comme yacotito alors ma « lettre ouverte » valait la peine d’être écrite
« Sauver un seul homme c’est sauver une humanité »

Denis de Grenoble

Rien d’etonnant aux deux internautes contestant la pratique scrupuleuse de la chehita

Nos sages nous enseignent du verset42-43 (Levitique11)que consommer l’alimentation non kasher bouche les qualites intelectuelles de l’homme cree a l’imageDivine.

Si un humain ose contredire l’actualite infinie de la Torah qui nous distincte des animaux par la dignite de conduite pourquoi se veut il consommer de la viande animale lorsqu’il est lui meme l’esclave de son penchant bestial

Par amour de son prochain veuille tout celui qui n’as pas encore appronfondi le savant de nos sources etudier bien la question avant de s’exprimer sur les ondes.

L’article de M Lelouche peut vous donner un exemple parfait

Quant a leurs reclamations economiques j’imagine que ces commantateurs doivent se nourrir d’amour et d’eau fraiche et benevoles convaincus dans toutes leurs enterprises !
un membre d’une communaute comprends les droits et les devoirs de financer l’existance des corps rabbiniques et communautaires

Le moyen age est en fait l’etat de ceux qui refusent le progres de la techouva antithese de l’islamisme fםndamental ou de l’anarchie des societies corrompues en tous genres

Veille de Pessah prions et esperons tous ensemble meriter la Delivrance finale par l’Unite absolue et la revelation a toutes les nations

Bzcom

Etre Juif n’implique pas forcément de manger cacher, et encore moins de faire souffrir des animaux. Je suis Juif traditionnaliste, non religieux, ce qui ne m’empêche pas d’être TRES sioniste et inconditionnel défenseur d’Eretz Israël. La majorité de mes amis Israéliens sont libéraux, traditionnalistes et non religieux, ce qui ne les empêche pas d’être, comme moi, de fervents sionistes et patriotes. Lors de mes nombreux séjours en Israël, je suis heureux de constater que la plupart des restaurants restent ouverts pendant le Chabbat et servent de la nourriture non cacher, afin de répondre à la demande générale des israéliens et contribuer au courant de modernité qui fait progresser ce merveilleux pays. La religion et ses dérives communautaires tirent le pays vers le bas. Je préfère un pays moderne et une population traditionnaliste (qui respecte néanmoins les fêtes juives) à la frénésie religieuse qui ne fait que diviser et marginaliser.

filon

Très bien parlé! Venez en Israel, c’est plus facile d’y manger cacher, en tout cas hazak pour votre prise de conscience

yacotito

Je suis juifs pratiquant, mais ne mange pas kascher.

J’avoue avoir eu des doutes sur le maintien de la pratique de la shehita, en particulier car de nombreuses maladies ne sont perceptibles à l’œil nu et qu’il me semblait que l’étourdissement garantissait une moindre souffrance pour les animaux, êtres vivants que je respecte.

L’article montre que l’étourdissement est loin de garantir une moindre souffrance. En outre, l’explication de M.Charly Chalom Lellouche vient encore ébranler ma façon de voir sur l’abattage rituel juif.

J’ai pris conscience que je ne connaissait rien au problème et que cette méconnaissance imposait une modestie dans mes prises de position,modestie que je recommande aux commentateurs qui réagissent violemment à cet article: quand on ne connait pas un problème, il faut éviter de donner des leçons aux autres.

Quant à moi, je ne peux affirmer que dit Charly Chalom Lellouche est exact, mais j’ai le droit de croire sans imposer ma croyance ni dénigrer celle des autres. En tant que juif croyant, j’ai envie d’y croire n’ayant aucun moyen de vérifier les positions des uns et des autres. La foi est subjective, on ne peut la plupart du temps rien prouver. On croit ou on ne croit pas. A l’avenir, je mangerai donc kascher, chaque fois que je le pourrai, mais ce n’est pas facile dans une petite ville de province.

Une remarque pour finir : je suis toujours atterré de voir des gens affirmer et juger sans savoir. Encore plus lorsqu’ils tentent d’imposer leur vue aux autres. Le gouvernement a donc bien fait de lâcher du lest

filon

Je me trompe ou on voit beaucoup de militants politiques non juifs par ici….

Bzcom

Comment peut-on encore croire de pareilles affabulations alors qu’on est au 21eme siècle ? Manger cacher n’a plus aucun sens aujourd’hui dans nos pays civilisés (ou supposés tels…), ce n’est que maintien d’une « tradition » d’un autre temps qui pouvait avoir un sens à une certaine époque, mais qui n’a plus aucune raison d’être et qui discrédite notre communauté par son aspect barbare et cruel.

S’il y a une telle insistance des autorités religieuses de France pour consommer du CACHER, c’est UNIQUEMENT parce que cela rapporte de l’argent (et même beaucoup d’argent !) à certains acteurs de la communauté, y compris aux autorités religieuses elles-mêmes… Le meilleur exemple étant celui du vin cacher, où l’on essaye de faire croire qu’il est différent du vin classique, et justifier le fait qu’il soit beaucoup plus cher (et souvent de mauvaise qualité). Je me souviens d’un dîner de Bar-Mitzvah où le rabbin responsable de la cacheroute ne ménageait pas ses efforts pour faire consommer un maximum de Champagne (cacher bien sûr) parce qu’il avait une commission sur chaque bouteille vendue !…

Il suffit d’ailleurs de constater à quel point la population d’Israël, dans sa grande majorité, se fiche de manger cacher ou pas, et de voir que la majorité des restaurants israéliens n’observe pas le rite cacher, car la société israélienne est infiniment plus évoluée que celle de France, et ce dans de nombreux domaines, que ce soit l’éducation, la culture, les arts, et même la religion !…

Il faut arrêter de raconter des salades où l’on explique que la lame du couteau doit être comme ci ou comme ça, et surtout éviter de transmettre toutes ces conneries aux générations actuelles et à venir, car cette pratique déshonnore notre communauté et la ramène au même niveau d’archaïsme et de bestialité que celui des musulmans, qui vivent encore pour la plupart avec 5 siècles de retard…

L’abattage rituel, qu’il soit juif ou musulman, fait beaucoup SOUFFRIR les animaux, demandez à un vétérinaire ce qu’il en pense !…

Chalellouche

Je dépose ici la « Lette ouverte » adressée à M. Fillon après son intervention sur le sujet
(et la réponse de son secrétariat)

J’avais d’ailleurs, il y a un moment, répondu ici, sur un autre article, des bribes de ces explications qui m’ont permis de compléter à l’attention du Premier Ministre

B »H

Monsieur le Premier Ministre,

Permettez que je vous explique ce que vos conseillers scientifiques ou religieux n’ont sans doute pas étudié, et c’est dommage, car je me vois contraint de battre en brèches vos propos sur Europe1 que je cite ; vous y dites qu’il faille :

{« réfléchir au maintien de traditions qui n’ont plus grand-chose à voir avec l’état aujourd’hui {{de la science}}, l’état {{de la technologie}}, les problèmes {{de santé}} »}

Si vous le voulez bien, commençons par les critères, {{bien au contraire, scientifiques}} de l’abattage casher :

La personne qui est chargée d’égorger l’animal se doit de trancher, d’un même mouvement, non seulement la trachée artère {{mais aussi l’innervation du cerveau porteuse de la douleur}} et ce, sans atteindre la colonne vertébrale.

Et je me permets de vous expliquer, dans ce processus, ce qui pourrait vous paraître être un détail insignifiant, mais ne l’est pas :

Cette personne a un ongle plus long que les autres, pourquoi ?

Cela lui permet de vérifier, après chaque abattage, que le tranchant du « couteau » est sans aucune aspérité ; pour ce faire, il passe ce tranchant sur cet ongle et là, il ressentirait le moindre ébrèchement au fil de la lame

Car son couteau ne doit pas atteindre la colonne vertébrale où là, sur les os, le fil du tranchant s’ébrècherait, et la bête qu’il vient d’abattre, serait alors déclarée non cachère {{car on considèrerait que la bête a souffert}} !

Et je vous donne un exemple différent pour mieux comprendre :

Lorsque, dans le temps, un homme se rasait avec des lames, pas aussi affinées et lubrifiées que celles de nos jours, si, par inadvertance, il lui arrivait de se couper… la douleur n’était pas immédiate ;

Il constatait que le sang coulait {{puis}} la douleur apparaissait (après quelques fractions de seconde)

{{Raison scientifique}},

Il se passe un temps – infime – entre l’agression (la coupure) et le message passé au cerveau par l’innervation de la joue ; celui-ci, alors informé de cette agression

– « ressent » la douleur,

– et émet des anticorps, les toxines, ces défenseurs émis contre l’agression, une infection possible.

Aussi, si l’innervation du cerveau, de par l’égorgement rituel, est court-circuitée, le cerveau, sans connaissance d’agression, ne réagit pas, {{n’émet pas d’anticorps, les toxines}} et la bête n’a pas souffert.
Sans également la douleur qui serait transmise si le couteau atteignait l’os de la colonne vertébrale, l

Je rappelle que, comme leur nom l’indique, l{{es toxines sont des substances toxiques}} véhiculées par le sang et émises sur « l’ordre » du cerveau.

Ceci {{pour le critère santé que vous évoquez}}, une viande sans toxines, est une viande non agressive pour nos organismes, {{donc plus saine, meilleure pour la santé}}.

Je me permets de souligner par ailleurs un article paru en page 41 de l’hebdomadaire « Actualité Juive » N° 1200 du 1er Mars 2012 ; Il y est signalé que,

{« selon un rapport de l’Institut National de recherche agro-alimentaire (non juif), notre manière d’égorger la bête crée une hémorragie telle, que le cerveau est très rapidement vidé de son sang, rendant la bête inconsciente »}

Et on lit dans la suite de cet article :

{« dans l’abattage traditionnel (non juif), les bovins sont assommés à l’aide d’un marteau à perforation… qui fait entrer une tige dans la tête de l’animal… »}

(Avant de poursuivre, je me permets de faire, au préalable, une parenthèse pour vous préciser que ce que j’explique, de mon côté, provient d’un superbe cours sur la Cashrouth donné par la regrettée enseignante, une grande dame, qu’était Régine Lehman z »l)

Aussi venons-en aux conséquences physiologiques de cette « technologie » que vous citez quant à ce fameux étourdissement préconisé (et que je me permets de trouver sauvage).

Régine Lehmann z »l nous précisait

– On constate, lorsque l’on ouvre la bête abattue après l’avoir « étourdie », dans la majorité des cas, les poumons sont « froissés », comme si la bête avait ressenti le choc et la douleur de cet « étourdissement ».
(il suffit de réfléchir au fait que perforer ou fracasser une boite crânienne crée une douleur préalablement et forcément intense, ressentie par l’animal)

– Par contre, à nouveau dans la plupart des cas, lorsqu’une bête est égorgée selon la méthode cachère, les poumons sont, dans la majorité des cas, encore emplis d’air, comme si l’animal continuait à respirer normalement et n’avait pas ressentie les affres de la mort !

D’ailleurs lors de l’examen interne de la bête abattue, on vérifie que l’animal n’est pas porteur de maladie, en particulier quant au caractère quasi lisse des poumons

Je lis par ailleurs dans l’article d’Actualité Juive – ce que ne savais pas – que, dans la méthode non casher préconisée, les moutons sont électrocutés !
(et « la volaille trempée dans un bain électrique » !)

Qui a assisté à une électrocution, mode opératoire de la peine de mort sur la chaise électrique aux US (voir notamment le film « la ligne verte »), sait que le condamné a tout son corps qui s’agite violemment avant le constat du décès.

Et l’on voudrait que le cerveau n’ait pas ressenti de douleur !

Enfin quant aux termes que vous employez :
{
« à réfléchir au maintien de la tradition »}

Monsieur le Premier Ministre, sachez qu’il ne s’agit pas de « tradition » mais d’un texte sacré de la Torah, considérée bien sûr d’essence divine, qui préconise de manger l’animal expurgé de son sang

Je vous donne référence de textes qui l’évoquent :

{{Lévitique 17}}

{12 C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël: Que nul d’entre vous ne mange du sang, et que l’étranger résidant avec vous n’en mange point

14 Car le principe vital de toute créature, c’est son sang qui est dans son corps, aussi ai-je dit aux enfants d’Israël: Ne mangez le sang d’aucune créature. Car la vie de toute créature c’est son sang: quiconque en mangera sera retranché}

Ce n’est donc {{pas une tradition}} véhiculée par une quelconque lubie, mais bien un commandement divin.

Je me permets à présent de vous expliquer le sens de ce commandement

Dans cette phrase

{ » Car le principe vital de toute créature, c’est son sang… »}

Le terme hébreu traduit ici par « principe vital » est, en phonétique, le mot {{Néfesh}}, qui signifie exactement « l’âme animale »

Aussi manger l’animal avec son sang c’est absorber son principe vital, son âme animale, et… s’animaliser soi-même.

L’être juif aspire donc, selon les critères divins, à rester un humain et ne pas s’imprégner de l’animalité et la férocité de la bête.

D’ailleurs je me permets de vous signaler, afin que ces explications soient complètes, que la viande achetée telle que, à l’étal d’un boucher casher, n’est pas encore consommable.

Son sang résiduel est expurgé par lavage et salage, le gros sel utilisé faisant jouer à la viande, par osmose et surpression – et pour schématiser – le rôle d’une « éponge que l’on presse »

On constate alors au microscope, ceci toujours {{pour l’aspect scientifique}}, que le liquide rouge résiduel est alors tel une lymphe, ne contenant {{ni toxines}}, nous l’avons vu, {{ni hormones spécifiques}} définissant de quel animal il s’agit.

Ces hormones spécifiques d’un animal pouvant être assimilées à « l’âme animale » de la bête, sa spécificité.

Voilà Monsieur le Premier Ministre une partie de l’enseignement que j’ai reçu et que j’ai eu l’honneur de vous faire partager.

Vous trouvant par ailleurs un très bon Premier Ministre, je pense simplement que vos propos ont malheureusement été émis par désinformation

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre l’expression de mes sentiments respectueux.

Charly Chalom Lellouche, Nathanya

{{Réponse reçue :}}

De : CABINET-PM Courrier Envoyé le : Vendredi 16 mars 2012 13h24
Objet : RE: [Exprimer une opinion]
Oui les traditions ancestrales juives ont un sens scientifique, technologique et sanitaire !

Monsieur,

Votre courrier électronique du 7 mars 2012 est bien parvenu au Cabinet du Premier Ministre.

Compte tenu de votre démarche et des préoccupations qui la motivent, votre correspondance a été transmise à Monsieur Claude GUEANT, Ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, ainsi qu’à Monsieur Bruno LE MAIRE, Ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire, afin qu’ils en prescrivent un examen attentif.

Vous serez tenu directement informé de la suite qui lui sera réservée.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.
 
Pour le Premier Ministre

Anne FAGUER

{{Complément non adressé à M. Fillon :}}

Je complète ce que Régine Lehman z »l ajoutait dans son cours :

Allez savoir si la férocité des chrétiens contre les Juifs au cours des générations, pogroms, buchers de l’Inquisition, croisades et j’en passe… et pour finir la Shoah, n’est pas due à cette absorption de sang et en plus de quelque animal que ce soit, bêtes de fermes ou bêtes sauvages avec leur férocité…

Allez savoir si, également, la férocité des islamistes à se kamikaser dans un bus ou une pizzéria, à égorger un Daniel Pearl, à torturer un Ilan Halimi…
…et ce qu’on a récemment vomi de la barbarie d’un Mérah (en hébreu « Du Mal » = « Mé Ra ») !

Et si à voir ces musulmans à tuer sauvagement, non seulement ses ennemis, mais ses propres frères, en Afghanistan, lors de la guerre Iran / Irak (plus d’un million et demi de morts), s’écraser contre des tours contenant des innocents à New York… s’entretuer en Syrie et j’en passe, n’a pas la même source.

Vous allez me dire mais dans l’Islam, on égorge les bêtes aussi pour en expurger le sang !

Non cela s’arrête là, il n’y a pas le même contrôle de la douleur à l’égorgement ni la cachérisation complémentaire que j’ai évoquée permettant d’éliminer totalement ces hormones spécifiques d’un animal qui donc participeraient du Néfesh, « l’âme de la bête » selon le Lévitique, l’animalité absorbée

oussamafaitmal

Tout à fait d’accord avec cet internaute!!
Tout est du Buisness!!
Le vin casher en Israél…….., par rapport au vin non casher……. quelle est la difference????
Visitez les caves…. et demandez!!!
Pour le casher … faut être sur qu’une femme n’aie rien eu à voir avec le pinard… dés fois qu’étant IMPURE????? ‘( ah le grand mot est laché…..)…? alors y un mec qui surveille!!!!!!!
Et c’est pour ça que tout ce qui est KOSHER…. comme disait mon rabbin de Berditchev………, est plus cher!!
A l’heure de la médecine moderne … des greffes de visage… des transplantations….. et de toute la médecine moderne…. on raisonne encore comme au moyen age!! Quelle bétise!!

Bzcom

Tout ça c’est du pipeau, des arguments de religieux pour justifier cette pratique archaïque, barbare et cruelle qui fait souffrir les animaux. L’abattage rituel, qu’il soit juif ou musulman, est un acte de souffrance que rien ne saurait justifier. Et il est regrettable que de ce point de vue, notre communauté se mette sur le même plan que les musulmans… Si vous êtes capable de le supporter, allez voir un jour à quoi ressemble un abattage rituel et vous verrez à quel point l’animal sacrifié se débat et souffre avant de mourir.

Par ailleurs, ce que l’article ne dit pas, c’est qu’il existe un business du cacher qui rapporte pas mal à ceux qui en tirent les ficelles. Ce business ne concerne d’ailleurs pas uniquement la viande, mais toutes les denrées alimentaires (vins, biscuits, etc), avec des enveloppes qui circulent pour obtenir les accréditations Beth Din nécessaires… Alors cessons d’être hypocrites, essayons de voir les choses de manière objective et surtout, prenons dès aujourd’hui les dispositions nécessaires pour que tout cela cesse !