Le mercredi 13 mai s’ouvre le Festival du film de Cannes. Pendant 10 jours, tout le gotha du cinéma mondial va se presser sur la Croisette. Pour cette 68e édition, le Festival a, comme chaque année, laissé une place au cinéma israélien.

Absent de la sélection officielle, Israël se console dans des sélections annexes moins connues mais tout aussi respectées de la profession. L’occasion pour de jeunes réalisateurs de fouler le tapis rouge. Deux jeunes réalisateurs seront à l’honneur cette année. Elad Keidan présentera son premier film, « Hayored Lema’ala », (L’Esprit de l’escalier) en séance spéciale. Ce n’est pas une première pour le cinéaste. En 2008, il présentait un court-métrage de 38 minutes, « Himnon » (L’Hymne) et remportait le premier prix de la Cinéfondation. Un prix qui prend tout son sens quand on sait qu’il s’est donné pour mission « de soutenir la création cinématographique dans le monde et de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes ». Le pari est donc réussi.

Autre israélien en lice dans la sélection « Cannes Court Métrage », Miki Polonski, qui présentera « Asara Rehovot Mea Etsim ». Les deux compatriotes seront départagés par un jury présidé par le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako multi-récompensé avec son film « Timbuktu ».

Ronit Elkabetz revient sur la Croisette comme présidente du Jury de la 54e semaine de la Critique. En 2004, l’actrice et la réalisatrice israélienne présentait « Mon Trésor » de Keren Yedaya. Quatre ans plus tard, son film « Les Sept Jours » ouvrait le festival. Avec pour objectif de « mettre à l’honneur les premières et deuxièmes œuvres des cinéastes du monde entier », la semaine de la Critique a permis de révéler au monde les talents de Keren Yedaya, mais aussi d’Etgar Keret et Shira Geffen  qui avaient reçu la Caméra d’Or en 2007 pour le film « Les Méduses ».

Hors-compétition, les festivaliers découvriront pour finir, « Sipur al ahava ve hoshech » le premier film en tant que réalisatrice de l’actrice oscarisée Natalie Portman. L’artiste israélo-américaine qui vit aujourd’hui à Paris a adapté sur grand écran « Une histoire d’amour et de ténèbres » de l’écrivain israélien Amos Oz. En compétition pour la Caméra d’Or, l’héroine de « Black Swan » devrait offrir au festival un moment glamour comme on les aime pendant cette quinzaine.

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