Enjeux et Réactions suite aux Déclarations de Netanyahu sur la Guerre à Gaza

Lundi dernier, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a suscité des réactions au sein de la classe politique en comparant les victimes du massacre du 7 octobre aux victimes de l’accord d’Oslo, une déclaration qui a même divisé les membres de son propre parti, le Likoud.

Les critiques les plus vives sont venues de Dani Danon, membre du Likoud à la Knesset, qui a déclaré à Reshet Bet : « Il n’y a pas de place pour la comparaison. Il n’y a rien de comparable en pleine guerre, mais aussi parce que les événements du Samedi noir se sont produits en quelques heures – un nombre de morts et de blessés qu’Israël n’a pas connu depuis sa fondation. »

Même au sein du State Camp, Zeev Elkin a exprimé son incompréhension, affirmant : « Oslo est notre erreur, mais on ne peut pas comparer les deux. »

Les réactions n’ont pas tardé du côté de l’opposition. Naama Lazimi du Parti travailliste a qualifié les propos de Netanyahu de « malades » et a critiqué son leadership. Meirav Cohen de Yesh Atid a soulevé une question pertinente en demandant si Netanyahu admettait que sous son règne, autant de personnes ont été tuées en un jour qu’en 6 à 7 ans après Oslo.

Ces déclarations ont été faites lors d’une réunion à huis clos de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, mais l’opposition a rapidement pointé du doigt une possible stratégie de campagne électorale de la part de Netanyahu.

Parallèlement, lors de ce même débat à huis clos, Netanyahu a commenté la situation actuelle, affirmant que la différence fondamentale entre le Hamas et l’Autorité palestinienne réside dans leurs objectifs. « Le Hamas veut nous détruire ici et maintenant, tandis que l’Autorité palestinienne cherche à le faire par étapes », a déclaré le Premier ministre.

Il a également abordé la question de l’aide humanitaire à Gaza, soulignant que son autorisation est nécessaire pour mener la campagne militaire en cours. Netanyahu a déclaré : « S’il y a un effondrement humanitaire à Gaza, je ne pourrai pas diriger cette campagne. »

En réponse aux pressions américaines, il a souligné les différences de contexte entre les États-Unis et Israël, indiquant que les entretiens aux heures de grande écoute permettent une plus grande liberté de parole aux États-Unis.

Finalement, Netanyahu a réaffirmé la position d’Israël sur la gestion future de Gaza, soulignant que seul l’État d’Israël serait responsable de la démilitarisation de la bande de Gaza, tandis que les pays du Golfe investiraient dans la reconstruction.

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Franck DEBANNER

Non, Oslo, c’est bien pire !

Beaucoup trop de jeunes Israéliens nés après cette malédiction, sont convaincus que les déchets doivent avoir un enclos indépendant en Israël.

Oslo a créé directement les conditions rendant possible le 7 octobre.

Damran

Pas besoin d’un Oslo 3, les deux premiers ont suffi à endommager Israël pour plusieurs décennies, et ce n’est pas fini.
Il n’y a plus rien à céder ou à négocier, tout a déjà été distribué sans contrepartie, et d’ailleurs, Israël en paie encore le prix très fort jusqu’à ce jour.
Il ne faut jamais oublier que Jéricho, la première ville juive de l’Histoire, a été donnée « gratuitement » aux arables « palestiniens » qui ne comprenaient pas pourquoi Israël distribuait des morceaux de son terre/patrimoine, alors qu’ils n’avaient rien demandé, maintenant, les idioties « humanistes » ça suffit, basta !!!!!