« Napoléon le Grand rétablit le culte des Israélites le 30 mai 1806 ». Gravure de Louis-François Couché. Paris, Bibliothèque nationale.

Debout au centre, paré de son manteau et de sa couronne impériale, l’empereur tient dans sa main droite le rouleau des « Lois données à Moïse ». Sa main gauche se tend vers une femme assise à ses pieds – la nation juive – qui lève la tête vers lui.

Dans sa main gauche, elle tient les tables de la loi gravées en hébreu. Trois hommes son tournés vers eux, dont deux font une génuflexion devant elle, le troisième est en tenue rabbinique et est coiffé du chapeau bicorne du président du Sanhédrin (Sinzheim).

Napoléon et les Juifs

En mars avril 1899, Bonaparte, dans le cadre de l’expédition d’Egypte, s’empara de Gaza et de Jaffa, fut victorieux au Mont Thabor et marcha sur Saint-Jean-d’Acre; là, les Ottomans l’obligèrent à reculer et à se replier sur l’Egypte.

Au cours de cette brève campagne, où il découvrit sur place l’Orient qui l’a toujours fasciné, Bonaparte rêva d’être celui qui redonnerait aux Juifs leur terre ancestrale? Beaucoup de points d’interrogation entouraient une déclaration qui aurait été faite en avril 1999, où Bonaparte offrait aux Juifs la restauration de leur « existence politique de nation parmi les nations » sur la terre « patrimoine d’Israël ».

Mais le moment n’était pas bien choisi. Les Juifs de France, notamment, voyaient leur place au sein de la nation française où ils venaient d’obtenir l’égalité (1791).

Des promesses hasardeuses, sujettes aux aléas d’une guerre, ne furent pas prises au sérieux. Finalement toute l’expédition de Bonaparte se solda par un échec.

Bonaparte rentra en France et le coup d’Etat du 18 Brumaire 1799 (9 novembre) fit de lui le Premier Consul. Un des premiers effets de la main forte de Bonaparte fut le retour de l’ordre. Cependant, l’espoir de paix fut vite déçu.

Aux armées de la République succédèrent, en 1803, « la Grande Armée » placée sous le commandement de Bonaparte qui se fit, en 1804, proclamer Empereur.

La situation intérieure se ressentait évidemment de cet incessant cortège de combats. Mais jusqu’en 1814, on se battait toujours en dehors des frontières. D’où la possibilité d’une complète réorganisation intérieure de la France, épuisée par dix ans de tourmente révolutionnaire.

Désormais les transformations apportées par la Révolution à la situation des Juifs devenaient visibles.

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Elie de Paris

Faudrait se calmer…
On est bien loin d’un Darius et de Cirius, qui ont missionné sous l’impulsion de Nehemiah, le reconstruction du Temple , avec Ezra Hasoffer.
Les plans de Napo étaient en fait imprégnés d’un messianisme chrétien, sans doute même rosicrucien, où les Juifs devaient être fondus, disparaître en tant que peuple, ‘HvSh, et il faut lire un Clermont-Tonnerre pour tout comprendre…
Certains, dans le judaïsme, perçoivent l’empereur comme un démon, exterminant toute opposition spirituelle, et dans la’ Hassidout ‘Habad, on relève des témoignages pour le moins fascinants, ou l’ ancien caporal (encore 1!) recherchait et fouillait la Russie à la recherche du Bal Hatanyah, même un objet, même une mèche de cheveux de Rabbi Shneour Zalman, qui le sachant, le fuyait. C’est d’ailleurs dans cet épuisement qu’il y perdit la vie, epuvanté d’avoir oublié dans sa maison ses pantoufles, récupérées in extremis.
Napo a d’ailleurs fait démonter la maison du Rabbi, et de rage, a fait brûler la bâtisse. Finalement, c’est cette énergie qu’il a dépensée qui l’a mis dans la posture des defaites, 18 brumaire etc…
Une autre histoire.