Muhammad Alleń, avocat palestinien affilié au djihâd islamique, invoque le bénéfice des Droits de l’Homme

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Le 19 août 2015, la Cour Suprême Israélienne a suspendu la rétention administrative de Muhammad Allen, ordonnée le 6 novembre 2014, en raison de son appartenance au mouvement terroriste Jihad Islamique. La Cour Suprême a pris cette décision compte tenu de l’état de santé de l’avocat de la région de Naplouse qui avait entamé une grève de la faim pour contester le renouvellement de sa rétention administrative, décidée le 16 juin 2015.

La Haute Cour s’est déterminée en considération d’un examen par IRM (imagerie par résonance magnétique ) ayant révélé les risques de dommages cérébraux, susceptibles d’être provoqués par le défaut d’alimentation depuis deux mois.

Le palestinien a donc été transféré dans une unité de soins intensifs pour observations, avant une levée complète de sa détention, en fonction de son état de santé.

Désormais, l’avocat palestinien peut recevoir des visites dans le centre médical de Barizilai, (situé dans le sud d’Israël), en tant que patient, et non comme détenu, quand bien même, (selon le Directeur de l’hôpital Barzilai, Hezi Levi) les séquelles du membre du djihâd islamique ne sont pas encore connues.

Ce qui pose problème aux palestiniens, ce n’est pas le fait de s’en prendre aux juifs, à leurs biens, ou à la sécurité publique de l’Etat juif, mais juste le mécanisme que la loi israélienne a emprunté a l’ancien système mis en place sous le mandat britannique, qui. permet de placer en rétention administrative pour une durée de 6 mois (renouvelables indéfiniment), des personnes impliquées dans des crimes ou des délits contre la sécurité publique (couramment appelé détention provisoire dans les états démocratiques, qui permet de conserver des personnes à disposition de la justice dans l’attente de leur jugement, lorsque l’affaire fait l’objet d’une instruction par un juge).

L’inconvénient, pour les détracteurs de la politique israélienne, c’est l’absence d’inculpation des personnes en rétention administrative en Israël, c’est-à-dire le fait que ces personnes soient détenues alors qu’elles ne font l’objet d’aucune poursuite judiciaire, la mesure étant purement administrative.

Aussi, l’avocat palestinien, membre du djihâd islamique, invoque-t-il les dispositions démocratiques tenant à l’impossibilité de détenir une personne sans ouverture d’une information judiciaire, quand bien même il méprise les principes démocratiques en adhérant a un mouvement qui appelle au meurtre de juifs ou à l’éradication de l’entité sioniste.

Pour contenter la communauté internationale (qui s’insurge contre la technique de la rétention administrative), il conviendrait simplement d’ouvrir une information judiciaire contre les personnes détenues (telles Muhammad Allen), pour association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste puisque tel est le cas en l’espèce, ou, pour les autre détenus, pour atteinte aux biens ou aux personnes, voire directement à l’Etat d’Israël (il en sera de même pour les jeteurs de pierres). La saisine d’un juge d’instruction fonderait alors la rétention du délinquant ou du meurtrier. (Pour mémoire, l’association de malfaiteurs en lien avec des filières terroristes, est passible, en France, d’une peine d’emprisonnement de 10 ans et de 225000 euros d’amende).

Ce qui interpelle dans la démarche de l’avocat palestinien, c’est sa demande visant à bénéficier des Droits de l’homme comme si finalement, la charte des droits humanitaires n’était opposable qu’aux pays démocratiques qui l’ont adoptée. En d’autres termes, le principe de tuer des juifs dérange moins que celui d’être détenu, en dehors de toute information judiciaire, uniquement parce qu’il milite pour la cause du Jihad islamique, qui encourage au meurtre des juifs.

Bien évidemment, il est délicat de cautionner le chantage à la remise en liberté de personnes palestiniennes qui s’appuient sur le Droit alors qu’elles le méprisent.

Le Ministre israélien de la sécurité publique Gilad Erdan avait précisément refusé de remettre le membre du djihâd islamique en liberté pour éviter de « le récompenser pour sa grève de la faim et que cela conduise a des grèves de la faim en masse de la part des détenus de sécurité et que cela devienne un nouvel outil pour exercer des pressions sur l’État d’Israël ».

Gilad Erdan est d’ailleurs l’un des principaux artisans de la loi sur l’alimentation forcée des grévistes de la faim adoptée en juillet 2015, qui qualifie l’arrêt d’alimentation de nouveau « type d’attaques suicide terroriste ».

Pour autant, les pays démocratiques ont adopté un principe humanitaire selon lequel un détenu doit être remis en liberté si sont état de santé est incompatible avec la détention. Il suffit donc aux palestiniens ( qui cultivent de surcroît le culte du martyr), de se laisser mourir de faim pour aggraver leur état de santé physique et mental, pour contester une soit disant injustice, alors qu’ils sont directement à l’origine de l’acte qui les a privé de liberté.

La technique consiste donc, pour les terroristes palestiniens, d’entamer une grève de la fin pour espérer sortir des geôles sans avoir à répondre de leur forfait, et bénéficier ainsi d’un blanc seing pour poursuivre leurs actes meurtriers.

Israël est souverain pour ce qu’il en est de la mise en place de ses mesures d’administration concernant les délinquants et les meurtriers.

Les responsables palestiniens sont également souverains pour proscrire les actes qui portent atteinte aux juifs. Ils ne le font pas, voire ils encouragent même leur multiplication.

En fin de compte, le problème de la délinquance et des crimes palestiniens se pose en terme de coût. La saisine d’un juge d’instruction pour traiter les actes palestiniens entraînerait des frais substantiels, qu’il s’agisse des juges eux mêmes, mais également du financement des avocats qui défendront les personnes poursuivies.

Alors soit les palestiniens cessent de s’en prendre aux juifs, et adoptent des mécanismes institutionnels qui l’interdisent définitivement (ce qui modifierait la philosophie palestinienne dans la relation aux juifs), soit ils règlent le surcoût des frais de justice afférents à leur détention provisoire dont ils sont les seuls responsables. Cela rappellerait à l’avocat palestinien adepte des thèses terroristes, que les Droits de l’homme ont un corrélatif, les devoirs a l’égard d’autrui qui en sont le corollaire.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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[…] having specific statutes that punish severely its equivalent of “criminal conspiracy” (“association de malfaiteurs”) where terrorism is involved — they are more wide-ranging than those applied in […]

marman68

Il a massacrés assassinés des hommes et des femmes et certainement des enfants au nom du dihad islamique, et aujourd’hui il invoque les droits de l’homme là c’est vraiment l’hopital qui s’fout d’la charité, et les gens qu’il a massacré, tué, assassiné voir même égorgés ou sont les droits de l’homme pour eux ????