Monica Lewinsky vole, à son tour, au secours de Barron Trump
Après Chelsea Clinton, Monica Lewinsky, ex-maîtresse de Bill Clinton reconvertie en ambassadrice de la lutte contre le harcèlement en ligne, a pris la défense de Barron Trump, 10 ans, objet de multiples moqueries.
Chelsea Clinton et Monica Lewinsky ont deux points communs : l’affaire Lewinsky, qui avait failli coûter à Bill Clinton son poste à la Maison-Blanche à la fin des années 1990 ; et leur soutien à Barron, 10 ans, fils de Melania et Donald Trump, devenu la cible de multiples moqueries en ligne.
« Fusillade »
Dernièrement, c’est le tweet au vitriol d’une auteure du «Saturday Night Live», show américain à grand succès, qui a entraîné une levée de boucliers. «Barron sera le premier enfant scolarisé à la maison à faire une fusillade», écrivait Katie Rich, le 20 janvier, sur son compte Twitter officiel, suivi à ce jour par plus de 15.000 abonnés.
Trois jours et une «suspension indéfinie» de l’émission plus tard, le message incriminé a été supprimé (mais des captures d’écran circulent toujours) et remplacé par de plates excuses : «Je regrette profondément mes actions et mes paroles offensantes. C’était inexcusable et je suis désolée.»
Harcèlement en ligne
C’est en réaction à ce nouvel élan sarcastique à l’égard de Barron Trump que Monica Lewinsky, ambassadrice autoproclamée de la lutte contre le harcèlement en ligne, a pris la défense du fils du nouveau locataire du bureau ovale. Sur Twitter, elle a rappelé que «tous les enfants, dont Barron Trump, doivent être protégés du harcèlement et des moqueries». «Soyons meilleurs que cela», a-t-elle ajouté.
« La chance d’être un gamin »
Sa prise de position n’est pas sans rappeler celle de Chelsea Clinton, postée sur les réseaux sociaux le lundi 23 janvier. La fille de Hillary et Bill Clinton, arrivée à 12 ans à la Maison-Blanche et malmenée du temps de la présidence de son père, notamment en raison de la «relation inconvenante» de ce dernier avec Monica Lewinsky, a appelé les internautes à cesser leurs railleries. «Barron Trump mérite, comme tous les enfants, d’avoir la chance d’être un gamin», a-t-elle martelé sur ses comptes Twitter et Facebook.
À l’origine de ce déferlement de moqueries, deux vidéos où le comportement de Barron Trump s’avère intrigant. Une première dans laquelle on le voit jouer naïvement avec son neveu de 10 mois, Theodore (troisième enfant d’Ivanka Trump) ; l’autre dans laquelle il n’arrive manifestement pas à faire un high-five avec sa mère, Melania Trump. À quand un tweet de Donald Trump, alias @POTUS sur les réseaux sociaux, pour «president of the United States» ?