C’est un mauvais signal, alors que Washington espère, au travers d’un accord sur le nucléaire iranien, normaliser ses relations avec Téhéran.
L’ayatollah ultraconservateur Mohammad Yazdi a été élu mardi, par 47 voix contre 24 face à l’ex-président modéré Akbar Hachémi Rafsandjani, à la tête de l’Assemblée des experts, une haute instance religieuse chargée de nommer le Guide suprême et de surveiller son action. I
l s’agit d’une importante défaite pour Rafsandjani, ancien chef de cette assemblée (2007-2011) et qui était soutenu par les modérés et les réformateurs.
L’ayatollah Yazdi est membre du Conseil des gardiens de la constitution, président de l’association des théologiens de Qom (conservateurs) et occupe aussi la présidence du Conseil de discernement, une instance consultative auprès du Guide suprême.
Il a également été chef de l’Autorité judiciaire pendant dix ans (1990-2000). Il avait déjà affronté Rafsandjani pour diriger l’Assemblée des experts en 2009, mais avait perdu.
Les deux hommes se sont opposés ces dernières années sur la conception du pouvoir religieux, Yazdi ayant une vision ultra-rigoriste alors que Rafsandjani plaide pour plus d’ouverture politique et sociale. Photo AFP
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