A la vidéo de l’otage israélien diffusé par les terroristes islamistes, soutenus par le Qatar et la France, Israël répond par une mobilisation plus grande, et une répression plus forte encore , contre le Hamas. Biden n’est plus là pour lier les mains d’Israël.

Le 7 octobre 2023 a été un jour de révolution dans la politique israélienne. Beaucoup analysent encore la situation à l’aune de ce qui précédait ce jour-là.

Le 7 octobre la destruction totale de l’ennemi Hamas, et de tous les ennemis d’Israël, est devenue la priorité des priorités. Et là où le Hamas, et les diplomaties étrangères, avaient pensé que les otages retiendraient la main d’Israël, la surprise et l’incompréhension perdurent encore. Pourquoi Israël va si loin dans la destruction du Hamas et de Gaza, et ne cède pas au chantage auquel Macron se prête par ailleurs. Mais personne ne se pose la question simple, pourquoi le Hamas ne cède pas ? Réponse : la destruction d’Israël est toujours à l’ordre du jour.

Les schémas de base ont tout simplement été considérablement modifiés. Tout celui qui lèvera la main sur un juif en paira le prix. Le Hamas s’attendait à faire plier Israël avec les otages, mais surprise, il n’en n’est rien. La gauche israélienne a beau manifester, encourageant ainsi le Hamas dans ses prétentions, rien n’y fait. Et l’UNRWA couverture financière du terrorisme s’étonne du sort qui lui est réservé.

Macron avec un cynisme absolu, cherche à lier l’affaire des otages, dans le cadre d’un accord sur la solution à deux états. Un état légitime dans ses frontières ancestrales, et un autre terroriste islamiste, basé sur une fiction. La libération des otages serait une concession du Hamas, dans le cadre d’un accord pseudo global, récompensant ainsi les terroristes et leur prise d’otages. Le même Macron qui espérait reconstruire le port de Beyrouth avec l’aide du Hezbollah, et qui vient de signer un accord pour la reconstruction du port  de Lattaquié en Syrie avec le chef terroriste Ahmed al Charaa, est un soutien actif des ennemis d’Israël. Voilà où en est Macron, soutenu par le CRIF.

Israël lance le rappel de dizaines de milliers de réservistes

Le gouvernement israélien a décider de rappeler des dizaines de milliers de réservistes en vue d’intensifier son offensive contre le Hamas à Gaza, rapportent des médias israéliens. Ces réservistes remplaceront des soldats actifs à travers le pays ainsi qu’en Cisjordanie occupée, afin de permettre leur déploiement à Gaza.
Des soldats israéliens près de la frontière avec la bande de Gaza, le 20 mars 2025.
Des soldats israéliens près de la frontière avec la bande de Gaza, le 20 mars 2025. © Gil Cohen-Magen, AFP

Les ordres de mobilisation – ou « Tsav 8 » – ont commencé à être envoyés ces derniers jours. Israël compte rappeler des dizaines de milliers de réservistes en vue d’une expansion de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, ont rapporté samedi 3 mai des médias israéliens.

L’armée israélienne n’a ni confirmé ni démenti ces information alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sous la pression de ses soutiens d’extrême droite sans lesquels il perdrait sa majorité, multiplie les propos de mise en garde.

Samedi soir, il s’en est pris au Qatar, émirat qui mène avec l’Égypte une médiation en vue d’une trêve avec le Hamas et d’un accord de libération de otages détenus dans la bande de Gaza, l’enjoignant à « cesser son double jeu et son double langage ».

« Israël gagnera cette guerre légitime avec des moyens légitimes », a-t-il ajouté, semblant signifier ainsi la fin de toute négociation.

Israël prévoit une expansion de son offensive

Le Qatar « rejette fermement les déclarations incendiaires » de Benjamin Netanyahu « qui sont contraires aux règles les plus élémentaires de la responsabilité politique et morale », a réagi sur X le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari. Le Qatar a tout fait pour dissuader le Hamas, pour parvenir à un accord. Cet accord signerait la mort de son protégé, terroriste, tout en s’offusquant des révélations de Benjamin Netanyahu.

Depuis qu’Israël a mis fin le 18 mars à deux mois d’une trêve dans la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, Benjamin Netanyahu assure qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages.

Au contraire, « toute intensification des combats placera les otages (…) en situation de danger immédiat », a mis en garde le Forum des familles d’otages, organisation israélienne de proches des captifs, sauf que ces familles regardent midi à leurs portes. L’exemple catastrophique d’Ilan Shalit, est encore dans les mémoires de beaucoup d’israéliens, au même titre que les accords d’Oslo ou le retrait de Gaza.

« Pour une minorité des Israéliens le retour des otages est la première priorité morale de la nation », a ajouté le Forum dans un communiqué, jugeant encore possible de « parvenir à un accord permettant de sauver des vies et d’empêcher davantage de pertes humaines ».

Selon les correspondants militaires de médias israéliens, l’armée a commencé à envoyer des ordres de mobilisation à des réservistes, prévoyant d’en rappeler des dizaines de milliers en vue d’une expansion de son offensive.

Ces réservistes devraient remplacer des appelés ou des soldats d’active à travers le pays ainsi qu’en Cisjordanie occupée afin que ceux-ci puissent être envoyés combattre à Gaza.

Gaza : le Hamas publie une vidéo d’un otage israélien blessé

Les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont publié samedi après-midi une vidéo montrant un otage russo-israélien détenu dans la bande de Gaza et apparemment blessé.

Dans cet enregistrement de plus de quatre minutes apparaît un homme allongé, le crâne et le bras gauche couvert de bandages avec des tâches marron.

Parlant sous la contrainte

Parlant hébreu avec un accent russe, l’homme se présente comme «le prisonnier numéro 24» et laisse entendre qu’il a été blessé dans un bombardement israélien. L’AFP, comme la plupart des médias israéliens, a identifié l’otage comme étant Maxim Herkin, qui aura 37 ans à la fin du mois, mais n’a aucun moyen de vérifier son état de santé. Sa famille a publié un communiqué demandant aux médias de ne pas diffuser la vidéo du Hamas.

Parlant sous la contrainte comme tous les otages apparaissant dans les vidéos des Brigades al-Qassam ou d’autres groupes terroristes palestiniens, le jeune homme fait référence au fait qu’Israël va bientôt fêter l’anniversaire de son indépendance, laissant supposer que la vidéo a été tournée peu avant le 1er mai, date à laquelle l’État hébreu a célébré selon le calendrier juif le 77e anniversaire de sa création, le 15 mai 1948. Originaire d’Ukraine, M. Herkin avait émigré en Israël avec sa mère. Il a été enlevé par le Hamas le 7 octobre 2023 à la rave-party Nova.

«Je rentre»

Père d’une fillette, il avait écrit à sa mère juste avant son enlèvement: «Tout va bien. Je rentre à la maison.» Il était apparu dans une vidéo diffusée par les Brigades Al-Qassam le 5 avril, avec un autre otage, avec un petit bandage au poignet droit et un pansement au niveau de la joue et de l’oreille. Après deux mois de trêve avec le Hamas à Gaza et plusieurs semaines de tractations infructueuses sur la façon de la prolonger, Israël a repris le 18 mars ses bombardements aériens suivis d’opérations terrestres dans le territoire. Le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou a affirmé que la pression militaire est le seul moyen de forcer le Hamas à libérer les otages qu’il détient encore.

L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.

Depuis la fin de la trêve, le Hamas a publié plusieurs vidéos d’otages. Ces nouvelles images sont diffusées alors que les négociations indirectes entre le Hamas et Israël via la médiation du Qatar et de l’Égypte en vue de la libération des otages et d’un cessez-le-feu à Gaza piétinent.

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